“Everything's changed. Men fall from the sky, the gods hurl thunderbolts, innocents die. That’s how it starts. The fever. The rage. The feeling of powerlessness. It turns good men cruel.”
Face à face avec le reflet de lui-même, hypnotisé par le son régulier de l'aiguille des secondes de sa montre, Roman attendait en contemplant les rues sombres et corrompues de Gotham qui s'étendaient sous ses yeux. Il était l'un des nombreux responsables du sors de cette ville, du sors de sa ville et pourtant la simple pensée du chaos qui y régnait de plus en plus amenait rien d'autre qu'un large sourire sur ses lèvres recouverte par l'ébène du masque qui l'avait rendu tant célèbre. Roi noir de Gotham, il contrôlait tout depuis sa tour d'ivoire. Le feu pouvait s'éterniser et le sang couler dans la cité, mais il restait de marbre. Si un homme de main était perdu, il en retrouvait aussitôt une dizaine, et ce petit jeu continuait depuis des années. Gotham était perdue, submergée par le désespoir et la haine. Évidemment, Batman et son armée d'acolytes s'efforçaient constamment d'offrir un peu d'espoir à la population, mais lorsque les flammes s'éteignaient d'un côté, s'étaient généralement pour mieux se rallumer de l'autre.
Le terrain de jeu était vaste et les cibles potentielles multiples, mais il ne pouvait pas juste se lancer à droite, puis à gauche. Non, il devait réfléchir, préparer, puis attaquer. À ses yeux, chaque pièce devait suivre un mouvement bien précis s'il voulait avoir le pouvoir absolu sur Gotham. Il allait devoir éliminer ses rivaux un par un pour être le seul maître de ce qu'il considérait jadis comme son enfer. Les justiciers autant que les policiers voulaient le voir derrière les barreaux, tandis que les autres leaders criminels voulaient sa peau et tout ça semblait être pour lui une motivation supplémentaire. Parmi ses adversaires, il y en avait un qui le dérangeait particulièrement en ce moment : Bane. En prenant le contrôle des docks, le costaud avait également un certain pouvoir sur les différents marchés de contrebande du Black Mask et sans surprise, c'était une chose que Roman Sionis ne pouvait tolérer.
L'intimidation tentée à plusieurs reprises, Roman devait se faire à l'idée qu'il allait devoir utiliser une autre approche avec Bane. C'est d'ailleurs la raison qui allait le guider jusqu'aux fameux docks en cette soirée pluvieuse. Escorté par plusieurs de ses hommes de main, Black Mask fit le trajet de son bureau jusqu'au véhicule qui l'attendait en bas du bâtiment. Sionis savait ce qu'il devait faire. Si sa stratégie habituelle était d'envoyer des sous-fifres, cette fois-ci, il se présenterait sur place. Il n'y allait pas pour créer un champ de bataille ou pour verser du sang, mais s'il le devait, il n'hésiterait pas non plus.
Silencieux, Sionis regardait son téléphone, communiquant des directives à des hommes qui n'étaient pas avec lui. Il voulait une protection maximale du périmètre, et pour cela, il devait avoir plus qu'une dizaine d'hommes. Le temps n'était pas le bon pour que le Batman se joigne à la fête et s'il fallait contre-attaquer, il se devait d'être prêt aussi. Entre son quartier et les docks, plusieurs voitures s'étaient jointes à la parade. Roman n'y allait peut-être pas avec subtilité, mais il ne serait pas pris au dépourvu non plus. Il était prêt à affronter la musique, prêt à faire face à la brute. Quelques instants plus tard, le véhicule s'arrêta, puis Roman sortit de la cabine et observa le décor qui s'étendait devant lui. Protégé par la horde qu'il avait commandée, Roman se mit à marcher d'est en ouest, s'adressant au comité d'accueil qui s'était dressé devant lui et ses hommes. « Tant de bravoure, messieurs... Rares sont ceux qui osent se placer entre moi et mes objectifs, et encore plus rares sont ceux qui peuvent témoigner de leur exploit. Je ne suis pas ici pour verser votre sang, mais cela viendra assurément... Dites-moi où est Bane. »
CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR Moriarty & Obsidian
Bane
One bad day
Autres facettes : Slade WilsonÂge : 50
Palpitant : Personne n'a pour le moment attiré son attention
Gotham était un fabuleux terrain de jeu. Le crime omniprésent était un cancer qui s'était métastasé avec des effets spectaculaires, l'attaque de Ocean Master avait simplifié le travail de la pègre en isolant la ville du monde extérieur et de potentiels renforts. Rien ne rentrait dans la ville désormais si ce n'était pas voie aérienne ou maritime et peu étaient prêts à risquer de voir un précieux engin aérien pris pour cible par un quelconque fou furieux qui avait mis la main sur un joujou militaire, dieu sait qu'ils étaient nombreux. Qui contrôlait les docks contrôlait de fait une grande partie des ressources stratégiques de cette ville, voilà ce qui avait poussé Bane à se prendre à ce petit jeu de pouvoir local divisant arbitrairement les territoires et les domaines d'activité. S'installer comme un spécialiste des drogues ou de tout autre produit ne l'intéressait pas, il voulait engloutir cette ville sous son emprise, il voulait dicter sa loi, comme il l'avait presque toujours fait. Mais pas pour atteindre un quelconque objectif vague tel que l'argent ou l'adoration des autres, non cette fois-ci, il était après un plus gros poisson, un requin dans un océan de prédateurs. Sa cible était le Batman, mais trouver cet homme ne serait pas aisé, ceux que les criminels traitait souvent comme une figure mythique était rapide, discret et bien équipé. Si Bane voulait accomplir la prophétie vue dans ses songes, si il voulait espérer briser la légende et parader aux yeux de tous avec son corps brisé en guise de trophée, s'établissant ainsi comme supérieur à ceux qui tenaient en estime le chevalier noir, il avait besoin d'informations.
Bane n'était pas stupide, même si il laissait les autres le penser, il savait que le Batman et sa bande de suivants en costumes moulants n'étaient pas n'importe qui, d'obscurs idiots arpentant les rues pour administrer la justice que le GCPD peinait à appliquer, mais cela ne voulait pas dire qu'ils ne seraient pas durs à identifier. Hors pour briser quelqu'un, savoir qui il est est essentiel. Il avait besoin d'informations, et pour cela il comptait bien faire travailler les autres, car il n'avait pas les moyens de couvrir toute la ville, déjà bien occupé à protéger son propre territoire et à punir ceux qui osaient le profaner. Récemment, il avait mis la main sur une cargaison des plus précieuses, une collection d'œuvres d'arts, ses amis du syndicat des dockers avaient trouvés le conteneur il y avait déjà quelques jours. D'abord mis en quarantaine pour soupçon de risque sanitaire, Bane avait fait jouer ses nouvelles relations pour faire disparaître le précieux chargement et énerver suffisamment son propriétaire pour qu'il se manifeste en personne. Une stratégie qui portait enfin ses fruits, Roman Sionis était un homme occupé, mais il y avait entre ces murs de métal une cargaison qui lui était essentielle, une petite collection d'œuvres d'arts pour ses peu scrupuleux clients avides d'ajouter un trésor "perdu depuis longtemps" à leurs salons privés. roman Sionis était surtout un homme qui ne pouvait pas perdre la face, sa réponse serait à la hauteur de ce que Bane attendrait, une démonstration de force, mais il ne cherchait pas la guerre, une guerre serait dommageable aux deux camps. Roman avait de son côté un arsenal et un nombre d'hommes plus que respectables, Bane avait pour lui le terrain et des hommes bien plus effrayés par lui que par l'adversaire, un bain de sang résulterait dans des pertes irremplaçables pour les deux, il comptait là dessus pour trouver un accord, car son rival était avant tout un homme d'affaire.
Un sourire mesquin illumina son visage derrière le masque quand les premiers véhicules pénétrèrent son territoire, il aurait normalement demandé une réponse immédiate et sanglante, mais il préférait pour le moment laissait à son adversaire penser qu'il avait l'avantage, un homme qui se croit en position de force est bien plus facile à manipuler que celui qui est aux abois, aussi il ordonna à ses troupes de dégager le passage puis de sécuriser les points d'accès une fois libérés de la présence des hommes de Sionis, ce dernier maintenait une présence étendue, une tactique qui visait sans doute à éviter que les chauve-souris ne viennent troubler ses plans, un service d'ordre appréciable, on avait jamais assez de soldats pour arrêter de tels empêcheurs de tourner en rond. Il ordonna que soit préparé du rhum et des cigares et se mit en marche, entouré de ses hommes déjà armés jusqu'aux dents. Un comité d'accueil avait déjà préparé le terrain en protégeant l'entrepôt, des dizaines d'hommes pointaient désormais mutuellement leurs armes les uns sur les autres, prêts à l'affrontement, Bane arriva à la porte juste à temps pour entendre les mots de Sionis, la voix d'un homme sûr de lui, la voix d'un homme qui se savait puissant. Son énorme main poussa la lourde porte blindée et la lumière l'aveugla un bref instant, il sentit le froid humide de la nuit Gothamite pénétrer ses vêtements et l'air marin emplir ses narines, il était temps d'entrer en scène, sa voix brisa le silence glaçant qui avait répondu à l'homme au masque d'ébène.
-Nul sang n'a besoin d'être versé Sionis, ni le votre, ni celui de vos hommes.
Entouré de deux colosses qui semblaient presque petits à côté de lui, Bane observa ses gardes s'écarter alors qu'il brisait les rangs. Il leva un de ses mains dans laquelle se trouvait un détonateur et le bruit de plusieurs projecteurs se fit entendre, illuminant un conteneur accroché au bout d'une grue camouflé avant cela par l'épaisse nuit qui régnait, plusieurs pains de C4 étaient attachés autour de ce dernier.
-Et si vous jouez bien vos cartes, les riches gringos qui vous payent n'auront aucun besoin de demander de remboursement.
Il continua son avancée, peu impressionné par les armes qui se braquaient déjà sur lui, son corps visiblement détendu, si Black Mask était aussi intelligent qu'on le disait, il se douterait que tuer Bane serait moins profitable que l'écouter.
-Si j'ai votre pleine attention, permettez-moi plutôt de vous inviter à l'intérieur, un verre de rhum et un cigare cubain seront plus agréables qu'une balle dans la tête, n'est-ce pas?
Fidèle à lui-même, il était certitude, il était confiance. Il se tenait debout face à la horde qui formait un mur de chair à quelques pas de lui. Bien qu'il n'ait pas dû faire preuve d'une grande patience pour obtenir ce qu'il voulait, il savait que rien n'était facile dans la vie, surtout pas à Gotham. Le grincement d'une porte en acier le fit tourner la tête vers la source du bruit. La pluie froide glissait dans son cou, mais encore une fois, Roman ne bougea pas, ne frissonna pas. Hors de question qu'il fasse le premier geste maintenant que sa proie est sortie de sa cachette. C'était un jeu de patience, le premier à bouger, serait aussi le premier à commettre une erreur, qui pourrait être blessante ou même tragique. Roman ne serait pas celui-là. Non. Il ne plierait pas les genoux devant l'adversité.
Sous son masque noir, un léger sourire de dégoût s'était installer lorsque le luchador avait utilisé le nom du personnage que le mafieux s'efforçait à jouer jour après jour. Traumatisme d'un passé très lourd en souffrance qui était encore marquer au fer rouge dans l'esprit de Black Mask. Les iris noircis de Sionis suivaient les moindres mouvements du roi des docks. Il était le maître de son territoire et le maître des événements qui s'y déroulaient. Le bouton rougeâtre dans les mains de Bane avait pratiquement disparu lorsque la lumière des projecteurs s'était allumée pour voler le spectacle, obligeant les hommes sur le terrain de guerre à détourner leur attention vers le conteneur suspendu.
Regard soutenu, il sentait que son envie de dégainer grandissait petit à petit. Venom ou pas, Bane démontrait qu'il pouvait être un joueur majeur dans cette manifestation de haine. Roman laissait échapper quelques petits rires étouffés par le serrement de ses dents. Est-ce que Bane avait seulement une idée de la somme que représentait le fameux conteneur ? Certainement pas, sinon il aurait facilement pu proposer un prix, mais peut-être que l'argent n'était pas sa priorité. C'était du moins ce qu'il laissait entendre par ses propositions rapides. Convaincu de sa victoire, Roman déchargea son arme, suivi peu de temps après par ses hommes. « Deux viendront avec moi, le reste formeront un front commun avec ta garde. Si quoi que ce soit arrive à la marchandise, ce sera une promesse de guerre et le début de ton déclin. »
Sans perdre de temps, le mafieux rejoignit le calme de l'entrepôt. C'était un grand espace disposé de façon à permettre à Bane d'être alerte et prêt à toute attaque. Dans sa tête, il mémorisait les détours, les points de garde, les renforts, les caches, tout ce qui pourrait s'avérer utile si jamais la situation dégénérait. Il n'était pas sur un terrain familier et il devait accorder à Bane l'avantage qu'il avait à ce moment précis. Aussitôt arrivé dans la salle, Roman posa la main sur le verre de la table et le fit aisément tourner entre ses doigts. « Je ne m'attendais pas à un accueil aussi théâtral, mais je dois avouer que la mise en suspens du conteneur était inattendue. J'espère ne pas t'avoir fait attendre trop longtemps... Tu sais, pour que tu puisses avoir ta petite satisfaction. » Il respectait l'effort, mais il ne pouvait s'empêcher de souligner l'évidence. Bane aurait fait quoi s'il n'y avait pas réussit à attirer la présence de Black Mask ? Combien de temps aurait-il attendu avec l'objet suspendu à la grue ? « Alors la petite démonstration était belle, mais dis-moi ce que je dois mettre dans la balance pour obtenir ce qui m'est dû ? Et bien sûr ne plus avoir à refaire ce petit manège.»
CODAGE PAR AMATIS AVATARS PAR Moriarty & Obsidian
Bane
One bad day
Autres facettes : Slade WilsonÂge : 50
Palpitant : Personne n'a pour le moment attiré son attention
Bane pouvait sentir la colère et la menace qui émanait de Roman, il comprenait sans mal la mainmise que cet homme avait sur ses hommes. Des individus tels que Black Mask étaient fait pour diriger les autres, imposer leur point de vue, un mélange subtil d'assertivité et d'autorité naturelle que le natif de Santa Prisca ne pouvait que respecter. Il aimait que ses interlocuteurs ne soient pas des individus faibles, mais des gens capables de lui tenir tête, cela rendait les choses plus intéressantes, plus savoureuses. Pour un homme qui avait grandit dans une adversité inimaginable comme lui, l'idée d'un challenge était une raison de plus de se lever le matin, de profiter de l'existence à son maximum. La réaction de Roman était donc des plus plaisante, il se montrait ouvert à la discussion comme attendu, mais tout en conservant une marge de manœuvre pour ne pas perdre l'initiative, il l'aurait presque admiré si il n'avait pas été aussi sûr de son propre avantage. Il aurait été si facile pour le colosse de briser cet homme, mais ce soir n'était pas le soir ou il se livrerait à l'envie de se mesurer au criminel au masque, c'était un autre qui l'intéressait, celui qui avait instillé la peur dans le cœur de tous les hommes bien plus faibles qui entouraient les deux maîtres du crimes. Le Batman, il savait que Black Mask surveillait les activités du chevalier noir, des informations qu'il utiliserait bientôt à son avantage pour faire ce que personne n'avait réussit à faire : le détruire.
-Tant que vos hommes savent se tenir, ils sont les bienvenus.
Bane fit un geste du bras invitant Roman et ses deux gardes du corps à le suivre, ses soldats s'écartèrent au passage du petit cortège, conscients qu'un seul faux mouvement de leur part signifierait des représailles non seulement des soldats de Roman, mais également de leur propre chef si ils avaient la chance de survivre. Maintenir l'ordre dans les rangs était qu'il savait faire tout comme Black Mask, les deux hommes n'étaient pas si différents que cela dans le fond, ils avaient faim de pouvoir, faim de domination totale sur les autres, tous deux n'avaient pas peur de se salir les mains pour cela. La différence principale résidait dans le fait que Bane avait traversé l'enfer pour en arriver là ou il était, il n'avait pas eut de petite vie confortable comme le riche héritier qu'était monsieur Sionis et en ça il savait qu'il avait un incroyable avantage sur lui, l'un d'entre eux n'avait rien à perdre. La porte s'ouvra sur l'intérieur de l'entrepôt et il le mena vers leur salle de réunion pour le rendez-vous de ce soir, deux fauteuils confortable, une table raffinée et deux verres qui attendait leur contenu enfermé dans une bouteille de rhum dont la qualité était indiscutable, non pas que Bane soit particulièrement attaché au luxe, mais il savait être un hôte plus que convenable quand la situation l'exigeait. Un de ses hommes servit les deux verres à l'arrivée des deux hommes et Roman se mit immédiatement à l'aise pendant que le bois du fauteuil d'en face craqua en dessous de l'imposante masse qu'il devait désormais accueillir. La petite pique de Roman à son encontre ne le fit pas réagir, on ne gagnait aucun combat, physique ou de l'esprit, sans savoir encaisser quelques coups.
-J'ait appris que la théâtralité à son importance, vous aussi, sinon vous ne porteriez pas ce masque.
Il pris son verre et leva un peu son masque pour en boire alors qu'apparut un autre homme de main portant une boite à cigare surmonté d'un briquet à Gaz et un cendrier. Quitte à se montrer plaisant, autant le faire jusqu'au bout. Il posa le verre avec calme, ses immense doigts saisissant un cigare déjà passé à la guillotine qu'il alluma après avoir invité Roman à se servir d'un geste de la main.
-Je peux commencer par vous dire ce que je ne veux pas Roman, je ne veux pas d'une guerre inutile de territoire. Mais vous êtes un homme occupé et je sait que je me suis fait beaucoup d'ennemis, comme tout étranger en tierra nueva. Je tient à changer cela, nous avons tous besoin d'amis, surtout quand les ennemis que nous avons déjà se montrent gênants.
Il pris une inspiration et recracha la fumée épaisse du cigare, ménageant son effet.
-Je parle bien sûr de vos petites célébrités locales. Les bats.
Un sourire cruel illumina son visage à la lumière des lampes crasseuses de l'entrepôt.
-Nous nous porterions tous mieux si ils n'étaient pas dans les parages, mais l'expérience à prouvé que personne dans cette ville n'avait ce qu'il fallait pour cela.
Son regard se perdit dans la fumée, il pouvait encore le voir, son genoux brisant le dos de son adversaire, le laissant agonisant et brisé au sol, la vision promise par ses rêves étranges, cette promesse qui l'avait mené ici, celle d'un combat à sa hauteur, celle d'un ennemi qui représenterait le challenge qu'il avait toujours cherché.
-Mon arrivée va changer cela. Voilà donc ce que je veux, je veux les yeux et les oreilles de vos hommes. Chaque apparition, chaque rumeur, je veux qu'elles me soient rapportées, je veux que savoir ou ils vont et ce qu'ils font. Une fois que cela me sera acquis, vous obtiendrez votre précieux container, ainsi qu'une généreuse compensation pour vous être déplacé ici : un droit de passage privilégié de vos marchandises.
Son regard revint à Roman, fixe et emplit du même sérieux que les mots qu'il avait prononcé.
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