La frustration est plus que palpable lorsque tu refermes la porte du rédacteur en chef. Perry White avait tranché. Ton entêtement avait beau se montrer aussi dûr que du béton, sa parole valait de l’or entre ces murs. Et malgré l’ampleur de tes super pouvoirs, cela ne te permettrait jamais de changer la une du Daily Planet à ta guise ! Déjà parce que ce n’était pas dans ta personnalité et, deuxièmement, car il n’y avait qu’une seule personne assez persuasive et convaincante lorsqu’il s’agissait de faire plier votre saint patron à tous ! Néanmoins, pour le coup, tu ne penses pas que même Loïs aurait réussi à faire plier la raison de votre supérieur dans ton sens. Ton idéalisme s’opposait au réalisme de White. Tu étais le rêve, il était la raison. Et sa raison gagnait largement du terrain durant vos négociations depuis que ton acharnement contre la présidence de Luthor se répétait encore et encore. Perry se moquait d’un duel entre le président et un simple journaliste, aussi bon et compétent soit-il. Et si Perry s’en moquait, alors le journal et ses lecteurs également.

Le plus ironique demeurait très certainement le fait que ton agacement et ta hargne se voulaient plus que prononcés sous le visage de Clark Kent que sous celui de l’Homme d’Acier. Néanmoins, cela n’est pas si illogique que cela quand on y pense. Superman n’était clairement pas en position de force face au chef du pays. Lex avait conquis le coeur de la population. Si ce n’était pas par popularité, c’était en cultivant leurs peurs des méta-humains. La méfiance que des êtres ‘supérieurs’ se doit d’engendrer chez tout un chacun. User d’une catastrophe sans précédent provoquée par un atlante afin d’entretenir la psychose sociale et gouvernementale. Le reste de sa réputation, son cercle d’influence et l’ampleur de sa fortune n’étaient que les accessoires ponctuant la victoire écrasante et sans surprise du Président Luthor ! Son fer de lance s’opposait à tous les méta-humains et ton alter-égo comme cible numéro une. C’est à se demander par quel miracle tu n’étais pas devenu ouvertement l’ennemi public numéro un de ce pays. Mais tu connais Luthor. Il prendra le temps qu’il faut. Il fera tout ce qui est en son pouvoir et tout ce qui est nécessaire afin que tu cèdes. Il usera de toutes les supercheries, de tous les mensonges et de toutes les tricheries juste pour que tu fasses une erreur. Il n’attend que ça : la petite erreur de Superman. Tu le sais. Et la Ligue marchait tout autant que toi sur des oeufs de ce côté-là. Paradoxalement, Lex n’était qu’un homme. Les capacités d’un seul d’entre vous suffirait à le rayer du monde des vivants. Toutefois, cela ferait de lui un martyr en plus de donner raison à ses propos visant à saper toute affection pour les héros que vous étiez. Alors quand le costume et les muscles ne sont pas la solution, tu remets tes lunettes et resserres ta cravate avant de repartir sur le terrain et te glisser derrière le clavier de ton ordinateur. Firmes. Entreprises. Sociétés. Projets de lois. Financements. Nouveaux décrets. Toute la fourchette de manoeuvres politiques, financières, industrielles et j’en passe pouvait y passer. Plus on a de possession moins on a de contrôle total sur ces dernières. Cela équivalait à l’image d’un immense labyrinthe dans lequel un petit rat pouvait vagabonder des heures et des jours entiers avant de trouver la sortie saupoudrée de son petit morceau de fromage en guise de récompense.

“Nous ne sommes pas une presse à scandales, ni la vitrine des exactions du nouveau président !” Grommelles-tu en revenant à ton bureau, situé parfaitement en face de celui de ta fiancée. L’air dépité, tu te laisses tomber sur la chaise du bureau alors que tes bras viennent s’étendre dans l’unique but de se courber vers l’arrière et offrir à tes mains l’occasion de se réfugier dans l’épaisseur de ton cuir chevelu. Sachant que Loïs te cuisinerait sans hésitation si tu ne te décidais pas à parler, tu apportas sans attendre les précisions nécessaires à sa bonne compréhension. “Le patron vient de me passer un savon sur le fait que j’étais un reporter et qu’il était grand temps que j’arrête de faire une fixette sur Luthor depuis sa victoire à la présidence !” Hausses-tu les sourcils derrière tes lunettes, pinçant tes lèvres avec une résilience ne se voulant clairement pas de la meilleure volonté du monde. Tu n’es pourtant pas d’un naturel raleur, ni maussade. Mais on parle du cas du président. Et clairement le journaliste manque de cette objectivité qui fait toute la particularité et l’unicité de son boulot ! “À la place, devine qui a hérité de la récolte de fonds pour la reconstruction des ponts de Gotham?” Non pas que ce n’était pas intéressant. Mais Loïs elle-même n’aurait pas supporté d’être privée d’une investigation pour couvrir un événement mondain. Pourtant, il pouvait y avoir du positif. Tu pourrais éventuellement y croiser Bruce, ou même quelques personnalités importantes de la haute. Imagine que le président viendrait y pointer le bout de son nez ou y retransmettre un message juste pour se faire mousser?! “Et toi?” Glisses-tu tes yeux sur le visage de celle qui anime encore toujours ton coeur aussi fort depuis votre première rencontre. Un simple regard sur elle et tout semblait soudainement moins amer, moins frustrant. Tout ne devenait qu’un mélange de tous les possibles sous un parfum d’apaisement et un envoûtement des sens qu’on serait beaucoup trop fou de tenter de réprimer. “Qu’est-ce que tu as encore choisi d’imposer au patron?” La taquines-tu tout en venant récupérer tes bras, histoire de regagner une position correcte sur ta chaise. Au passage, tu viens réajuster ta paire de lunettes sur le nez d’une main et sortir ton ordinateur de son mode veille de l’autre. Qui sait? Loïs aurait-elle quelque chose de suffisamment croustillant pour justifier une nouvelle investigation en tandem?! Une très bonne occasion pour remettre la sacro-sainte vérité sur les rails selon laquelle il ne faut jamais changer une équipe qui gagne!

Un coup d’oeil demeure toujours sur son chemin. Il demeure toujours aussi ancré lorsqu’il s’agit de celui qui partage ton existence, comme si tu veillais sur ses émotions et sur ses sentiments. Tes yeux n’ont pas perdu de vue sa silhouette, disparaissant à l’intérieur du bureau fermé de Perry. Le rédacteur-en-chef était d’une humeur bien remontée. L’activité du journal n’a jamais été aussi fulgurante que depuis l’élection surprenante de Lex Luthor au poste du chef de ce pays. Une élection pour laquelle tu possédais un avis net et tranché. Homme de pouvoir, homme ampli de convictions réfléchies et machiavéliques. Machiavéliques sous quelques notes de sérieux, de franchise et de double visage. Homme capable de séduire par les mots. Homme capable d’arracher le souffle d’un simple geste revanchard. Être humain suscitant une obsession démesurée envers celui défendant, corps et âme, la veuve et l’orphelin. Un défenseur, un sauveur désirant se battre becs et ongles pour l’atteindre, le faire tomber. Il ne manque pas de conviction. Il ne manque pas d’entrain. Tu l’admires pour ça. Tu l’admires pour cette capacité à vouloir se dépasser et ruser pour entrer dans les faveurs de Perry et ainsi espérer son autorisation pour une investigation plus que vitale et nécessaire, pour l’homme de tes rêves. Une capacité que tu devines être un échec cuisant lorsque tes iris se glissent sur les traits fermes et tirés du sauveur. Doigts dansant sous un rythme effréné sur les touches de ce clavier ayant bavé de tes multiples écritures, ta concentration se poursuit malgré l’attention portée plus tôt envers Clark. La déception ressentie, tu la comprends. Tu la comprends car tu es passé par cette voie. Tu es passé par ce stade où l’écume des échecs n’a de cesse de s’accroître et d’augmenter la pile de refus sur l’étagère de tes souvenirs. Une écume que Perry est bien satisfait de faire ressentir à ses employés. Une déception utile et nécessaire pour rebondir et mieux s’armer. Avec Perry White, c’est tout ou rien. Il n’y a pas de demi-mesure. Il a besoin de preuves, de preuves concrètes, solides pour autoriser ses employés, aussi meilleurs soient-ils, s’exécuter et aller sur le terrain. Tu peux aisément reconnaître que si tu en es là aujourd’hui, c’est bien grâce à lui. Et tu ne regrettes nullement toutes les vacheries que tu as pu lui faire durant toutes ces années au Daily Planet. « Loïs Lane… Oui… Hm… Attendez un petit instant. » Doigts glissés sur le clavier interrompus par un appel tombé du ciel. Un appel incitant tes phalanges à attraper un stylo bille pour inscrire quelques notes sous le sous-main. Inscription notée à une vitesse qui pourrait te surprendre. « Vous en êtes vraiment sûr? Je vous préviens: le temps, on ne me le fait pas perdre. Je peux vous poursuivre en justice si votre confession s’avère être fausse. Non, je ne plaisante pas. » S’il y a bien une chose que tu ne peux concevoir: c’est le mensonge. Surtout si le contenu concerne ton milieu professionnel se rapprochant étroitement de ton personnel. Raison pour laquelle tu fais toujours attention à bien vérifier toutes les informations de tes sources: question d’assurance et de sécurité. « Très bien. Oui, j’ai tout noté. Oui, merci beaucoup, ça nous sera bien utile. »

« Hm… » Combiné raccroché et remis sur le standard du téléphone, tes doigts terminent leur inscription avant que tes iris se relèvent et se reposent sur le visage dépité de ton fiancé. Tu prends toujours un soin particulier à l’écouter. C’est bien l’un des points qui fait perdurer votre relation et qui la rend des plus solides: l’écoute et la communication; une clé indéfectible. « Il a toujours le don de bien rabaisser la motivation de ses meilleurs reporters. » Te redressant sur ton siège, c’est un fin sourire esquissé sur le coin de tes lèvres que tu affiches vers son attention. « Mais… il n’a pas tout à fait tort… » Sous l’oeil inquisiteur et intrigué de Clark, tu te hâtes à argumenter. « Je ne te jette pas du tout la pierre, tu le sais bien, mais je trouve aussi que tu fais une belle fixette sur lui ces dernières semaines, Smallville… » Et non, tu ne lui jettes pas la pierre car, depuis l’ascension de Luthor à la présidence, tu ne le quittes pas d’une seule semelle. Tes efforts principaux sont tournés vers lui. Des efforts que tu dissimules dans une obscurité pouvant jalouser la pénombre éternelle de la ville du Chevalier Noir. « C’est le moins pire que tu aurais pu avoir… Tu as eu de la chance sur ce coup-là ; tu évites un article sur des chats vagabonds, faisant la terreur nocturne de quelques vieilles aigries. » Qui a pu oser douter de ta capacité à détendre l’atmosphère? Personne, du moins, tu l’espères et tu essaies de faire le mieux pour tenter de le rebooster. « Et puis, si ça se trouve, à cette récolte, tu auras peut-être ce fumier de bas étage… C’est une opportunité, pour lui, de bien se faire voir… » Tous les deux, vous êtes au courant de sa volonté à bien se faire voir de ses électeurs. Tes yeux se baissent sur le sous-main où tu en relis les dernières notes. Téléphone portable en main, tu y notes l’adresse bénie des cieux. « Hm…? » Sous cette interrogation, ton visage se redresse. Tu le regardes. Tes yeux glissent sur chacun de ses traits qui ne cesse de rythmer ton myocarde d’un amour sans nom. Sourire malicieux sur le coin des lèvres, tu te lèves de ton siège, te penchant vers le bureau de Clark. « A ton avis? » Tu ne tardes pas à contourner ton bureau pour t’immiscer derrière lui, lèvres venant effleurer cette mâchoire que tu as pris plaisir à aimer caresser du bout de tes doigts lors de vos moments de rapprochement et d’intimité. « Qui a dit que j’allais lui imposer quoique ce soit? » Il s’agit d’une marque de fabrique que tu as réussi à cultiver par delà les années. Combien de fois n’as-tu pas défier le rythme cardiaque du chef en désobéissant à ses ordres et en n’en faisant qu’à ta tête? Tu ne les comptes plus. Sourire conquérant, tu profites de la remise en veille de son ordinateur pour prendre taureau par les cornes. Naviguant sur son navigateur, tu lui montres l’adresse à laquelle tu comptes t’y rendre incessamment sous peu. « Cet entrepôt. Aux premiers abords, il renferme une activité d’une simple blanchisserie si tu as l’envie soudaine d’y laisser tes vêtements. Sauf qu’en réalité… » Toujours derrière lui, tu te penches vers son oreille pour un murmure éveillé. « Lex Luthor dissimulerait une activité peu orthodoxe. Sans doute un complot qu’il met en scène avec d’autres criminels de la ville… et je compte justement tirer ça au clair. » Profitant de cette proximité pour lui voler un mini baiser contre son oreille, tu te recules et te positionnes de sorte à avoir une vue pleine sur son visage. « En souvenir du bon vieux temps, ça te dit de partir en investigation avec ta petite fiancée? »

C’est avec une certaine stupeur nullement dissimulée que tu accueilles la réaction de Loïs en réalité. Autant peux-tu, sans doute possible, compter sur sa compréhension et sa compassion qu’il ne faudrait pas oublier qu’elle sait continuellement faire preuve de franchise avec plus ou moins de tact. D’une certaine manière, tu peux t’estimer heureux que tu sois parmi les rares élus ayant droit au tact le plus attentionné et le plus expérimenté dont elle peut faire preuve et, ce, même si sa franchise et sa spontanéité font partie de ces traits de personnalité qui t’ont rapidement séduit et plu chez elle ! Toujours est-il que tu n’en demeures pas moins dans l’expectative, visiblement marquée par le froncement de tes sourcils et ton aspect hautement dubitatif. Au-delà de valeurs communes, vous partagiez cette même détermination, cette même hargne, afin de faire tomber Luthor ou, tout du moins, contrecarrer le moindre de ses plans plus que néfastes et mégalomaniaques. Ce qui démontre néanmoins une fois encore l’habileté émotionnelle et objective dont faisait preuve l’incarnation même de ton monde. Son observation le symbolise dans une perfection mettant en perspective quelque chose qui vous différencie totalement vis-à-vis du nouveau président : elle n’en fait pas une affaire personnelle ! C’est la femme de conviction armée de sa nature de journaliste qui garde la tête froide en luttant contre les faits et les exactitudes. Là où tu t’offres le luxe sadique d’alimenter ton esprit des suspicions et des risques encourus avant même que tout mal ne s’en produise. Il faut dire que tu n’étais pas l’unique concerné, même si Superman demeurait la cible à abattre. Tous les autres méta-humains faisaient les frais d’une telle gouvernance. Des gens parfois égarés, perdus, effrayés par leurs pouvoirs. Des individus qui pourraient être soutenus, guidés, aiguillés autant pour maîtriser leur nature que pour mettre leurs étranges facultés au service de la communauté. À l’inverse, la politique répressive accentue l’émergence de révolte et de rébellion chez des méta-humains devenant encore plus dangereux et néfastes que jamais. Tel est ce que tu vois. Pas à la une des journaux, ni sur les différentes chaînes d’informations à la télévision. Mais bien lorsque tu dois faire face à de telles menaces au cœur des rues de Metropolis, ou même dans la ville du bolide écarlate. “Tu as peut-être raison, Lo’...” Veux-tu bien admettre en sachant que, de un, tu ne voulais pas entrer dans une bataille d’argumentaire avec elle et que, de deux, elle n’avait pas totalement tort. “Mais… Enfin, tu sais… Quand je vois tous ces méta… et surtout tous ces jeunes… que rien n’arrête… ou que personne ne peut sauver, pas même Superman par moment…” Et c’est une facette de la réalité qui te ronge. Plus que des méta-humains, ce sont tous ces jeunes gens que tu vois forger par la rancœur, la colère et la répression d’un leader gouvernemental. Des individus seulement presque adultes qui se rangent sous un idéal condamnable mais qui leur apparaît comme bouée de sauvetage dans un océan d’incompréhension. Tu sais qu’elle te comprend. Et tu sais qu’elle a raison de te ramener sur un sentier plus direct et terre à terre sans que cela n’entache la réalité et la compassion pouvant être ressentie pour de pauvres victimes, fussent-elles humains ou méta.

Tes iris se redressent avec circonspection après avoir laissé échapper un petit rire à sa remarque. Elle n’a pas tort, une fois encore. Tu ne peux que hocher la tête sur cette potentielle présence de Lex à cette récolte de fonds. Ce serait bien son genre. Et puis ce serait une aubaine de prendre un ascendant sur la fortune de Bruce à Gotham pour le président nouvellement élu. “Tu as raison. De toute façon, même en faisant la tête pendant deux semaines, quand Perry a dit, Perry a dit !” Tentes-tu d’apaiser ses potentielles inquiétudes en lui offrant la sincérité d’un sourire chaleureux accompagné d’un clin d’oeil complice. Tu n’as pas trop le temps de reposer ton attention sur ton écran que ton ardente moitié contourne vos bureaux afin de t’offrir des informations plus qu’intéressantes. Tu laisses à la discrétion d’une main de venir se poser sur la sienne se voulant libre alors que c’est avec attention que tu écoutes et observes le moindre des éléments servi sur un plateau d’argent. “Une blanchisserie en guise de couverture, excellent jeu de mots, Lo’ ! Il faudra qu’il pense un jour à être plus original quand même…” Laisses-tu ta pertinence taquine reprendre le dessus avant d’opiner du chef. “Tu sais que tu es vraiment exceptionnelle toi?” L’enjoins-tu à se redresser en même temps que tu quittes ton siège et, oui, tu te permets même d’effleurer ses lèvres pour la nature furtive d’un petit baiser volé. “Mademoiselle Lane, je suis votre homme !” Sans la quitter des yeux, l’impair siégeant sur ton siège est saisi et commence à s’enfiler sur tes épaules. “J’ai une soirée à couvrir mais je ne suis pas privé de terrain en attendant.” Regain d’enthousiasme, pas tant par le fait que vous enquêtiez sur une affaire tournant potentiellement autour de Luthor, mais davantage pour le plaisir de retrouver l’investigation en tandem avec l’élue de ton coeur. C’est d’ailleurs en rassemblant tes affaires pendant que celle partageant ta vie en fait de même qu’une voix plus que familière résonne à tes oreilles. “Monsieur Kent ! Monsieur Kent !” “Oui, Jimmy?” “Monsieur Kent, j’ai les photos que vous m’aviez dem… Attendez ! Vous partez sur une affaire là?” Tu détournes les yeux pour un regard complice et amusé vers Loïs. “Loïs et Clark, de nouvelles aventures? C’est pour quoi? Attendez, je file prendre mon appareil, j’arrive !” Aussi enthousiaste que l’énergie d’une pile électrique, Jimmy t’amuse toujours autant qu’il t’attendrit. L’observant s’affairer à récupérer son matériel, tu contournes vos bureaux pour revenir à hauteur de l’intrépide reporter, laissant une main discrète se poser dans le creux de son dos avec tendresse. “Je crains que le duo va rapidement retrouver son trio d’antan… qu’est-ce que t’en dis?”