Montoya avait toutes les qualités pour être une policière des plus compétentes : droite, honnête, intelligente, incorruptible et solide. Volontaire et engagée, elle n’hésitait pas à faire passer en avant son boulot risquant sa santé physique et morale pour remplir sa mission. Beaucoup de ses camarades ne la voyaient comme une casse-pied, une première de la classe trop fière et secrète dont la chute serait particulièrement violente… et ils ont eu raison.

Après son départ de la police, Renée se sentit brisée – et elle l’était objectivement – , ses côtés les plus sombres se mirent à diriger sa vie ou plutôt tentèrent de la rendre encore plus difficile. Elle sombra dans l’alcoolisme, la dépression la plus noire poussant jusqu’au pire extrême, mais c’est sa fierté et son besoin d’aider les gens et propager la justice qui l’aidèrent avec un coup de pouce venant de l’extérieur.

Maintenant, elle vit toujours sur le fil du rasoir, voguant entre les moments où elle est de nouveau la femme éprise de justice, volontaire et prête à tout pour aider ceux qui en ont besoin, ainsi que de trainer les méchants devants ce qu’il reste de justice légale dans ce bas monde… et ceux où plus rien ne va, où la bouteille est son seul ami, sa seule perspective et où tout devient plus sombre.