loin d’être une petite fille modèle sous tout rapport, il faut reconnaître que carol possède plusieurs facettes. l’une professionnelle et une privée. si elle est rigoureuse et très perfectionniste dans sa carrière professionnelle, la brune délaisse plusieurs pans de sa vie privée. comme par exemple sa passion pour le vol. elle l’adore, c’est d’ailleurs sa plus grande passion, malheureusement le temps lui manque pour s’offrir quelques séances et étant donné qu’elle doit préserver une certaine image mâture pour la ferris aircraft, elle ne peut pas se permettre de jouer la kamikaze en réalisant des loopings ou en piquant du nez. c’est ce qui peut parfois lui donner un côté frustré derrière lequel elle renferme sa colère. organisée, elle tente de tenir ses calendriers à jour du mieux qu’elle le puisse, carol. c’est d’ailleurs ce qui se couple avec sa vie privée, puisqu’elle a cette tendance à tout vouloir contrôler. une erreur à part entière, personne n'est à même de prétendre à cela. heureusement, la jeune femme parvient à garder les pieds sur terre pour se raisonner. cela elle le doit surtout à hal et en sa capacité à dédramatiser toutes les situations. il est sa soupape de décompression, qui, même s’il l’énerve sur certains points, est aussi un rappel de qui elle est en dehors de la sphère du travail. elle aime la vie, carol, avec ses instants de bonheur, de fête, d’occasion où elle peut faire tomber le masque du sérieux pour devenir une fille de trente-quatre ans. excepté que les lendemains tout doit être rapidement oublié pour les bienfondés de l'entreprise. d'un aspect très sérieuse, elle n'apprécie pas qu'on lui marche sur les pieds et a une répartie bien acerbe si l'occasion s'y prête. fidèle, à ses principes, elle est le genre d'amie qu'on aime parce qu'elle aime en retour. très protectrice de ses proches, elle est capable du pire pour les défendre, ce qui peut lui valoir quelques remontrances de la part de ses parents. pourtant, elle fait du mieux qu'elle le peut, carol. depuis qu'elle est devenue star sapphire, la brune a cette tendance à craindre d'exploser à n'importe quel moment. elle s'est d'ailleurs mise au yoga dans l'espoir de contrôler ses nerfs. activité qui lui est grandement utile sur le moment et non pas dans les instants les plus intenses d'un point de vue angoisse. les émotions qu'elle ressent sont aujourd'hui exacerbées, ce qui a franchement tendance à l'agacer à un point inimaginable. c'est à dire que lorsqu'elle s'énerve, elle a l'impression d'imploser de l'intérieur, pareil si la dose de désir est un peu trop élevée et que dire si elle s'agace seule devant une impatience. sociale, elle est assez souriante l'aviatrice et adore rire lorsque l'occasion s'y prête. un moyen pour elle de se rappeler qu'elle a le droit à avoir la même vie que les autres. mais c'est sans compter le poids des responsabilités qui plane sur ses épaules. amoureuse dans la sphère privée, elle essaie de conjuguer couple et carrière avec plus ou moins d'aisance. en vérité, tout dépend des problèmes que son employé fétiche entraîne pour organiser cette tendance.

en tant qu’humaine, la seule habilité que possède carol est sa faculté à résister à la montée d’adrénaline. aviatrice d’avion de chasse, elle sait se contrôler et adore la vitesse.  

touchée par la gemme de la star sapphire corps, carol s’est vue recevoir des dons qu’elle peine à maîtriser. surtout lorsqu’il s’agit de les invoquer. il lui arrive encore de ne parvenir qu’à réaliser que de moitié ce dont elle désire, alors que si elle se laisse baigner par le sentiment de l’amour tout est intensifié. capable de créer et contrôler la quantique, l’éclat des sapphire lui permet de fusionner avec la lumière qui l’entoure pour modeler la réalité qui et ainsi créer des objets sous forme de halots violets.

cette même bague lui a conféré le pouvoir de voler par gravitation. en effet, l’objet lui permet de créer un aura protecteur autour d’elle, toujours de couleur violette, ce qui lui accorde l’occasion de créer une nouvelle fonction en plus de contrôler les objets : se contrôler elle-même. elle peut également dessiner ce même aura autour d’une tierce personne pour réaliser la même action.

carol a développé des capacités surhumaines grâce à l’héritage des zamarones. détenant des souvenirs des autres star sapphire, c’est aussi par ce biais qu’elle a pu élaborer des techniques de combat qu’elle n’avait jamais utilisé jusqu’alors. attention, elle n’est pas pour autant une catcheuse professionnelle ou une ceinture noire du kung-fu, par contre, elle sait largement se défendre en cas d’attaque.

comme tout pilote qui se respecte, la brune a toujours rêvé d’aller dans l’espace. et voilà que son rêve a pu s’accomplir par le biais de son « pouvoir ». elle aime la quiétude de cet infini, même si elle sait au fond d’elle que si elle doit s’y rendre, ce n’est que pour combattre les autres corps.

en revanche pour garder ses facultés, carol ne peut jamais quitter l’anneau et doit obligatoirement revêtir sa combinaison rose et noire pour y parvenir. cet artéfact bien que très échancré selon elle, épouse les courbes de son corps comme une deuxième peau et lui confère une protection supplémentaire.

enfin le pouvoir de l'amour lui confère la possibilité de retrouver celui qu'elle aime à n'importe quel moment. un petit plus qui lui est bien utile dans l'éventualité où hal serait dans une mauvaise posture.

❯ De quelle Terre provient votre personnage? Si votre personnage vient du multivers, où se situe-t-il sur le spectrum de ses souvenirs?
les seuls souvenirs que carol possèdent sont ceux infliger par l'anneau. elle a des visions par rapport à son ancienne détentrice et comprend qu'elle a tué son propre mari. toutefois, elle sait que cela ne relève de rien la concernant et elle est assez éloignée de tout cela pour admettre que jamais une telle chose ne lui arrivera.

❯ Pseudo : chewbi.

❯ Pronoms: elle/she/her.

❯ Pays: le pays du pain au chocolat .

❯ Avez-vous l'âge de la majorité: bien dépassé .

❯ Fréquence de connexion : tous les jours.

❯ Autres comptes : la merveilleuse donna troy .

❯ Hypothétiquement, acceptes-tu de recevoir un aléa du destin ? on y va pour carol.

❯ Un dernier commentaire?: je vous aime mes petits , vous êtes les meilleurs .

Acier trempé dans un moule de porcelaine, enfant désiré dans le but de perpétuer un héritage. L’histoire de l’humaine ne diffère que très peu de celles qu’on assimile à des enfants aimés et entourés. Native d’un père Président d’une corporation aérienne et d’une mère qui n’a jamais eu besoin d’exercer une profession, le nourrisson a été accueilli avec tendresse et égard. Couvée par sa mère, Caroline avait énormément de mal à pouvoir vivre pleinement de son caractère bien plus téméraire que ce qu’elle l’aurait souhaité. Si sa mère était une force tranquille de la nature, la petite fille, cherchait avant tout l’aventure. Et pour cause, sa chambre n’était pas un modèle rose contenant peluches de licornes et autres créatures fantastiques, non, son père immisçait doucement mais surement sa prochaine passion pour l’aviation. Maquettes, plans, casques ornaient la pièce et chacune des histoires qu’il lui racontait, détaillaient toujours des expériences uniques d’un pilote chevronné. On peut aisément avouer que la petite brune a baigné dans l’aviation depuis son plus jeune âge et même si les souvenirs lui en sont flous, elle sait, Carol, qu’elle a été chanceuse d’une telle histoire. Carl Ferris profitait de ses quelques temps de pause, bien trop rares aux goûts des femmes de la famille, pour lui apprendre, pour permettre à la petite pousse de germer un peu plus dans son esprit pour que plus tard, la plante en soit forte avec des racines bien ancrées. Il y gagna dans cette optique, puisque du haut de ses six ans, la petite fille priait son père de l’amener avec elle dans le QG. Là où, elle pouvait rentrer dans le cockpit du meilleur ami de son père, Martin Jordan. Curieuse, elle aspirait déjà à l’aventure et s’émerveillait en riant dès que l’homme mimait derrière elle de faux virages aériens alors que l’engin restait sur la terre ferme. Malheureusement, cette expérience lui fut de très courte durée. Les souvenirs lui manquent ou plutôt le traumatisme les lui a bloqués. Seule l’image de la mère des Jordan, soutenue par ses trois fils de part et d’autre d’elle, tous vêtus de noirs devant un trou aussi sombre que les démons de ses cauchemars de petite fille, reste dans son esprit. Cette vision et les larmes du petit Harold qui peinait à regarder les gens autour. Il lui semble, aussi, avoir entendu une dispute entre sa propre mère et son père juste après. L’une de celle où lorsque nous sommes jeune, nous plaçons nos mains sur nos oreilles tellement fort qu’on en ressent l’impression que la tête va exploser. Plus rien n’était comme avant depuis. Plus rien ne le sera plus jamais.

L’éducation passa obligatoirement par le sens des responsabilités et le poids que cela engendre. Si la petite Carol rêvait d’être la meilleure, elle n’avait d’autre choix que de l’être pour son père. Il l’inscrivit à diverses activités physiques : course, natation, gymnastique, escalade pour qu’elle puisse apprendre à gérer son corps, surtout si elle devait devenir une pilote à son tour. Mais, ce qui était de l’ordre de la passion extrascolaire, devenait un véritable calvaire pour elle. Carl ne lui laissait d’autre choix que d’être la première partout. Et ce même si elle souffrait le martyre à cause d’une mauvaise chute, même si la fatigue la rendait beaucoup plus fragile d’un point de vue osseux. Elle n’avait jamais droit à l’erreur, auquel cas, c’est avec des punitions qu’elle devait apprendre à se relever. Autant l’avouer, la petite Ferris détestait cette période dans laquelle elle pleurait bien plus que ce qu’elle souriait. Ces seuls moments de répit, elle les vivait en compagnie de celui qui était devenu son meilleur ami, Harold Jordan. Lui, qui, arrivait toujours à ses fins, lui qui avait droit à l’erreur, lui qui avait la permission de vivre comme un enfant de son âge.  L’heure de l’adolescence frappait enfin. Délivrance quant à ce rôle qu’elle pouvait enfin réfuter. Ou plutôt dont elle pouvait essayer de se détacher. Au profit de nouvelles attentes : des résultats pour intégrer plus tard la meilleure université. Toujours être la meilleure… Toujours cette tâche qui lui collait à la peau et dont elle avait beau essayer de s’en frotter jusqu’au sang, elle ne pouvait pas l’effacer. Désireuse de vivre pleinement, Carol suivit un groupe d’amis grâce auxquels elle pu apprendre la vie en dehors des attentes exigeantes. Elle s’amusait, riait, continuait le sport aussi et avait même droit à des séances de simulations de vol. Pour cette dernière étape, la petite brune retrouvait toujours Hal afin d’en profiter un maximum mais surtout pour se challenger. Adrénaline toujours acérée, volonté de repousser les limites de plus en plus loin. Bon… il lui arrivait de ressortir malade du faux cockpit mais cela ne l’empêchait jamais de recommencer. Bien au contraire, il n’était pas rare de la croiser à nouveau sur ce même schéma le lendemain pour justement se forger les tripes. Ce fut durant cette période, alors qu’elle n’avait que dix-sept ans et lui dix-neuf, qu’elle prit conscience qu’il était bien plus qu’un simple meilleur ami, Harold. Même s’il l’exaspérait dans bien des domaines, il restait celui qui arrivait à faire virevolter son cœur dans des loopings incontrôlables. Durant un an, ils vécurent une idylle parfaite pour des adolescents. Une année durant laquelle, ils apprirent à se connaître d’une autre manière. Une année pour leur apprendre à tous les deux que jamais ils ne pourraient se quitter complètement. Mais cette bouffée d’oxygène s’arrêta du jour au lendemain. Le jour où Carol dut quitter Coast City pour rejoindre l’université qui lui apprendra à devenir la femme d’affaire qu’elle est aujourd’hui.

L’apprentissage lui inculqua toutes les qualités requises pour être intègre, déterminée, élargir son plan d’action, s’adapter aux moindres problèmes qu’ils soient de l’ordre des investissements, que du fiscal, ou encore qu’il puisse toucher la masse salariale. Des heures, des jours, des semaines, des mois à comparer des situation, en faire ressortir le bon comme le mauvais, confronter ses arguments avec les autres élèves de la même promo. Tout cela dans le but de ne pas décevoir son père. Toujours derrière elle, il lui imposait cette rigueur que lui-même avait toujours connu afin que rien ne soit laissé au hasard. Si elle voulait prendre la suite de son entreprise, elle se devait aussi bien d’honorer le nom des Ferris, mais surtout de prouver qu’elle était digne de le porter. Combien de fois s’étaient-t-ils disputés ? Incapable de le compter, elle savait qu’ils étaient d’un temps différent tous les deux et qu’ils ne seraient jamais d’accord sur les politiques engagées. Pourtant, elle restait fidèle aux principes élaborés par son père pour l’instant. Lorsqu’elle revenait chez elle, Carol passait son temps avec Hal, si lui-même n’était pas pris. Mais, bien vite ils se rendirent compte que les relations à distance n’étaient pas pour eux et mirent un terme à leur relation. La première fois fut la plus compliquée pour la brune. Néanmoins, cela ne l’écartait pas de son objectif premier et se pencha plus que de raison dans l’art du pilotage des bolides d’acier. Elle pu apprendre des plus grands de l’entreprise de Carl, y trouva une réelle passion qui lui permettait de s’échapper réellement de la pression qu’elle pouvait avoir dans ses études. Sans grande surprise, elle réussit à passer son diplôme avec brio. Mais préférait attendre encore avant de se lancer dans l’aventure d’une telle gestion. Troquant sa casquette contre le casque, Carol s’engageait dans les équipes afin de comprendre plus finement les besoins de chacun. Pour elle, il n’y avait qu’ainsi que l’on devait gérer une entreprise, en prenant avant tout conscience du mal être intérieur avant de s’occuper des attentes extérieures. Une femme dans un monde d’hommes. Elle avait beau être la fille du patron, il lui semblait qu’à ce niveau cela était plus un fardeau qu’autre chose. Et c’est ce qui la guida dans ses agissements pour redoubler d’effort et prouver qu’elle pouvait être au même niveau que les autres. Devenant de plus en plus téméraire et exigeante envers elle-même, Carol n’oubliait jamais ce pourquoi elle se devait de rester ainsi : perpétuer l’héritage de son père. Nouvelle tentative de relation avec Harold se solda d’une nouvelle rupture face à des caractères qui convergeaient et divergeaient en même temps.

Deux années avaient passé, ils s’étaient à nouveau remis ensemble. Et cette fois, Carol avait décidé d’en avertir son père. Toujours dissimulée, la relation grandissait malgré les représailles qu’ils vivaient. Et la jeune femme avait pensé que c’était le bon moment. Mais c’était sans compter l’exigence de son paternel qui lui demanda d’arrêter sur le champ ce manège. Manège… Le terme, elle l’avait jugé trop fort, trop brutal aussi… si bien qu’elle s’était disputée avec son père qui la menaça de lui interdire la prochaine direction de l’entreprise si elle allait à l’encontre de son choix. Un caprice qu’elle jugeait inadapté. Toutefois, elle dut se résoudre à cette optique après conversation avec Hal et surtout face à son absence. Elle ne la comprit que bien plus tard. Lorsqu’il lui expliqua les raisons pour lesquelles il avait du agir ainsi sans lui laisser de nouvelles pendant des années. N’y croyant pas, dans un premier temps, Carol du trouver la force nécessaire pour ne pas hurler lorsqu’il lui dévoila l’identité de Green Lantern, mais surtout lorsqu’il lui dévoila les facultés qu’il était à même de développer tout au long de son existence. Heureusement que cette époque avait vu naître d’autres « super-héros », sinon, elle aurait cherché la caméra cachée. Cependant, force était d’admettre qu’avec toute la magie du monde, il n’aurait jamais été capable de voler seul de cette manière sans l’aide de cet anneau vert. Dans la confidence, la pilote préservait et garde encore son secret. Tout comme celui qu’ils se mirent à partager ensemble : de ne pas divulguer leur relation aux autres. A vingt-huit ans, Carol Ferris fut enfin promue au poste de Directrice de la Aircraft Ferris Company.

Pour cette séparation, Carol en avait eu assez de la tête brûlée d’Harold. Trop obstiné à vouloir en faire selon ses principes, même s’ils étaient en couple en privé, il n’en restait pas moins qu’il devait répondre à ses ordres dans la sphère professionnelle. Car si lui ne voyait que l’aspect « Boss » de la brune, elle, connaissait la pression d’un Conseil d’Administration qui demandait des résultats et un père qui lui exigeait encore plus. Lasse de ces batailles infernales, elle lui avait demandé de la quitter pour de bon cette fois. Suite à cette décision, Carol ne pu se résoudre à rester sur terre. Elle avait besoin d’un temps pour elle, d’un moyen grâce auquel elle pourrait s’aérer, s’évader et ce moyen, elle ne le trouvait que dans les airs. S’équipant sans attendre, la pilote trouva son bolide et quitta le tarmac en vitesse pour s’échapper au-dessus des nuages. Les ailes dessinaient des arrondis pareils à des torpilles, faisant ainsi naître ce sentiment de liberté qu’elle n’arrivait presque plus à retrouver. Elle montait plus haut, défiant la gravité, faisant vibrer la carcasse de ferraille. Jusqu’à ce que la stratosphère se dessine juste en dessous de son appareil. Les bips s’intensifiaient, indiquaient que toutes les jauges étaient dépassées depuis trop de mètres, le délai de descente n’en serait que plus intense. Elle n’eut pas le temps d’inspirer au moment où l’éclair violacé lui transperça dans cette même fougue cockpit et front. Une balle reçue en pleine tête, venue de nulle part. Là où elle n’aurait jamais du la connaître. La vision s’enchaîna aussitôt, elle n’était plus dans son rafale mais en gravité sur une planète inconnue. Elle-même vêtue d’un costume qui lui rappelait celui de Hal, à l’exception de sa couleur. Voilà que la simple pensée du jeune homme l’enveloppait d’une aura mi rosée mi violacée et l’entraînait devant une peuplade qu’elle découvrait pour la première fois. Elles lui expliquaient être des Zamarones, que leurs rôles consistaient à défendre le pouvoir de l’Amour d’une manière intergalactique et que cette quête ne pouvait s’opérer qu’en restant étroitement liée à celle des Green Lantern. Autant dire qu’avec la rationalité de la cheffe d’entreprise, les premiers instants furent mémorables. Déni, refus, colère, incompréhension s’enchaînaient de façon démesuré, faisant alors augmenter la puissance de la gemme qui ornait son annulaire droit et qu’elle ne pouvait ôter. Elle ne désirait rien de tel, Carol. Demandait à retourner dans sa vie sans une telle mascarade. Mais à cet instant, elle se voilait complètement la face.

Star Sapphire était née en elle il y a de cela quatre ans. Quatre années durant lesquelles sa vie bascula du tout au tout. Réussissant à retrouver Hal d’un côté, parvenant à maintenir la gestion de l’entreprise de l’autre, Carol éprouva et éprouve encore énormément de difficulté pour contenir ce fameux pouvoir de l’Amour. Eprise par l’intensité de ses sentiments, elle commence à peine à comprendre que l’Amour et la Haine sont étroitement liées puisqu’elle génère ses spectres par ces biais-là. Assez indépendante, elle n’arrête pas de se remettre en question pour tout mais surtout pour n’importe quoi tant elle craint de revêtir le costume au sein même de son travail sans qu’elle ne l’ait envisagé. Pourtant, quand elle le contrôle, elle adore la sensation que cela lui procure. Libre, forte, elle devient enfin celle à ce à quoi elle a toujours aspiré intérieurement. Ne dépendant plus de son père, mais seulement d’elle-même et du poids de l’Anneau. Réfléchie, elle gère au mieux la justice en se servant de l’aura. Néanmoins, elle se confronte à des conflits d’intérêts dès qu’il s’agit de sa propre entreprise. En effet, Carl demande à ce que la Ferris Aircraft puisse répondre aux attentes du Président des Etats Unis. Honneur pour tous, mais tellement aux antipodes politiques de ce à quoi elle a toujours aspiré, que la brune n’hésite pas à réfuter les moindres arguments de son paternel. Elle craint que le Conseil d’Administration vote en faveur de ce patriotisme qu’elle juge dérisoire et complètement tyrannique.