Ambitieux: Roman est un homme qui voit grand et qui désire toujours plus que ce qu'il a déjà. Cette facette de sa personne l'a mené jusqu'où il est présentement. Leader incontesté d'un des plus gros gang criminels de Gotham. Désormais qu'il contrôle Park Row, il désire rien d'autres que de prendre les autres quartiers de la ville du crime et ainsi devenir le roi de Gotham.

Arrogant : Il a une haute opinion de lui-même et se soucie peu de ce que valent les autres. Pour lui, personne ne peut réellement rivaliser avec lui et il ne craint pas de le faire savoir dans sa manière d'approcher les autres ou dans sa façon de répondre. Roman est centré sur lui-même, ses besoins et ses possessions, et seulement ensuite peut-il penser aux autres ou à leurs sentiments, bien que ça l'importe peu ou pas.

Aromantique : Pour lui, la romance et les sentiments amoureux n'existent pas. Mis à part pour ses possessions, il n'a jamais éprouvé le moindre amour. Est-ce simplement parce qu'il n'a pas encore rencontré la bonne personne, ou bien est-ce un effet pervers ancré dans son esprit dû au manque d'amour et d'affection que ses parents lui ont offert durant sa jeunesse ?

Astucieux & Intelligent: Quelle que soit la technique qu'il doit utiliser pour arriver à ses fins, il parvient généralement à la faire fonctionner. Il est conscient de ses ressources, il est un bon stratège, et sait utiliser ce qu'il a sous la main pour obtenir ce dont il a besoin.

Belliqueux : Sa mentalité et son amour pour la guerre font de lui un fils d'Arès. Roman est engagé dans une guerre sur tous les fronts et n'a aucune intention de s'arrêter. Que ce soit Batman, Catwoman ou même les autres leaders de gang de criminels qui opèrent dans les différents territoires de Gotham, Roman n'a pas peur d'ajouter des noms à sa longue liste d'ennemis. Son arrogance le pousse à croire tellement en lui et en ses succès qu'il est convaincu de toujours sortir vainqueur des guerres qu'il mène.

Brutal & Violent : Roman est souvent perçu comme un homme violent, que ce soit dans ses méthodes de persuasion ou dans les combats qu'il livre. Son franc-parler peut également le rendre brutal dans ses propos envers les personnes qui l'entourent, et il se soucie peu de blesser les gens.

Charismatique : Bien que sa façon d'être devrait normalement repousser les gens, parfois c'est tout le contraire qui se produit. Roman possède un charisme naturel et l'utilise comme un outil pour obtenir ce qu'il désire. Son charisme lui permet également de garder un certain contrôle sur les sbires qu'il emploi ici et là dans ses manigances.

Colérique & Impulsif : Il n'est pas l'homme le plus patient, et cela se remarque facilement. Black Mask peut être calme une seconde et en colère la seconde suivante. Ses réactions sont imprévisibles, ce qui le rend également impulsif. Il réagit au quart de tour et n'hésite pas à sacrifier des pions dans la grande partie d'échecs qu'il joue avec les autres. Parfois, il sera même le bourreau de ses propres hommes s'il juge qu'ils l'ont trompé ou s'il considère qu'ils ne sont plus nécessaires.

Influent, Persuasive & Sadique : Son rôle de leader prouve qu'il est capable d'être un homme influent et si ce n'est pas suffisant, il connait plusieurs façons d'arriver à ses fins. Roman n'hésites pas à faire souffrir les gens qui s'opposent à lui ou encore leurs proches afin d'obtenir ce qu'il convoite réellement.

Manipulateur : Il n'est clairement pas digne de confiance et sait se servir de son argent ou de son influence afin de manipuler les gens. Grâce à son influence dans la ville de Gotham, il a réussi à obtenir une arme d'une valeur inestimable. Cette arme lui a aussi permis d'éliminer une concurrence qu'il considérait dangereuse et dérangeante. Il aime se plonger dans la tête des gens et dans leurs désirs, et il n'hésite pas à leur faire croire qu'ils auront ce qu'ils veulent s'ils coopèrent avec sa façon de faire. Il nourrit les gens d'espoir avant de le leur arracher sans scrupule.

Narcissique : Pour lui, il n'y a personne de meilleur ou d'équivalent à lui, et cette conviction est profondément ancrée en lui. Il est convaincu d'être le meilleur, et cela ne changera jamais.

Possessif : Il est extrêmement possessif, considérant que tout ce qui lui appartient lui revient de droit, qu'il s'agisse d'objets ou de personnes. Il manifeste cette attitude avec une certaine personne de sa gang, qu'il considère comme une de ses possessions les plus précieuses. Il estime que c'est grâce à lui qu'elle est ce qu'elle est aujourd'hui, et qu'elle doit sa vie remplie à sa présence.

Roman Sionis n'a rien d'un surhumain. Il n'a ni la force d'un dieu, ni la vitesse. Comme tous les mortels de cette planète, il est vulnérable aux maladies, à la vieillesse et bien sûr aux blessures causées par toutes sortes d'armes.

Reconnu comme l'un des leaders les plus redoutables de Gotham, Sionis possède des compétences aiguisées dans l'art de la torture et de l'intimidation. Bien qu'il soit un bon combattant, il préfère généralement laisser ses hommes de main faire le sale travail. Il est également compétent dans l'utilisation des armes à feu et des armes blanches.

Ses talents de businessman lui permettent de contrôler d'une main de fer les différents commerces de contrebande dont il a le contrôle. Ses connaissances de la ville lui donnent souvent un ou même deux coups d'avance sur ses rivaux.

Sa réputation le précède, ce qui lui permet d'avoir le bras long dans la cité du crime et d'utiliser son influence pour obtenir ce qu'il désire.

❯ De quelle Terre provient votre personnage? Si votre personnage vient du multivers, où se situe-t-il sur le spectrum de ses souvenirs?
Il est né sur cette terre et ne démontre aucune indication d'avoir été affecté d'une façon ou d'une autre par la dominance de l'Anti-Monitor.

❯ Pseudo : Obsidian ou Kingofthe7Seas sur le discord.

❯ Pronoms: Il.

❯ Pays: Still from Canada.  

❯ Avez-vous l'âge de la majorité: Mon corps me rappelle jour après jour que oui.  
❯ Fréquence de connexion : Je passe tout les jours sur le forum.  

❯ Autres comptes : Arthur Curry, le roi d'Atlantis.  

❯ Hypothétiquement, acceptes-tu de recevoir un aléa du destin ? Totalement, il faut bien rajouter de l'action et du challenge.  

❯ Un dernier commentaire?: Ce forum me remplis déjà d'un bonheur incroyable et je suis tellement content de m'y sentir à la maison.    

Chapter I : The dark tale

Toutes les histoires ne commencent pas bien et ne se terminent pas bien. Celle du jeune Sionis était déjà vouée au calvaire avant même qu'il ne pousse son premier cri. Indésiré par ses propres parents, ceux-ci avaient décidé de mener l'accouchement à terme afin d'éloigner les regards et les médias. Un avortement aurait pu être mal vu et ils ne voulaient pas risquer de ternir leur image dans les hautes sphères de la société Gothamites. C'est dans une aile séparée de l'hôpital général de Gotham que le jeune Roman est venu donc au monde, le 14 février 1978. Déjà malchanceux de naitre dans cette famille, les malheurs du jeune homme commencèrent rapidement alors qu'un des médecins l'échappa malencontreusement sur la tête. Si le sang qui coulait légèrement de la tête du bambin aurait dû crée l'hystérie chez les parents, c'est plutôt vers les docteurs que l'attention ce tourna. Les premiers mots de Charles Sionis ne furent pas ceux d'un père fâché par la situation, mais plutôt ceux d'un homme inquiet des chances que cette histoire sorte de la chambre d'hôpital. Cet épisode a été le premier d'une série d'autres incidents qui ont eu lieu pendant l'enfance de Roman et à chaque fois, les parents de celui-ci étouffèrent l'affaire en utilisant du chantage et de l'argent pour éviter de nuire à leur réputation parfaite qu'ils essayaient de projeter auprès de la société de Gotham City. Un peu comme la tendance qu'ils avaient entreprise depuis la date qui avait réellement changé leur vie, les couples Sionis prenaient bien soin de leur fils sous les feux des projecteurs. Cependant, cet amour n'était qu'une facette et les masques tombaient rapidement lorsque la compagnie disparaissait. C'est alors que les coups que le jeune Roman avait épargnés pour ses erreurs se retournaient contre lui. Une vie à grandir dans un enfer qui le rapprochait jour après jour du monstre qu'il serait plus tard. Persuadé que c'était de sa faute, le jeune Roman tenta de trouver une façon de se changer en utilisant des masques, puis il entreprit une collection qui le suit encore à ce jour. C'est derrière des masques qu'il camouflait alors son visage en espérant attirer un autre type d'attention provenant de ses parents, mais peu importe la facette qu'il présentait, le résultat demeurait toujours le même.

Chapter II : You broke my body, but not my mind...

Si les années passèrent, les mauvaises habitudes de ses parents ne changèrent pas. Toujours utilisé comme souffre douleur pour son père, Roman commença à s'opposer de plus en plus à ce dernier. Destiné à devenir un pilier du crime organisé, le jeune Sionis marquera la chute de ses parents comme étant son objectif principal, mais en vain. Peu importe sa tentative ou encore son méfait, son père était toujours là, prêt a le faire chuter en premier, couvrant toujours les histoires de fils. À force de les affronter et de perdre la face à chaque fois, Roman commença a chercher une façon détournée pour s'attaquer à ses parents. C'est suite à une nouvelle valse de coups qu'il trouva l'idée parfaite. S'il ne pouvait pas les faire chuter d'une manière criminelle, alors il le ferait en récupérant tout ce qu'ils possédaient. Dégoûté par son propre plan, Roman entrepris un virage complet, devenant pratiquement un adolescent modèle aux yeux du publique. Il décida même de suivre les traces de son père en débutant ses études pour devenir un homme d'affaire. C'est toujours en gardant le plan qu'il s'était dressé qu'il fit ses études, encaissant de moins en moins les coups de son paternel. Après, peut-être que ce n'était que l'effet d'une présence moins accrue dans la résidence familiale ou peut-être que Charles Sionis commençait à craindre ou voir même respecter son fils. Peu importe ce qui était la raison, Roman ne cherchait pas à la comprendre. Il avait fait son idée et plus rien n'allait l'arrêter. Durant ses années à l'université de Gotham, Roman battit son lot de connaissance dans divers domaines, puis il finit par obtenir son diplôme, pouvant ainsi passer à la prochaine étape de son plan.

Chapter III : It's all part of the plan.

Une fierté ? Impossible. C'était tout simplement impossible que ses parents soient réellement fier de lui, après tout, il n'était rien d'autre qu'un autre trésor dans le coffre-fort familiale. Cependant, Roman connaissait bien les ordures qu'étaient ses parents. Il savait qu'un diplôme résulterait d'une façon ou d'une autre en une petite fête ou plutôt en une occasion de rassembler une bonne partie de la haute société de Gotham. L'accomplissement n'avait rien d'exceptionnel en soi, mais toutes les raisons étaient bonnes pour eux de faire la fête. La soirée ce déroula comme Roman l'avait escompté, puis Charles Sionis s'empara du micro, annonçant finalement ce que le jeune Sionis attendait. Sourire aux lèvres, mais dégoût en tête, le paternel de Roman annonça la nomination de Roman au titre de vice-président de Janus Cosmetics, la compagnie familiale. Des mains serrées à droite, puis à gauche. Des photos prisent ici et là. La soirée tira finalement à sa fin, puis Roman mis finalement en action la dernière partie de son plan machiavélique. Bien installé dans le grand bureau de son père, un masque posé contre son visage, Roman attendit le retour de son géniteur. « Des résultats sur un putain morceau de papier ne veulent rien dire imbécile, tu ne vaux rien et tu ne dirigeras jamais Janus. T'as un titre désormais, je te l'accorde, mais ne pointe pas ta sale gueule au bureau... » La voix de l'homme s'arrêta lorsqu'il aperçut ce qui camouflait le visage de son fils. « Veux-tu bien retirer ce putain de masque sale connard. » Roman ce leva, puis confronta son père. « Tu crois que ton masque me fait peur ? Tu crois pouvoir me tenir tête maintenant ? » Charles Sionis parlait, mais les réponses ne sortaient pas de la bouche de son fils. Non Roman était d'un calme déroutant, jusqu'au moment où il ne l'était plus. Sans avertissement, il entreprit sa revanche en faisant pleuvoir les coups sur l'homme qui lui faisait face. Tout ce qu'il avait à sa portée devenait une arme contre celui qui l'avait tant fait souffrir. Les genoux de Charles finirent par fléchir, puis Roman l'envoya au sol. Le masque blanc sur son visage était rendu rouge sang. Son père inerte au sol, c'était désormais le tour de sa mère de payer. Elle reçut le même sors que son mari, terminant inconsciente au sol. Une fois cette partie de sa vengeance prise, Roman récupéra les choses qu'ils auraient possiblement besoin, avant de mettre le feu à la maison familiale, masquant l'incendie pour le faire paraitre comme un accident, prenant même soin d'endurer des brûlures afin d'être plus crédibles aux yeux des enquêteurs.

Chapter IV: They're dead, but I'm finally alive.

Finalement, débarrassé de ses parents, Roman pouvait débuter sa nouvelle vie. Le nouveau président de Janus Cosmetics apprit à ses dépens la façon dont son père avait bâti l'entreprise, lorsqu'il reçut la visite de Carmine Falcone, le mafieux le plus redoutable de Gotham. Falcone était venu lui expliquer la marche à suivre, mais Roman tenta de jouer au plus malin en exigeant une partie des parts dans les trafics illégaux de Falcone. Sionis finit par plier devant les exigences du mafieux, puis commença à nourrir une rage envers lui. Roman finira par se promettre de faire payer le parrain. Sous sa gouverne, Janus devint de plus en plus prospère, jusqu'au jour où tout s'effondra. Une campagne de publicité bien faite, puis un produit révolutionnaire, que demander de plus pour remplir encore plus les coffres ? Tout semblait parfait, mais Sionis n'avait pas calculé le facteur Joker. Le criminel notoire profita du lancement du nouveau produit pour y ajouter sa propre drogue, puis la campagne fut ternie par plusieurs morts causées par le nouveau produit. Forcé de faire face à la musique, Roman dut vendre l'entreprise familiale. Détruit par cette défaite, Roman perdit la tête devant le miroir de sa résidence. Masque après masque, il en essaya de nombreux pour trouver celui qui lui ferait oublier l'échec qu'il était. C'est finalement au fond d'une bouteille qu'il réalisa que la réponse à ses questions ne se trouvait pas dans sa collection. Décidé à en finir avec lui-même, il se rendit sur la tombe de ses parents. Pelle à la main, il déterra le cercueil de son défunt père avant de l'ouvrir. « Depuis ma naissance, tout ce que tu as fait, c'est me guider vers ce jour, vers cette mort. Je veux que tu me regardes quand je vais presser la gâchette. » Fusil contre la tempe, le moment était venu pour lui de rejoindre le pays des morts, mais une voix l'interpella. « Qui est là? » Il était seul, personne n'avait accès à cet endroit. Ses yeux cherchaient la sortie pendant une seconde. « Tu comptes réellement abandonner ? » Son rythme cardiaque augmenta, puis Roman tourna l'arme pour la pointer devant lui. « Qui est là? » Il pouvait sentir le stress l'envahir. Il sentait la goutte de sueur lui couler le long du cou. « Tes parents avaient raison, tu n'es rien d'autre qu'un putain de lâche, une nuisance. Tu devrais te tirer une balle entre les deux yeux, tu ferais peut-être finalement une bonne chose dans ta vie misérable. » En vitesse, Roman chercha une nouvelle fois autour de lui, mais il devait se faire à l'idée qu'il était seul. « Tu cherches trop loin, tu es seul Roman, tu as toujours été seul, alors laisse-moi te tenir compagnie. » La personne était dans sa tête, comme une seconde personnalité qui dormait depuis toujours. Pris au piège dans son propre esprit, Roman céda à la voix et brisa le cercueil en ébène de son père avant de partir avec le bois noir dans ses mains. Après quelques heures de travail, Roman créa finalement ce qui allait devenir son véritable visage, celui du Black Mask.

Chapter V: Black Mask's Rise.

C'est avec des coups d'éclat que Roman a commencé sa vie de criminel notoire. Il a attaqué des cartels moins puissants avant de s'attaquer à des cibles plus importantes. Sa réputation, il l'a construite grâce à des actes d'une violence incroyable. Réputé pour ses talents en torture, il s'est également révélé être un véritable meneur d'hommes et a même réussi à prendre le contrôle de la mafia dirigée par Salvatore Maroni, avant de tenter la même chose avec la famille Falcone. Repoussé lors d'une guerre avec les Falcone, il a cherché une façon plus détournée d'attaquer celui qu'il voyait comme une menace directe pour son commerce dans la ville de Gotham. À cause de cette guerre, les rues de Gotham étaient baignées de sang. Personne n'était en sécurité dans la ville. La police de Gotham tentait de faire de son mieux, mais il a fallu l'intervention de Batman pour neutraliser en partie le chaos dans la ville du crime. Confrontés au fait que Batman serait toujours présent pour les empêcher de se disputer, les deux mafieux ont décidé d'unir leurs forces pour quelques tentatives contre le héros de la ville. Cette alliance était en fait une ruse de la part de Roman pour en apprendre davantage sur son rival. C'est dans le but de le voir souffrir, de frapper là où ça fait mal, que Black Mask se rend chez l'une des maîtresses du Romain. Face à face avec son destin, la femme supplie l'homme masqué d'épargner sa fille, mais Roman n'en a aucunement l'intention. Aucune pitité, aucun survivant. C'est ainsi qu'il tire la femme en pleurs puis, la fumée encore présente au bout de son canon, son arme se met à chercher la gamine. Mauvais coup du sort, les sirènes de police l'arrêtent dans sa tentative, permettant ainsi à la jeune fille de s'enfuir. Son échec ce soir-là devient une obsession malsaine dans sa guerre contre le mafieux. Décidé à prendre tout ce que possède Carmine Falcone, Black Mask utilise ses connexions dans la ville pour la retrouver, organisant ainsi un kidnapping dans l'orphelinat où elle a été placée. Le soir venu, la False Face Society se présente à l'orphelinat, mais la cible tant recherchée par Black Mask lui échappe. Furieux d'avoir raté sa chance, il torture la femme en charge. Il apprend comment l'orphelinat s'est débarrassé de la fillette, une nuisance ayant voulu s'échapper avec l'un de leurs enfants prometteurs, en la cédant au Dr Strange, une entente conclue pour satisfaire leurs affaires respectives : une écharde en moins contre un corps en plus sur lequel expérimenter sans contrainte.

Chapter VI: Let's make a deal.

Roman en voulait maintenant à Strange, mais ses ennemis dans la ville ne cessaient de se multiplier. D'un côté, il avait affaire à Batman, de l'autre à Falcone, sans compter Catwoman et les autres gangs qui prenaient de plus en plus d'ampleur. Il avait besoin d'une solution, d'une arme, d'un moyen de rester toujours en tête de la vague. C'est à ce moment-là qu'il eut une idée. Roman ne connaissait peut-être pas très bien le docteur Hugo Strange, mais il avait entendu des bribes d'histoire, des rumeurs sur ce qu'il pouvait faire avec un être humain, avec l'esprit. Il ne lui restait plus qu'à organiser une visite avec le psychiatre en question, une tâche trop simple pour un homme comme Roman Sionis. Une ficelle tirée d'un côté, un pantin payé de l'autre, puis une menace rendue réelle et le tour était joué. Black Mask avait l'aisance de marcher dans les longs corridors corrompus de l'asile d'Arkham. Ses yeux se posèrent sur les différents patients, sur les cellules, sur les plaques d'identification, comme s'il était en train de faire ses courses dans un supermarché. Les mains dans les poches, il arpentait les allées pour finalement arriver devant le bon docteur. Une longue visite donna pratiquement l'impression que c'était lui qui se faisait psychanalyser, mais Roman avait légèrement sous-estimé l'homme qui lui faisait face à cet instant. La mort ne lui faisait pas peur et il ne semblait pas céder aux différentes menaces. Strange savait très bien qu'il n'avait pas grand-chose à perdre dans ce bas monde. C'est en essayant et en découvrant l'homme devant lui que Roman comprit ce qu'il devait mettre dans la balance pour obtenir ce qu'il désirait : un échange de bons services, rien d'excessif, rien de bien compliqué. Pourtant, si simple et si peu violent, peut-être que c'était ce qui expliquait le délai de réflexion de Sionis dans ce cas précis. Depuis qu'il était devenu Black Mask, il avait obtenu ce qu'il voulait avec la violence, la torture, le meurtre et les menaces multiples, donc il était normal que ces échappatoires soient ses premières pistes de réflexion. Cependant, Strange voulait des ressources, du matériel et de l'argent pour pousser ses recherches, et c'est donc de cette façon que l'accord s'est passé entre les deux hommes. D'un côté, Sionis fournissait à Strange la marchandise nécessaire et faisait passer la contrebande et les drogues au docteur, et de l'autre, Strange manipulait l'esprit de la jeune fille qu'il avait récupérée à l'orphelinat pour en faire l'arme ultime du Black Mask. « Brise-la, détruis-la. Fais-en la vulgaire ombre de la gamine qu'elle est, rends-la méconnaissable. Si tu réussis, je remplirai ma part du marché. Si tu échoues, c'est toi qu'on ne saura plus reconnaître.»

Chapter VII: This means war.

Les années passèrent, mais la guerre ne cessa pas dans les rues de la misérable cité de Gotham. Batman cherchait des solutions, tout comme le GCPD, mais la criminalité était trop implantée dans les rues pour être réellement éradiquée. Cela profitait aux différents gangs de rues. De son côté, Roman profita des années pour construire son empire, établissant ses principaux commerces dans le Park Row, un quartier tristement connu pour être le lieu de l'assassinat de Thomas et Martha Wayne. Sous son emprise, il avait des bars, des commerces et même une aciérie. Il faut dire que tout allait pour le mieux. Puis vint enfin le moment prédit par tant de gens dans cette ville : la destruction de Gotham. Si les Gothamites pensaient que la chute de la ville allait être due aux gangs, elle fut plutôt causée par un raz-de-marée. Comme plusieurs autres villes des États-Unis, Gotham avait été prise pour cible par Ocean Master, le roi incontesté d'Atlantis. Le chaos créé par l'événement avait plongé la ville encore plus dans la misère, laissant encore plus d'espace aux différents criminels. Établi dans le Park Row depuis des années, Black Mask avait pris le contrôle de ce territoire, effaçant plusieurs attaques dès le début. Pris pour cible par ses rivaux, puis par Batman, Roman baissa sa garde devant Catwoman qui passa très près de le tuer, mais en vain. Black Mask devait réagir rapidement, il devait reprendre le contrôle et pour ce faire, il était temps pour lui de récupérer les dividendes de ses investissements avec Strange. Le docteur avait beau expliquer au mafieux qu'il n'avait pas encore terminé ses tests et ses expériences, Roman ne voulait rien entendre. Il devait avoir l'avantage sur tous les rivaux qui pourraient venir jusqu'à lui. C'est ainsi qu'il quitta les murs d'Arkham avec elle: Martelée à lui être loyale, conditionnée à tuer, modelée pour l'aider à dominer. Aucun ennemi ne se mettrait en travers de sa route, aucun héros ne lui resterait en travers des pattes. Un joker pour Sionis, une arme létale pour tous les autres.