étincelle.
étincelle de feu.
étincelle brillant d’une vive flamme dans le creux de ces iris empli d’une détermination sans faille. détermination qui régit le moindre de tes faits et gestes. elle est maître de tes mots, de ton entrain, de ta volonté. tu n’es pas de ceux qui se plient face à la moindre difficulté. non. tu t’y jettes les deux pieds joints. tu t’y jettes sans demander ton reste et, la plupart du temps, tu n’as nullement besoin d’être sauvé pour surmonter la moindre petite épreuve. autant est-elle présente dans ton quotidien professionnel, qu’elle ne se montre que plus coriace lorsque tes proches, tes plus fidèles proches se retrouvent touchés par un mal que tu te jures d’anéantir avec tes propres armes.

étincelle coupable de cette indépendance prise très tôt.
indépendance liée à un père redoutable, présent à sa manière, mais qui usait de son métier, de son ardeur, de sa vivacité pour te rendre encore plus forte et indomptable.
fille de militaire, une chose était sûre: tu ne pouvais compter que sur toi-même pour te sortir des sentiers les plus battus, pour te défendre sans qu’aucun homme - pas même ton père - ne vienne à ton secours. très tôt, la débrouillardise est entrée dans ton champ des possibles et tu ne recules devant rien pour user d’astuces en temps utile.

la vérité, tu l’as toujours aimé.
le mensonge, tu l’as toujours détesté.
autant que possible, tu t’y refuses et tu ne t’y soumets pas.
cette vérité, autant que faire se peut, tu la dévoiles aux yeux du monde.
un monde vivant dans le plus grand des péchés, ne possédant aucune échappatoire pour se dépêtrer. ton remède? lever le voile. une levée écrite, manuscrite. une levée retranscrite au travers d’une encre indélébile, coulant le long d’une feuille vierge. un entrain démesuré s’installe. corps et âme, tu plonges dans cette vérité pour rendre visible l’invisible. rendre possible l’impossible. un pouvoir qu’autrui n’arrivera à te l’enlever, tant est-il inscrit dans ton analyse génétique.

solaire.
éclat de soleil se reflétant dans les profondeurs de tes yeux bleus azurs.
soleil caressant la douceur de tes lèvres, parvenant à rassurer, réconforter, réchauffer.
tendresse se ressent jusqu’au bout de tes ongles manucurés. tu es capable d’aimer, d’apprécier, de soulager, d’offrir la meilleure part de toi-même à tes proches ; seules personnes méritant cette chaleur humaine que tu ne cesses de perfectionner pour ton âme. une âme bienveillante, généreuse, aimante. c’est ce que tu es. c’est ce que tu seras toujours, autant que ton myocarde battra à du cent à l’heure contre ta poitrine, personne ne te l’enlèvera. cette humanité, tu la cajoles. tu la cajoles encore davantage depuis que ton coeur s’est retrouvé épris de l’âme la plus pure qui soit. tu deviens une personne encore plus bénéfique, mais qui ne perd pas de vue l’essence même de son existence.  protectrice, tu l’es plus que tu ne peux, ne veux l’être. loyale, toute personne peut compter sur toi. néanmoins, personne ne doit avoir le cran de jouer avec ta confiance, qui peut très vite se perdre et s’effondrer.

tes faiblesses, ta hargne et cette lueur déterminante parviennent à les camoufler à autrui.
tu y tiens.
bien trop mise sur le devant de la scène, tu es vulnérable. tu le sais, tu te refuses à ce que ça ne soit utilisé à ton encontre. tu y as travaillé, dur comme fer, pour ne rien laisser paraître. la peur peut se montrer taquine et s’insinuer jusqu’à ces traits lisses de ton visage régi par un dur labeur de vie.

stricte, tu es dure avec tes collègues.
le travail bien fait, tu l’aimes, mais le travail rudement bien mené et lissé jusque dans les détails, tu l’adores encore plus. cela, tes partenaires l’ont déjà appris à leurs dépends. tu peux ne pas être une femme facile à vivre. tu ne l’es pas et c’est, exactement, ce que tu veux laisser paraître, parce que c’est ce que tu es. autant recules-tu devant rien pour ton travail, pour la justice et la vérité, qu’autant tu n’hésites jamais à repousser les limites de tes collègues, qu’en importe les conséquences.

tu ne cesseras jamais de te battre pour ce qui est juste.
tu continueras toujours de semer le trouble, la panique, la crainte et l’inquiétude à tes proches. parce que c’est ce que tu es. tu vis de cette flamme militaire nourrissant tes veines. tu es redoutable autant que tu peux être redoutée dans ta propre valeur, à ta propre hauteur. au-delà des risques encourues, tu promets à l’ange de ton monde de ne jamais dépasser les limites… les tiennes, simplement les tiennes.

l’humanité est maîtresse de tes veines. elle circule tel l’oxygène voyageant dans ton organisme pour nourrir tes petites cellules. élément nourri par le glas d’un père de famille possédant une toute puissance te conférant une force de caractère redoutable. Force de caractère entretenue par des heures d’entraînements au sein d’une base militaire qui ne voyait que la petite fille cherchant à grandir, à s’épanouir et à satisfaire la fierté d’un Général au meilleur de sa forme. Bien que tu n’aies pas été choisi par la sphère méta-humaine pour acquérir des compétences particulières digne d’un don des cieux, il n’en demeure pas moins que ton humanité n’a pas à les jalouser.

pour cause, des facultés, tu en possèdes et non des moindres.

être entraîné par un père militaire confère plusieurs avantages non négligeables. avantages qui se lisent sur un arc de compétences larges. tu as la capacité de pouvoir utiliser des armes à feu telles qu’un pistolet, par exemple. les combats à mains nues, ça ne te fait pas peur. les entraînements enchaînés avec le Général et/ou avec ses collègues t’ont aidé à te perfectionner et à pouvoir mettre à terre un adversaire par quelques prises d’arts martiaux. te défendre, tu sais le faire, bien en peine ceux qui se persuadent du contraire.

l’écriture.
l’écriture régit à l’intérieur de cette âme se battant sans cesse pour la vérité.
la répandre, la révéler au monde entier, qu’en importe le prix à payer.
c’est elle, ta plus grande force.
puiser au plus profond d’une plume dont l’encre jaillit produit des effets miraculeux et inattendus. effets qui oscillent inspiration et création. deux éléments qui se rejoignent pour ne former qu’un et t’offrir une puissance créative inégalable. ce don, tu l’as travaillé, tu l’as choyé depuis ton entrée dans cette adolescence où tu démontrais déjà une volonté de fer.
écrivaine invétérée, intrépide journaliste, tu ne sors jamais sans tes fidèles alliés: dictaphone, calepin, stylo à billes et appareil photo. un équipement primordial et essentiel si on souhaite mener ses investigations de terrain à bien.

en outre de cette profession de coeur, tu possèdes une garde-robe centrée sur l'infiltration que tu mènes souvent pour tes enquêtes. meuble contenant bien trop de déguisements pour ces infiltrations clandestines que tu mènes d’une main de maître, parvenant toujours à satisfaire tes ambitions, pour le bon vouloir de la vérité et de la justice.

le langage des mots ne te fait pas peur.
tu as toujours eu un apprentissage relativement aisé.
dans ton arc de compétences, le multilinguisme a trouvé sa place. compétence t’aidant dans bien des missions de ton quotidien journalistique.

dernier point, et non des moindres, tu es ta propre faiblesse.
n’ayant pas peur du danger, tu te faufiles, tu te rues vers celui-ci sans compter sur les conséquences que cela peut engendrer. l’adrénaline peut t’empêcher de te faire ressentir la douleur qu’une blessure peut provoquer. tu es une dure à cuire et ton âme peut te mener à ta perte. toutefois, ton autre point faible peut se résider et se tourner vers ta famille. pour elle, tu te jetterais corps et âme dans le feu de l’action, qu’en importe la lucidité.

❯ De quelle Terre provient votre personnage? Si votre personnage vient du multivers, où se situe-t-il sur le spectrum de ses souvenirs?
Il n’existe qu’une seule et même réalité pour laquelle tu vis et envers laquelle tu continueras de vouer ton existence. Une même réalité possédant des aléas qui deviennent un peu plus compliqués, mais qui ne renforcent que ce lien de combativité que toi, fille de militaire, a su cultiver par delà les années. Les quelques mauvais rêves que tu peux avoir n’entrent pas en ligne de compte de ce tumultueux multivers. Quand bien même cette entité t’intrigue, pour une fois, tu t’en tiendras à calmer cette ardeur, cette curiosité maladive pour ne pas y mettre un pied trop plein. Ton esprit t’appartient. Ton corps spectral, ton enveloppe corporelle, ton âme, une trinité que tu ne partageras à personne et dont le contenu te sera exclusif.

❯ Pseudo : shining heart.

❯ Pronoms: elle/she.

❯ Pays: belgique.

❯ Avez-vous l'âge de la majorité: non, je mange toujours de la panade à la cuillère, comme les petits bébés.    

❯ Fréquence de connexion : passage quotidien, en terme de moyenne, 4j/7.

❯ Autres comptes : il n'existe pas encore.  

❯ Hypothétiquement, acceptes-tu de recevoir un aléa du destin ? sans nul doute, oui.      

❯ Un dernier commentaire?: plaisir immense que de retrouver l'univers dc ainsi que ces anciens partenaires venant de GAU, vous êtes les meilleurs            

nothing is more important
than family

Gouttelettes s’échappent d’iris, s’écoulent le long de deux joues rosées. Gouttelettes humides peinant à s’afficher, aux yeux de tous.  me forte qui ne réalisait pas la perte engendrée au sein de cette famille endeuillée. Elles sont discrètes. Elles sont faibles. Parce que tu dois demeurer forte. Demeurer forte pour soutenir ce père perdu et endolori. Demeurer forte pour cette petite soeur ne méritant pas la perte d’une mère. Une seule et unique mère. Ella. Maman. Un terme que tu ne prononceras plus. Plus pour l’appeler. Plus pour accourir vers elle en rentrant de la base militaire. Plus pour reposer ta joue contre son épaule réconfortante et rassurante. Et sa voix… Cette voix... Éternelle. Éternité qui ne s’échappera pas dans l’oubli. Tu t’y refuseras. Pilier d’une famille évanouie dans les songes, pour vivre une vie infinie et sans fin. Mais pilier parti beaucoup trop tôt, merde de maladie. Le monde, tu lui en veux. Tu lui en veux de lui avoir volé la seule personne signifiant tout pour toi. La seule personne capable de te comprendre sans que tu n’aies besoin de l’expliquer.  « Lo’... » Cette intonation te sort de cette torpeur installée dans cette pièce où tu as pris pleine possession. Pièce où maman avait prononcé ses derniers mots, avant un échappatoire urgent vers le milieu médical. Intonation douce, mais troublée par des sanglots encore bien trop frais. Yeux clignés, mèche de cheveux remis derrière l’oreille, larmes effacées d’un revers de main, ton corps se tourne pour ouvrir tes bras, mimant, sommant à cette cadette de se réfugier contre toi. C’est ce qu’elle fît. Elle se précipite, se rue, se niche dans tes bras, tête enfouie contre son épaule. Pression relâchée, émotions en branle, tu la serres fort contre toi. Tu la berces. Tu chantonnes quelques vers dans le but de la calmer un peu plus. « Ça va aller…  » Seuls termes s’extirpant de tes lèvres, sous une voix quelque peu cassée. « Ça fait déjà quatre semaines, Loïs… et papa… Qu’est-ce qu’on peut faire pour l’aider…? » Le Général. L’alcool a été sa nouvelle meilleure amie. Une alliée envers laquelle il éprouve beaucoup de difficultés pour s’en défaire. Il n’accepte pas la perte de sa femme. Vous non plus. La raison, il ne veut pas l’entendre, ni l’admettre. Lucy se recule de ton étreinte, visage baissé vers cette vision brisée par les larmes. « Lui laisser le temps… et être là pour lui… quand il en aura besoin… Mais, pour le moment… » Tes doigts délicats se reposent contre ses joues, incitant à tes phalanges de faire disparaître cette humidité présente. « Il faut penser à toi… Je te propose d’aller faire une petite virée shopping. Maman aurait aimé qu’on fasse ça… au lieu de pleurer sa disparition… » Des mots soufflés dans un souffle perdu. Le coeur est meurtri. Il a mal. Il souffre, mais tu ne le montres nullement. C’est un sourire qui s’affiche sur tes lèvres rosées. « File te préparer… Je t’attendrai à la porte d’entrée d’ici dix minutes. » Un baiser sur la joue. Une étreinte chaleureusement fraternelle et la cadette s’évanouit en disparaissant, te laissant seule dans cette grande pièce où votre mère aimait passer la plus grande partie de son temps. Tu te rapproches d’un meuble où repose un cadre photo. Salive difficilement ravalée, ton sourire perdure. « Je ne t’oublierai jamais, maman… » Un doigt glissant sur la surface de cette photo, tes paupières se ferment, avouant à l’être perdu ton puissant amour pour lui…

determination,
the key to success

Discrétion. Discrétion est de mise. Essentielle. Vitale. Un seul but à atteindre. Un seul but pour arriver au sommet, pour arriver à ce point culminant qui permettra à ta jeune grandeur de séduire le coeur professionnel de ce prodigieux rédacteur-en-chef. Premier essai, un véritable échec. Le mensonge n’est pas quelque chose d’inné chez toi et tu as voulu prendre les taureaux par les cornes pour, à la limite, exiger un poste de la part de Perry White. Suscitement d’une colère évidente sous la révélation d’une vérité par une petite soeur incapable de garder sa langue. Oui, tu as essuyé un échec. Oui, tu en as voulu à ta soeur, mais pas pour très longtemps. Aubaine trouvée sous l’énoncé de plusieurs bruits de couloirs, tes pas ont décidé de te guider vers le premier danger de ta carrière. Luthor. Juste un seul nom. Le nom qui réussit à prendre de la valeur au fur et à mesure de la croissance de sa notoriété. Seul être de Métropolis méritant que tu prennes le risque, du haut de tes quinze ans, pour le prendre à l’assure et trouver des fichiers prouvant une quelconque culpabilité. Des précautions, tu en as pris. Les choses, tu ne les fais pas à moitié. T’introduire à l’intérieur du système informatique des locaux de LexCorp a presque été un jeu d’enfant - si un tant soit peu tu avais été capable de capter la notion même d’un piratage aussi sophistiqué -. Jeu d’enfant car un abruti avait zappé de couper sa connexion. Comme quoi, même Luthor ne savait pas s’entourer des meilleurs. Jeu d’enfant car, en plein milieu de nuit, personne ne risquait de te choper. Tu as fait en sorte d’éviter chaque caméra de surveillance et de te vêtir tout de noir pour ne prendre aucun risque. Alors que tes yeux demeuraient rivés sur l’écran de l’ordinateur, c’est une montée d’adrénaline que tu ressens dans le creux de tes veines. Une adrénaline car tu le sens, tu le sais, ce que tu peux découvrir te permettra d’avoir cette fameuse place au Daily Planet. C’est ton objectif, ton envie première! Démarrer ta carrière de journaliste auprès du grand Perry White. Tu ne le diras jamais à voix haute, mais tu le considères comme une véritable image à suivre dans cette lourde profession. Autant que faire se peut, ce job, tu l’auras, preuve en est de cette clé usb insérée dans l’une des ports de cette tour d’ordinateur. Tu regardes le pourcentage du transfert des fichiers, le coeur palpitant. « Allez… Grouille-toi… » Le creux de ton ventre se serre. Et il se serre encore davantage sous cette voix masculine qui s’élève dans cette pénombre effrayante. « Tiens donc… Une petite peste qui veut se la jouer maligne, hein… » Tu n’as pas le temps de dire, ni de faire quoique ce soit, que tu te retrouves à terre. Lex Luthor t’a mis une belle rouste, superbe façon pour lui de te calmer, de te mettre hors d’état de nuire, mais surtout, de t’éviter de transmettre ces informations secrètes au Daily Planet ou encore à toute autorité compétente. Rouste donnée, l’homme disparut aussi vite, emportant l’objet qui aurait offert une place toute parfaite au journal le plus prestigieux de Métropolis. « Outch… » Minutes? Heures? Tu l’ignores. Tout ce que tu sais, c’est le mal de tête survenu ainsi que la blessure dessinée sur ta lèvre supérieure, à la limite de ta commissure. Tu ne demandes pas ton reste et, dès ton retour à la réalité, tu déguerpies.

« Lane! » Voix tonitruante d’un homme expérimenté qui s’éveille. Un éveil qui laisse transparaître un semblant de lueur étincelante dans le creux de ses iris. « Tu tiens vraiment à intégrer mes équipes? » L’excitation, la palpitation naissante, tu ne la montres pas. Tu prends tous les efforts de ce monde pour ne pas sauter en l’air sous les prochains mots qui t’attendent. « Je suis prête à tout pour ça, Monsieur White. » « Oui, c’est ce que j’ai remarqué. J’ai entendu, j’ai appris cette effraction chez LexCorp.  » Yeux détournés, fin rictus au coin de tes lippes, tu caches bien cette satisfaction ressentie, malgré le final cuisant. « Je vais te tenir à l’oeil. L’audace employée mérite récompense. » Sérieux, ferme, il se rapproche de toi. Il tend une main vers ton corps. « Bienvenue au Planet, Lane. »

Do whatever you think is best.
I trust you.

Symbole d’espoir. Une lettre. Une rencontre. Un homme. Un seul être capable d’avoir toute ton attention. Seul être responsable de ta survie sur le sol canadien.

Tomber amoureuse. Une équation inconnue. Une exploration que tu ne t’aies pas donné la peine d’approfondir, comme les autres jeunes filles de ton âge. L’amour est un phénomène paradoxal dont tu n’en as jamais véritablement compris le sens. Des flirts, tu en as eu. Des relations plus qu’amicales, tu en as connu. Passer le cap du dessous de ceinture? Possible. Mais être choisi par la flèche de Cupidon, pas le moins du monde. La luxure, la passion, tu n’as pas de temps à y accorder. Ton travail surplombe largement ce fait. Ce même travail qui t’a guidé vers cette contrée lointaine de l’Amérique. Le sol canadien. Sol où un vaisseau a été découvert, un vaisseau d’une origine inconnue par l’humain. Tu es curieuse. Tu es avide de connaissances. Tu as soif d’aventures. Attendre que l’on te dise de quoi il en retourne? Très peu pour toi. Si bien que tu as attendu sagement la tombée de la nuit pour explorer cette grotte reposant un trésor inestimable. Tu as été attaquée par une technologie t’étant inconnu. Une attaque où la blessure offerte sur ton ventre est telle que tu en aurais pu y laisser la vie. Sauf que le destin en a décidé autrement. Lui. Un homme. Un homme venu de nulle part. Lui-même qui t’a sauvé la vie d’une manière qui t’avait été totalement surprenante. Une cautérisation parfaite réalisée à l’aide de ses yeux. Un regard où des lueurs rouges s’en surviennent. Le mal, la douleur, tu l’as divinement bien ressenti. Mais ce que tu as ressenti surtout…? L’adrénaline, l’envie profonde de découvrir l’identité de ton sauveur.

Une découverte où tu as rencontré l’homme se dissimulant derrière ces capacités incroyables. Un homme habitué à camoufler ses traces, mais dont la femme, la journaliste que tu es ne lésine sur aucun moyen pour parvenir à ses moyens. Cet homme est devenu plus qu’un sauveur à tes yeux. Il est devenu un allié. Il est devenu un partenaire, mais aussi celui même partageant désormais ta vie. Clark est celui pour lequel ton myocarde n’a eu aucune difficulté à se laisser charmer, à se laisser séduire et à tomber amoureux. L’amour, tu en as découvert le sens lorsque tes yeux se reposent sur ses paupières. L’amour, tu en as saisi la signification lorsqu’il se rapproche et t’enlace de ses bras forts, seuls capable de te réconforter et de te sécuriser. Il est absolument tout pour toi. Pour lui, tu serais prête à faire n’importe quoi pour le sauver autant de l’humain que de l’extraterrestre. « Ce n’est pas un ‘S’... » Regard perdu dans le vide, sourire tendre esquissé sur le coin de tes lippes, ton index se repose sur ce costume que tu tiens dans le creux de tes doigts, alors que tu t’apprêtais à ranger ce précieux trésor dans son armoire. Première interview dans un contexte quelque peu troublant. Première interview où tu as eu la joie d’en apprendre un peu plus sur ses origines, à cette époque où tu connaissais, brièvement, l’homme derrière le costume. Première interview où tu es la seule à lui avoir donné ce nom avec lequel chaque personne s’acharne à l’appeler. « Superman… » Un fin mordillement de lèvre inférieure camouflé sous ce même sourire précédent, tu serres contre toi ce tissu inestimable avant de le ranger, pour de bon cette fois-ci. « Clark? » Le bruit retentissant de la porte d’entrée se fait entendre. Tu quittes votre chambre pour descendre les marches d’escalier et te rendre sur le hall d’entrée. C’est un journaliste tout bonnement expérimenté qui surgit face à toi. De toute sa grandeur, le sourire qu’il t’offre réussit à apaiser tous les maux et à réchauffer ton cœur. « Tu ne penses jamais à garder tes costumes dans ta Forteresse? Ils y seraient plus à l’abri… Tu sais… Au cas où on viendrait à fouiller notre immense demeure… » Souffles-tu de ton habituel sourire, pas te rapprochant de lui, lèvres qui se reposent sur les siennes en guise de chaleureuse salutation de vos retrouvailles. « Je tâcherai d’y penser… mais c’est plus pratique qu’ils restent ici, tu ne crois pas? » Il a raison et tu ne tardes pas à le lui faire savoir à l’aide de ton rictus et de ton sourire. « Bon. Je sais que nous sommes tous les deux pris par nos obligations. Superman est overbooké avec la Ligue, le monde et tout le tatouin, mais… » Alors que tu faisais dos à lui, tu te retournes après que vous vous soyez retrouvé dans le salon. « Les préparatifs du mariage. C’est important qu’on y pense, Smallville. Et tu sais aussi bien que moi que je ne suis bonne en organisation qu’avec le journal…  » Il soupire en détournant les yeux, essayant de ne pas souffler un léger rire. « Sérieusement, Clark… Il faut que tu m’assures que rien ne pourra nous empêcher de…. » Tu te tais dès lors que tu sens la puissance de ses mains à la fois douces et fermes se reposer sur le sommet de tes avant-bras. « Loïs… Rien ni personne ne m’empêchera de te dire oui aux yeux de nos amis, de notre famille. » Regards entendus, qui se soutiennent. « La présidentielle de Luthor m’est incompréhensible. J’ai un mauvais pressentiment, Lo’... Je me rends compte m’y soumettre plus que je ne le devrais sans doute…. Superman ne peut rien faire, Clark oui… » Etreinte enfouie dans les airs, ce sont tes mains qui viennent se reposer sur ses mains. « Maintenant que tu l’évoques, je te trouve un peu trop obsessionnel avec lui… Et je ne vais pas te jeter la première pierre, oh que non… » Tes doigts se serrent contre les siens. « N’oublie pas que je suis là. Je suis là pour t’aider avec Luthor. J’ai plus d’un tour dans mon sac avec cet énergumène… Mais, surtout… ne perds pas de vue ce que fait Superman à longueur de journée et ce qui m’a fait tomber amoureuse de toi…. » Vos doigts s’entrelacent désormais, sous cette bague de fiançailles caressant le doigt de ton fiancé. « Cette bonté… Cette grandeur d’âme que tu possèdes…. Cette pureté… Ne le laisse pas te la voler. » Une précision essentielle lorsque tu sais à quel point Luthor agit sur le quotidien de Clark ces temps-ci. Il ne te dit pas tout le concernant et tu n’en as pas besoin, car tu le vois, tu le vois parfaitement bien. Le monde a connu de terribles maux. La fureur du roi Atlante l’a plongé dans un chaos sans précédent. La Ligue de Justice a dû recourir à de nombreuses tâches pour remettre à flots le monde des hommes. Clark, plus que quiconque, a dû fortement s’appuyer sur Superman pour perpétuer ce message d’espoir qu’il instaure depuis sa toute première apparition. Tu aurais bien voulu le convaincre de te laisser Luthor: il ne t’écoutera pas. Autant que toi tu serais sourde s’il te le demandait. Luthor est votre sujet de conversation principale. Il est hautement sur ta ligne de mire, indépendamment de Clark. Tu tiens à mettre un terme à ce parcours de Président. Ton statut, ta notoriété, ton tempérament, tant de possibilités acquises pour le mettre à mal. Mais surtout, tu ne perds de vue l’homme qui régit ton âme et ton coeur. Tu ne veux pas le perdre. Tu veilles sur lui, toujours. Et ce, même si tu dois recourir à des montagnes de difficultés pour y parvenir.