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one more night (OLIVER)
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Dim 16 Avr - 16:51

one more night
“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.” @Oliver Queen

Cela faisait bientôt trois jours que Dinah n’avait pas dormi. Trois jours qu’elle fuyait le sommeil, qui menaçait pourtant de l’écraser à tout moment. De cette course contre la montre, elle ne ressortirait pas vainqueure et elle le savait. Ça ne l’empêchait pas de continuer à repousser l’échéance, de continuer à repousser les limites de son corps. La fatigue, non, l’épuisement, était préférable au sommeil, qui n’avait plus rien de réparateur depuis plusieurs mois déjà. C’était toujours la peur au ventre que Dinah fermait les yeux. Elle ne s’endormait qu’une fois parfaitement éreintée, incapable de lutter pour rester consciente ne serait-ce qu’une minute de plus. Chaque nuit, le même cauchemar. Chaque matin, le même désespoir. Les mêmes images qui revenaient sans cesse, la même sensation d’impuissance, la même impression qu’on lui arrachait le cœur et qu’on le piétinait sous ses yeux avant de lui en faire avaler les restes par la force. Dinah était pourtant une femme pragmatique. Elle n’était pas du genre à laisser n’importe quoi la perturber, et en temps normal elle serait certainement parvenue à occulter les visions d’horreur qui s’imprimaient sur ses rétines nuit après nuit. Mais de toute évidence, elle n’était pas aussi forte qu’elle le pensait. Somnifères et méditation n’avaient pas aidé, rien ne semblait pouvoir atténuer le flot incessant d’images. Alors en désespoir de cause, Dinah avait fait ce qu’elle pensait être la seule chose à faire. Elle était partie. Encore. Ce n’était pas la première fois qu’elle le faisait. Mais cette fois-ci, les choses étaient… différentes. Elle avait l’impression qu’il fallait que ce soit définitif pour que ce soit efficace. Sans doute était-ce idiot ; après tout, elle n’avait pas la moindre idée de ce qui lui arrivait. Pour autant qu’elle sache, il s’agissait peut-être simplement de son esprit qui lui jouait un vilain tour. Si Dinah n’avait pas été aussi bornée dans son indépendance, elle aurait peut-être demandé de l’aide. Elle se serait confiée à ses amis, elle serait allée voir un médecin… Mais non, elle n’avait fait et ne ferait probablement rien de tout ça. Elle s’était toujours débrouillée seule, même quand elle ne l’était pas, et avait une fâcheuse tendance à repousser toutes les mains tendues. Qui en payait les pots cassés ? Ses proches, la plupart du temps. Dinah n’était pas facile à vivre et elle le savait. C’était l’une des raisons pour lesquelles elle préférait être seule. C’était plus simple ainsi. Elle essayait en tout cas de s’en persuader.

Il pleuvait à grosses gouttes sur Star City. De temps à autre, un éclair déchirait le ciel et le tonnerre grondait, étouffant momentanément le bruit des sirènes de police. C’était une nuit agitée ; comme si la tempête donnait des ailes à tous les criminels de la ville. Elle s’était déjà occupée d’une petite réunion de dealeurs qui pensaient pouvoir réinstaurer un trafic de drogue dans l’un des quartiers les plus sensibles. Ils ne savaient pas la chance qu’ils avaient eu de ne tomber que sur elle. Lui ne leur aurait laissé aucune chance. Et ça aurait été de sa faute. Elle était responsable de ses nombreux dérapages et lui avait en quelque sorte retiré son filet de sécurité. Ses nerfs, il les passait sur les criminels de Star City, qui avaient appris à leurs dépens qu’il valait mieux se faire discrets. Il y avait toujours eu cette étincelle de violence en lui, elle l’avait toujours su. Malgré elle, elle avait mis le feu aux poudres. Dire qu’elle se souciait du sort de ces gens-là aurait été un mensonge. Ces derniers savaient très bien ce qu’ils avaient à faire pour ne pas se retrouver dans le collimateur du justicier principal de la ville. C’était pour lui qu’elle s’inquiétait. Il était… imprudent. Elle avait cru, ou plutôt espéré, qu’intégrer la Ligue le tempérerait, mais de toute évidence, elle s’était trompée sur toute la ligne. Plus rien ne le retenait. Elle n'avait jamais besoin de le chercher bien longtemps pour le trouver. Il lui suffisait de suivre les traînées de sang et les plaintes des survivants de sa dernière traque. Le suivre n’était pas la meilleure chose à faire, mais elle ne pouvait pas s’en empêcher. Elle avait ce besoin vital, quasi primaire, de veiller sur lui. Elle savait se faire suffisamment discrète pour qu’il ne remarque pas sa présence, en théorie, mais elle n’était jamais aussi loin de lui qu’il le pensait. C’était ridicule. Dinah était partie, persuadée que c’était la seule solution, mais elle n’était même pas capable de s’y tenir. Si ça, ce n’était pas l’ultime preuve de sa faiblesse, alors de quoi s’agissait-il ?

Depuis les ombres, elle observait la scène en silence. Les hommes étaient nombreux, mais pas assez nombreux pour faire le poids. Les coups pleuvaient, les flèches volaient, les os craquaient. Ce que ces pauvres types avaient bien pu faire, Dinah n’en avait pas grand-chose à faire. Aussi déchaîné soit-il, il ne choisissait jamais ses cibles au hasard. À en juger par le niveau de violence dont il faisait preuve, il ne s’agissait pas de petites frappes qui se contentaient d’obéir aux ordres de leurs patrons. L’armada en leur possession était également un indice de taille. Bon sang, dans quoi s’était-il encore fourré ? Un mouvement sur un toit voisin attira son attention et pendant un instant, elle envisagea de ne pas bouger. De ne pas intervenir, de le laisser mener à bien sa petite vendetta. Jusqu’à ce qu’elle réalise qu’il ne l’avait pas vu. Il n’avait pas vu le sniper sur le toit. Elle ne réfléchit pas, l’instinct prit le pas sur toute décision rationnelle alors que cela faisait des mois qu’elle luttait avec acharnement contre ses propres sentiments. « COVER YOUR EARS ! » qu’elle hurla à peine sortie de sa cachette, comptant sur l’instinct de l’archer et leurs années de coopération pour faire ce qu’elle lui disait sans réfléchir. Son cri pulvérisa toutes les fenêtres de l’immeuble voisin ; l’onde de choc envoya valser le tireur, probablement qu’elle lui avait percé les tympans par la même occasion. Elle fit volte-face, envoya son poing s’écraser dans la figure du criminel le plus proche encore debout. Elle ne savait pas exactement à quel moment ils finirent tous par terre, inconscients ou pire, mais une fois certaine que le danger soit écarté, elle explosa. « What the hell was that?! Are you actively trying to get yourself killed?! Jesus, I saw that guy a mile away! Did I miss the memo about the Justice League being fucking reckless or is that just you?! » Elle cogna du poing sur son torse, comme elle l’avait si souvent fait en étant en colère après lui. Ce n’était sans doute pas justifié, mais son palpitant avait loupé un battement quand elle avait vu le canon de l’arme briller dans la nuit. « What were you even trying to do here? It’s a goddamn mess if I ever saw one! Kill first, ask questions later? Fucking hell, Ollie… » Elle l’étudia des pieds à la tête, grimaça quand elle remarqua la couleur de la flaque à ses pieds, l’écarlate à peine dilué par la pluie. « Shit, you’re bleeding. You’re hurt. We’ve got to get you back to the cave to deal with this. God, what the hell were you thinking? Damn it, what was that all about? »

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Oliver Queen
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Dim 23 Avr - 20:20


one more night
ft. Pretty Bird


Il y a deux os majeurs dans le mollet : le péroné, et le tibia. C'est entre ces deux os que la flèche à pointe fine et crochets déployables vint lacérer la chair pour la traverser entièrement. Le cri de douleur resta noyé dans la gorge de la victime, soulevée de terre dans la demi-seconde qui suivit, pour finir pendue par le mollet déchiré tête en bas à une dizaine de mètres du sol. La panique se répandit autour du chantier et de ses entrepôts et les ordres furent aboyés, branlebas de combat de la racaille qui avait cru pouvoir faire du trafic d'humains, et plus précisément de femmes et d'enfants, impunément dans sa ville. Pire, ils avaient voulu "profiter de la marchandise" avant l'arrivée du client en se relayant dans les containeurs. Quotient de rage envers l'humanité: maximum. Oliver acheva de nouer la flèche-grapin à la grue avant de bondir dans la nuit pour disparaître et ne pas se laisser le temps de devenir une cible de la mitraille. Dans son saut vers le toit, quatre flèches avaient eu le temps de percer les mains d'autres malfrats cherchant leur ennemi furtif, y perdant armes et mobilité manuelle à vie.

Course, flèches sifflantes, flèches explosives, flèches lacrymogènes. L'archer enchaîna sans aucune pitié les dizaines de trafiquants tirant aveuglément dans la nuit. C'était lui le chasseur, toujours. Oliver avait un code. Il l'avait toujours respecté même dans les pires moments de son existence. Il ne tuait jamais sans raison valable, sans que certaines variables soient réunies pour justifier ce point de non-retour. C'était la raison pour laquelle il avait déjà tué quatre criminels sur plusieurs dizaines en cet instant, et "seulement" blessé très gravement les autres, pour des séquelles à vie qui leurs feraient repenser leur plan de carrière. Canne d'aveugle, fauteuil roulant, nourriture liquide au programme pour eux à minima.

Les quatre premiers étaient des multirécidivistes de la pire espèce. Ils avaient eu plus d'une chance de repenser leurs actes, de changer de voie, de réduire leur voilure pleine du sang d'innocents. Ce soir, ce trafic, ces viols en prévision, avaient été le glas pour eux. Quatre flèches en plein oeil pour quatre morts sans appel. Pour les autres, les petites frappes, les hommes de main plutôt classiques seulement là pour le fric sans comportement porté sur du malsain, le sursis. Jusqu'à ce que leur CV ne s'allonge trop et qu'ils ne subissent un jour le même sort. Certains restaient à un niveau acceptable du crime, basique, méritant tabassage et rien de plus, et d'autres s'enfonçaient jusqu'au cou dans le Mal avec un grand M. Il restait juge de la ligne M. Tel était son code. Il y avait des chiens agressifs, et puis il y avait les chiens fous, ceux avec une tare, ceux qui ne seraient jamais récupérables. Ceux qu'il fallait abattre.

Sous la pluie battante, le justicier était enfin allé au contact, lassé de jouer avec ses proies, désormais à terre parmi les derniers survivants adverses. Mêlant combat rapproché et dégainage de flèches rapides, il se défoulait clairement. Depuis Lian, depuis Roy, depuis Dinah... les racines de sa colère étaient multiples et profondes et depuis des mois, chaque malfrat de Star City en payait les frais avec plus de zèle que jamais. Lian morte, Roy détruit. Roy qu'il avait échoué là aussi à sauver de lui-même, malgré l'isolement sur l'île. Et Dinah. Dinah qui l'avait lâché, une fois encore sans prévenir. Dinah qui avait même parié sur son échec avec Roy, pour le prendre en charge après l'île.

Son poing brisa plusieurs os. Il fit une clef au bras du malfrat et lui brisa l'omoplate dans la foulée avant de lui écraser la tête dans la flaque d'eau et de sang à leurs pieds. Il posa sa Ranger sur sa joue et le maintint à moitié à boire la tasse en avisant les derniers hommes debout qui accouraient vers lui pour en découdre, ou essayer en tout cas, car le regard acéré de l'archer percevait un doute croissant dans le fond de leurs yeux, celui des proies qui sentent venir la fin face au dominant. Le tableau était peu engageant de leur point de vue et sa réputation n'aidait pas en leur faveur. Il fallait dire qu'il n'y avait que des corps inertes autour et il était difficile sous la pluie de savoir qui était vivant ou mort. Seul Oliver le savait, puisqu'il était le chasseur. Il savait qui il avait tué, et qui il avait laissé vivre. Il appuya sur la joue, crispé, concentré sur les silhouettes approchant, analysant leurs armes et les angles de tirs pour les désarmer et les vaincre à leur tour.

Soudain, un cri. Littéralement. Son cri. Le réflexe fut automatique : il se couvrit les oreilles en se recroquevillant pour limiter l'impact de l'onde sonore dévastatrice. L'instant d'après, il assomma l'idiot dans la flaque et reprit le combat côte à côte avec elle. Autant dire que sa rage fut décuplée et qu'il prit son arrivée comme un affront. Pour cette seule raison il fit tout pour neutraliser les criminels restants au plus vite. Pour pouvoir partir à son tour sans la confronter sous peine de péter les plombs tant sa seule présence réussissait à lui faire perdre ses nerfs, plus encore en sachant qu'elle venait de lui sauver la peau. Orgueil blessé rejoignant le coeur. Comment n'avait-il pas vu ce sniper, lui à qui rien n'échappait jamais dans ce genre de contexte ? Mais elle en décida autrement et bientôt un déluge de reproches lui tomba sur le coin de la gueule.

« I knew he was up there I was goin' to shoot his bullet with an arrow like I always do ! I had this under control okay ?! But that's your thing I guess, never having faith in anyone ! Always betting for the fail ! » hurla-t-il sous la pluie, mentant effrontément. « Enough ! » Il saisit son poignet sèchement pour qu'elle arrête de lui frapper le torse, geste nerveux tant à cause de l'état de leur relation électrique que de la pointe de douleur qui s'était manifestée suite à l'impact de ses poings. Il relâcha aussitôt comme s'il s'était brûlé, refusant de la toucher. Trop peur de laisser son amour pour elle et le frisson d'un contact atténuer sa rancoeur.

« I'm fine. Not the first time I'm wounded, I can handle that. What are you even doin' here for fuck's sake ? » se défendit-il en s'éloignant, marchant vers les corps pour récupérer certaines de ses flèches. Hors de question de faire état de sa blessure devant elle. Hors de question de répondre à ses questions sur le bordel qui régnait autour et sur son comportement. Il n'avait ni besoin de sa pitié ni de son aide ni de ses sermons ni quoi que ce soit. C'était déjà assez de la revoir sans s'y attendre, et de sentir le couteau tourner de nouveau dans la plaie béante qu'elle laissait chaque fois dans son coeur. Il rejoignit les containers des camions et les déverrouilla, s'activant pour maitriser ses émotions contradictoires quant à la présence de l'oiseau. A l'intérieur, les "marchandises" : femmes et enfants terrorisés provenant de pays lointains. Dans sa tenue vert sombre, il ne rassurait pas vraiment. Mais en entendant leur langue, il comprit qu'ils étaient malaisiens et usa de ses connaissances relatives en la matière - ce n'était pas la première fois qu'il se retrouvait à sauver des humains victimes de trafic depuis quarante ans - pour les rassurer un peu.

« You're in the USA now, you're safe. Police's on its way, you will be taken care of from now, don't worry, » expliqua-t-il dans un malais maladroit. Puis il partit vers sa moto. « Job's done here. You can go away, like you always do. » Dernière paroles acerbes sans un regard, sentant juste sa présence encore non loin. En chemin, il ne put s'empêcher de porter sa main à son flanc, grimaçant sous la douleur de sa plaie imbibant son kevlar souple perforé. Son uniforme n'était qu'une fine armure favorisant l'agilité avant la rigidité, atténuant les impacts mais sans pouvoir tous les arrêter selon la typologie de projectile ou la distance. Il sentait le sang couler et ses forces faiblir à cause de ça. Il fit une halte près du mur de l'enceinte de l'entrepôt pour éviter un vertige, avant de reprendre sa marche et d'enjamber sa bécane. Il activa néanmoins le pilotage automatique jusqu'à sa base. Il voulait tout sauf laisser une minute de plus à Dinah l'occasion de lui emmêler les émotions et d'abaisser sa garde d'une quelconque façon, tant il avait autant envie de lui crier dessus, de la tuer presque par passion tant elle le rendait fou de douleur et de tout à la fois, que de l'embrasser et de la serrer contre lui. Trop de fois il avait pardonné facilement, tant il l'aimait, tant elle lui manquait. Pas cette fois, se disait-il. Il avait assez donné.

En arrivant dans sa Cave, il aurait pu partir vers la table où trônaient de multiples éléments médicinaux modernes rangés au milieu de mixtures plus naturelles, qu'il avait appris à concevoir sur Starfish Island pour survivre quand il était blessé. Au lieu de ça il alla simplement s'allonger sur le canapé à côté pour souffler, l'avant-bras sur les yeux comme pour se cacher plus encore. La revoir, il ne s'y était pas préparé, et comme à chaque fois, elle l'avait ébranlé même si rien n'avait paru sous la pluie au milieu des combats. Il était épuisé, terrifié, énervé, tout à la fois. Il sentait qu'il devait d'abord se reposer moralement avant de se soigner physiquement. Enterrer sous un tapis de mensonges et d'auto-persuasion le fait qu'elle avait raison quand elle pointait du doigt son comportement déréglé. Physiquement, il avait enduré pire. Il n'était pas mortellement blessé. Tant pis s'il s'endormait en perdant un peu de sang. Tant qu'il pouvait juste oublier cette nuit. Tant qu'il pouvait juste l'oublier. A l'abri dans sa tanière de chasseur où rien ne pouvait plus le blesser.
Qu'il croyait.



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Mer 26 Avr - 22:48

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“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.” @Oliver Queen

Comme elle s’en doutait, Ollie n’avait pas la moindre envie de la voir, et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Son entrée avait été aussi remarquée qu’inattendue et indélicate ; il ne pouvait pas réagir autrement qu’en exprimant sa colère. Ça, Dinah pouvait le comprendre et l’accepter. Ce qu’elle n’acceptait pas, en revanche, c’était qu’il se mette aussi bêtement en danger. « Oh please, don’t bullshit me, Ollie! You may be the greatest archer the world has ever seen, but last time I checked, you still couldn’t stop bullets faster than these guys can shoot them, you’re not Wonder Woman! You didn’t see that guy because you weren’t paying attention and we both know it! » Elle se débat instinctivement quand il saisit son poignet pour l’empêcher de marteler son torse davantage ; il a vite fait de la relâcher. Heureusement pour lui, heureusement pour elle, car le moindre contact est électrisant. « What am I doing here? Well, singing in the rain, obviously! » Un grognement agacé lui échappe tandis qu’elle lève les yeux au ciel. « You’re not the only vigilante in this city, remember? I had a lead on these guys. » Elle ment avec tant d’aplomb qu’elle se serait presque convaincue elle-même de ses paroles. Elle aurait certainement pu – et dû – s’intéresser à ces types et à leur trafic inhumain, mais ce n’était pas la raison de sa présence sur les quais ce soir-là. « You’re not handling shit, Oliver. » Elle fronce les sourcils, véritablement furieuse quant à son apparente insouciance. Une fois de plus, il s’était engagé sur une pente glissante. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il avait certainement refusé toutes les mains qu’on lui avait tendues. Mâchoires serrées, elle le regarde libérer les victimes des trafiquants sans dire un mot, jusqu’à sa dernière remarque. La remarque de trop, pourtant ô combien méritée. « Fuck you, Ollie. » La réplique est piquante, parce que l’archer a visé là où ça fait mal. Il ignore ce que cette distance qu’elle leur impose lui coûte. Il n’a pas la moindre idée de ce qu’elle ressent, et s’il savait, probablement qu’il se sentirait bien idiot – pour ne pas dire carrément con.

C’est plus fort qu’elle, Dinah lève les yeux au ciel et râle d’agacement quand elle le voit s’éloigner en faisant mine de ne pas souffrir. Pour qui n’avait pas l’œil bien avisé, Ollie semblait allait bien. Mais elle, elle voyait la lourdeur de ses pas, l’hésitation dans ses mouvements. Il aurait beau prétendre le contraire, elle savait qu’il avait mal. Tant pis si ce n’était pas mortel, il avait mal. Et même s’il avait connu bien pire, ça lui était insupportable. Elle aurait pu l’abandonner à son sort pour cette nuit ; après tout il n’était pas stupide au point d’ignorer ses blessures, et peut-être même qu’il retrouverait Diggle à l’Arrow Cave et qu’il lui prêterait main-forte. Peut-être… Ce n’était pas assez. Pas ce soir. « Fuck… FUCK! » Les poings serrés, elle peste contre elle-même, ses jurons sont à peine étouffés par la pluie battante. Elle rejoint sa moto qu’elle enfourche et démarre en trombe. Le chemin vers sa destination, elle le connaît par cœur, elle l’a emprunté des dizaines, peut-être même des centaines de fois. Malgré sa longue absence, l’entrée du repaire de Green Arrow lui est toujours autorisée. Ollie aurait beau essayé de le faire, impossible pour lui de nier sa trop grande sentimentalité. Elle n’a pas besoin de le chercher bien longtemps, il lui suffit de suivre la traînée de sang jusqu’au canapé installé-là presque incongrûment, au milieu de tout son matériel de justicier. « You’ve got to be fucking kidding me. Are you seriously taking a nap right now? How many times will I have to tell you this? Even if the wound is not lethal, blood loss is no laughing matter! Damn it, Ollie. » Dinah soupire, passe une main dans ses cheveux humides. Elle ne s’approche pas plus, elle sait qu’il ne la laissera pas faire. Pas tout de suite, en tout cas. Alors elle réfléchit. À ce qu’elle doit faire, à ce qu’elle doit dire pour qu’il accepte son aide. La réponse lui semble évidente ; tant pis pour son ego, tant pis pour ses bonnes résolutions. Il était là, juste à côté d’elle, en train de souffrir, et elle ne pouvait le supporter. « Fine, you win. I’m a bitch for leaving without saying a word. Is that what you want to hear? You’re right, I messed up, big time. » Poings sur les hanches, elle observe le sang goutter lentement en grimaçant. Elle ne sait pas si elle se fait des idées, ou si l’odeur salée et métallique de l’hémoglobine est en train de lui monter à la tête. « I’m a bitch for leaving you again, alright? If you want to know why, I’ll tell you why. But first, you gotta let me take care of that wound. Come on, now, don’t be a baby. »

Elle estime en avoir fait bien assez, aussi ne lui laisse-t-elle pas l’occasion de discuter. Elle passe un bras sous sa taille et l’aide à se relever, le guide jusqu’à la table d’opération où l’un comme l’autre, ils ont été beaucoup trop souvent allongés. Sans perdre une seconde, elle rassemble ce dont elle aura besoin pour s’occuper de la plaie, installe tout sur un petit meuble à côté d’elle. Une fois ses mains désinfectées, elle entreprend de le débarrasser du haut de son costume. Elle fait mine de ne pas remarquer les traces des traques passées, se contente de poser des compresses imprégnées de désinfectant sur la plaie. « Congratulations, you need stitches. » Un soupir las – celui de l’habitude – lui échappe tandis qu’elle prépare l’aiguille et le fil. Combien de fois l’a-t-elle fait ? Si elle se risquait à mieux observer les stigmates sur sa peau, elle aurait pu les compter. Mais c’est à peine si elle ose relever les yeux vers lui. Elle préfère rester concentrée sur sa tâche, repousser l’inévitable discussion. Rien qu’à cette idée, son cœur se tord de douleur dans sa poitrine. « Dare I ask…? »

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Lun 1 Mai - 18:45


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"Fuck you, Ollie." Well, fuck you first, Lance. Affalé dans son canapé de repos, le bras sur les yeux, Oliver cherchait un apaisement que son esprit et son coeur lui refusaient. Les paroles de Dinah et son agressivité tournaient en boucle, sa négligence aussi. Par orgueil personnel mais aussi parce qu'elle en avait été témoin, cela l'irritait au plus haut point. Comment avait-il fait pour rater ce sniper. Lui qui était l'un des seuls humains de la League, si en plus il devenait défaillant dans ce qu'il était censé maîtriser... Les remontrances brisèrent le silence de la Cave et l'archer se crispa instantanément. Bon sang, elle l'avait suivi en plus de ça, et voilà qu'elle lui faisait encore la leçon. Comme s'il ne savait pas déjà tout ça concernant sa plaie ! Il n'en était pas à sa première ! « I don't see how that's your business. What are you even doin' here ?! Why did you come ? If you need to use my resources for one of your crime investigations, be my guest, but then just fuckin' go away. I don't need you lecturing me, I will handle my wound like I always do. Again, it's not your business. Not anymore. »

Il ne parla plus, ne bougea plus, après avoir lâché cet accès de colère pour toute réponse. Il était irrité de se prendre réprimandes sur réprimandes alors même que c'était elle qui l'avait blessé bien plus profondément que cette plaie dans le flanc. Toute son amertume transpirait dans le ton de sa voix autant que ses paroles. De quoi camoufler le vrai mal qui le rongeait de la savoir revenue, de lui imposer sa présence qui lui manquait tant. A quoi jouait-elle à venir le narguer ainsi sans raison. Il espérait que ce soit bel et bien pour venir consulter les ressources informatiques et diverses de la Cave, au moins cela lui éviterait une énième désillusion à croire qu'elle pourrait revenir pour lui. Il lui en voulait tellement que de toute façon, cela n'aurait rien changé à l'affaire.

Mais voilà, au lieu de l'entendre se servir dans les dossiers et repartir, ce fut un mea culpa qui fendit l'air, agressif, imbibé de cet orgueil mal placé qu'il partageait quand il s'agissait de faire des excuses, mais sincère malgré tout. Etait-ce sa blessure qui, en l'affaiblissant, embrumait son esprit à ce point ? Elle répéta, non sans difficulté, lesdites excuses, à sa manière bien agressive, confirmant à Oliver qu'il n'avait pas halluciné. Il ne bougea que lorsqu'elle força le contact pour le sortir de son canapé. Electrisé, surpris, il retint son envie de la repousser et se laissa finalement faire, se redressant pour la suivre avec son aide.

De biais, il ne put retenir quelques regards sur son profil, fatigué par la nuit et l'agacement évident, mais toujours aussi magnifiques à ses yeux. Il ôta son haut d'uniforme avec son aide et, non sans réticence intérieure, la laissa le soigner. Réticent car il savait que c'était prendre des risques que d'autoriser ce genre de proximité, qui avait le don malheureux d'affaiblir ses convictions et ses rancoeurs trop facilement. Il était si faible de coeur face à elle. Il se musela néanmoins pour ne pas subir ces effets maudits de l'amour.

« Mmmh, » grogna-t-il en guise de réponse. Points de suture ou pas, quelle importance. Il attendait. Il voulait savoir. Mais elle tenta d'éluder en le questionnant sur l'état de son torse martelé d'hématomes divers. Il tourna son regard froid droit dans le sien, loin d'être dupe. « Are you serious ? You must be kiddin' me for fuck's sake, come on what did I have in mind believin' you, always betting for your good side while you just mess with me again and again, I'm a fuckin' idiot, » s'énerva-t-il. Il lui reprit le fil et l'aiguille des mains, se redressa et quitta la table de soins pour marcher plus loin. « You know what ?! I don't care if you got good reasons or not ! For the last twenty years, you always found good ones to justify your runaways. »

Debout, grimaçant de douleur, il préféra poursuivre seul les points de suture. Il lui tournait le dos mais sa rage ne fit que grandir de nouveau. Un affront de trop à vouloir encore fuir ses responsabilités, avec des excuses qui ne trouvaient jamais de vraies justifications. Il fallait que ça sorte. Comme à chaque fois. Mais là c'était la fois de trop. Il refusait de céder. « Every fuckin' time, EVERY FUCKIN' TIME DINAH, I was waiting for you, and every fuckin' time I ended up forgivin' you, but for what ?! For what, can you tell me ? You just go away again some months later like if nothin' happened. In twenty years we're still at the same fuckin' point because even a rock speaks more than you ! Argh, fuck ! » vociféra-t-il en jetant l'aiguille sur un coup de sang après s'être fait plus mal que prévu en se recousant.

L'aiguille alla se ficher dans une des cibles éparpillées partout sur les murs. Il alla chercher une nouvelle compresse, forcé de revenir vers la table de soin et la petite table où elles se trouvaient. Sa colère, ses émotions, étaient en train de lui faire faire n'importe quoi, à aggraver sa plaie au lieu de la soigner. Elle seule était capable de le mettre dans un tel état, sur la brèche. « What is it then ?! Tell me once and for all why you keep doin' this to me ! You never loved me enough and never had balls to tell me the truth ? I'm not good enough for you ? How do you want me to change if you never tell me what's wrong ?! Or what, you have another fuckin' idiot in your life, that you spare between both of us, six month in his bed and the next in mine ? At this point everything is possible and whatever it is, truth is I'm done. I'm done Dinah. I'm not waiting anymore. Either you speak or it's over for good. » Comme souvent, les paroles d'Oliver dépassaient sa pensée.







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Mer 3 Mai - 12:35

one more night
“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.” @Oliver Queen

Il était rare que Dinah soit la première à tenter de pacifier une situation. D’ordinaire, et même involontairement, elle était plutôt du genre à jeter de l’huile sur le feu. Elle n’avait pas la moindre envie de se disputer avec Ollie, mais de toute évidence, lui n’avait pas les mêmes aspirations. Au fond, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle était partie sans dire un mot, alors qu’ils venaient de perdre Lian, alors que Roy avait retrouvé ses vieux démons. Elle avait disparu alors que famille et amis avaient besoin d’elle. Il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’Ollie ne l’accueille pas les bras grands ouverts, comme il avait pu le faire par le passé. Elle avait beau avoir agité le drapeau blanc de la trêve, ce ne serait pas suffisant. Ollie voulait des réponses, méritait des réponses. Le problème, c’était que Dinah n’était pas certaine de pouvoir les lui donner. De devoir les lui donner. Est-ce qu’elle ne risquait pas de le mettre encore plus en danger en lui révélant les raisons de sa fuite ? Est-ce que ce ne serait pas donner un grand coup de pied dans la fourmilière que de jouer cartes sur tables ? Elle n’en savait rien et c’était bien là le problème. Ce genre de choses, ce n’était pas son cheval de bataille. La destinée, la magie… Elle n’y connaissait rien et elle n’avait pas franchement envie de s’y frotter. Elle n’était même pas sûre qu’il s’agisse de ça. Et si un magicien à côté de la plaque ne faisait pas partie de ses proches amis, elle n’aurait probablement même pas cru à ces histoires-là. Seulement voilà, chaque jour le monde devenait de plus en plus étrange. Il fallait composer avec des extraterrestres superpuissants, des dieux, des sorciers, des forces spéciales intergalactiques, et sans doute encore un millier d’autres choses dont elle n’avait pas encore connaissance. Il lui suffisait de jeter un coup d’œil à son entourage pour réaliser à quel point le monde avait changé en bien peu de temps. L’un de ses amis était marié à une Amazone fille de Zeus. Les meilleurs amis d’Ollie étaient un super flic de l’espace et un génie capable de franchir le mur du son en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire. Son mentor était pratiquement un ninja qui ne vieillissait pas. Au milieu de tout ça, son cri supersonique n’était pas si impressionnant. Alors qui était-elle pour s’amuser avec la destinée ? John Constantine le lui avait bien dit : ‘Don’t fuck with fate, love.’

Un claquement de langue agacé lui échappe quand Ollie s’agite, l’empêchant de faire les points de suture correctement. « Damn it, stay still! » Elle le foudroie du regard quand il lui arrache aiguille et fil d’entre les mains, mais décide de ne pas lutter avec lui pour les récupérer. « Have you considered that, maybe, one of the reasons is that you can be the biggest moron to ever walk the Earth?! » Le contrôle de la situation lui échappe. Celui de ses nerfs aussi. Répondre à la colère d’Ollie par des piques acerbes ne lui sera d’aucune utilité, mais c’est plus fort qu’elle. Plutôt combattre le feu par le feu plutôt que d’admettre ses torts et parler ouvertement de ses peurs. Tant pis si tout ce qu’il leur reste à la fin est un tas de cendres fumantes. Dinah lève les yeux au ciel quand elle voit le carnage qu’Ollie fait avec les points de suture ; un enfant aurait fait mieux. Il se fait mal, elle grimace, mais ne dit rien. Elle serre les poings, si fort que ses phalanges blanchissent. L’aiguille vole, elle roule des yeux, mais se contient. Jusqu’à ce qu’Ollie aille beaucoup trop loin en suggérant qu’elle ne l’aime pas assez, en osant insinuer qu’elle a quelqu’un d’autre dans sa vie. « Shut up. » Elle le menace du regard, ses lèvres se contorsionnent en une grimace. « I said… SHUT UP! » Tous les contenants de verre du repère de l’archer explosent en même temps, répandant leurs contenus au sol. Il a certainement les oreilles douloureuses, mais ça lui est parfaitement égal à cet instant. Blême, Dinah s’éloigne de plusieurs pas, tourne en rond sur elle-même, comme une lionne en cage prête à bondir sur le premier malheureux qui aurait le malheur de s’approcher de trop près. « You’re such a dick. Do you even hear yourself? After everything we’ve been through… How the fuck can you say that to me?! You really think that poorly of me? Well, shit, had I known that earlier, I would have saved myself some trouble! You know, if you miss messing around that much, just go back to your old ways and go fuck half of Star City! Be my guest, Ollie! » Le peu de patience qu’il lui reste achève de s’étioler. Elle devient aussi agressive que lui, rend coup pour coup. C’est la dernière chose à faire, et elle sait. Pendant une minute, elle songe à enfoncer le clou. Pendant une minute, elle envisage de le dégoûter à ce point d’elle qu’il ne lancerait même pas un regard en arrière quand elle le quitterait. Et si c’était ça, la solution ? Lui briser le cœur une bonne fois pour toutes, de telle façon qu’il ne cherche plus jamais à la revoir…

« Fuck… Fuck, Ollie. » D’un coup, les épaules de Dinah s’affaissent. Elle sent les larmes monter et par réflexe, elle se détourne de lui et essuie ses yeux d’un revers de main rageur. Elle n’est pas censée pleurer. Ce n’est pas elle, ça ne lui ressemble pas. Elle préfère de loin être en colère ; hausser le ton, taper du poing sur la table, claquer les portes, faire son mea culpa une fois la tempête passer. Laisser les émotions la submerger lui donne l’impression d’être faible. Ses jambes tremblent, elle se retient contre le mur le plus proche. Elle a l’impression d’étouffer tant sa gorge se serre. Quand a-t-elle pleuré pour la dernière fois ? Bordel, elle ne n’en souvient même pas. Mais là, c’est trop d’un coup. Trop pour ses nerfs, trop pour son cœur, trop pour sa psyché bousillée par des mois d’éloignements et de cauchemars insoutenables. « Has it ever occurred to you that maybe, I didn’t want to leave you? Haven’t you noticed that I’ve been your shadow, all this time? Or were you too busy killing people and trying to get yourself killed in return? » Peu sûre sur ses pieds, Dinah va s’asseoir le canapé où elle avait trouvé Ollie un peu plus tôt. Son visage a perdu toutes ses couleurs, ses lèvres sont exsangues, son regard perdu dans le vide. « You want the truth, in all its glorious ugliness? Well, buckle up, Robin Hood, you’re in for a wild ride. You’re going to think I lost my goddamn mind. » Dinah secoue la tête, étouffe un rire aussi nerveux que moqueur envers elle-même. À sa place, elle aurait cru qu’il s’était salement cogné la tête s’il lui avait délivré le même récit que celui qu’elle s’apprêtait à lui faire.

« You die, Ollie. In every single dream that I’ve had for the past seven months, you die. It’s like clockwork, every night. I fall asleep and next thing I know, there you are. All bloody and broken in my arms. And you just… You die. And there’s nothing I can do to save you. » Elle grimace, les images s’imposent de nouveau à elle, aussi claires que des photos qu’elle aurait entre les mains. « It’s not… It’s not just a nightmare, you know. You’ve known me for twenty years; you know I have bad dreams. But this… This is different. It’s the same vision every time. Every single detail is the same, and it’s so… clear. Like watching the same movie on repeat night after night. Every time I go to sleep, I know it’s coming and there’s nothing I can do to avoid it. It’s not normal, it’s not natural. It’s not just another nightmare because I went too far. It feels… so fucking real, you have no idea. I wake up and I swear, I can still feel your blood on my hands. It feels like the whole world smells like blood, too. For a while, I thought I was just losing my mind. I thought it was just grief talking. It started happening after we lost Lian… But it’s not that. I know it’s not. You know me, I don’t usually believe in that kind of stuff, but this… It’s like someone is ripping my heart out of my chest every night. And every time I look at you, I… » Les mots restent coincés dans sa gorge. Elle a cessé de lutter contre les larmes qui roulent sur ses joues, laissant derrière elles un sillon salé qui irrite sa peau blanche. Honteuse, elle cache son visage entre ses mains. « We’re always together when it happens. So I thought, maybe, if I’m not with you, it won’t happen. I told someone about this, someone who knows about that sort of thing. He told me not to fuck with destiny. When destiny speaks to you, you’d better listen. So I listened, and it’s the hardest thing I’ve ever had to do. I didn’t want to leave you! Why would I do that? What we had… What we have isn’t perfect, but we finally made it work. Sure, I wanted to kick your stupid ass once in a while, but… I was happy with you. And I… I wanted more, and then this happened, and it all went straight to the gutter. I didn’t say anything because I knew you would have called it all bullshit. Because I know you, probably better than you even know yourself. All of this, I did because I… » Dinah se mord la joue. Don’t say it. Don’t be an idiot, don’t say it. Don’t you dare say it… « Because I love you, Ollie. More than anything in the whole fucking world, no matter how stupid you can be, I love you. »

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Oliver Queen
Oliver Queen
One bad day
Autres facettes : Arès
Alias : Green Arrow

Âge : 40 ans

Palpitant : His pretty bird, Dinah Lance

Crédits : u.c.









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Lun 22 Mai - 19:38


one more night
ft. Pretty Bird




« Oh come on, who's the biggest moron ?! The moron or the one who follows him ?! Because you've been keepin' comin' back to "the biggest moron to ever walk the Earth" for twenty years remember ?! » « Shut up... I said SHUT UP. » Le cri. Les dégâts. Le verre explosa. Les objets furent projetés violemment. Oliver eut juste le temps de se protéger les oreilles, réflexe bien ancré depuis deux décennies qu'il la côtoyait, heureusement d'ailleurs, mais cela ne suffit pas à l'empêcher de chanceler. Il se rattrapa sur la table où il était allongé peu de temps avant, et ne la lâcha plus, l'autre main de nouveau sur sa blessure. Le silence retomba comme une châpe de plomb juste après le Cri, cri qui persista dans ses tympans pendant de longues secondes, le crâne en feu. Ca avait le mérite d'avoir calmé les choses sans équivoque.

« Has it ever occurred to you that maybe, I didn’t want to leave you? [...] yourself killed in return? » « I don't want to get myself killed for fuck's sake ! And leavin' is all you've been good at all those years, how can you act like my reaction is the one that's wrong ?! I'm just asking why ! WHY ! » Ta gueule, Ollie, ta gueule. Il n'arrêtait pas de se le dire, mais c'était plus fort que lui. Tant de colère, tant d'incompréhension le rongeaient. Mais il finit par ravaler le reste de son venin lorsqu'il réalisa que l'attitude de Dinah avait changé du tout au tout. Sa posture, même de dos, et plus encore sa voix brisée brusquement, tout lui indiqua qu'elle était en train de lâcher prise. De craquer. Et cela suffit à clouer le bec de l'archer tant cela arrivait rarement chez elle qui gardait tout, verrouillait tout pour ne jamais perdre contenance. Alors oui, il se tut, sentant qu'il allait enfin peut-être avoir un semblant de raison valable qui expliquerait pourquoi il douillait autant depuis des mois.

La vérité tomba et ce fut un choc plus violent que le cri en lui-même. Un choc d'incompréhension une fois de plus. Il s'était attendu à tout sauf à ça. La sidération était un terme plus exact car sur le moment, il fut incapable de croire ce qu'elle lui disait. Pire, la colère menaçait de revenir l'envahir. « Are you telling me you're doin' this to me, to us, just because of nightmares ? » réagit-il à ses premiers aveux. En voulant se tourner vers elle, désormais sur le canapé, il ne réussit qu'à se crisper. Il ragea et saisit la première compresse à disposition pour l'imbiber de désinfectant et la plaquer sur son flanc, de quoi le faire maugréer doublement. Mais comme toujours, il finit par dévier son regard sur l'objet de tous ses tourments actuels, et instantanément sa rancoeur diminua de moitié si ce n'était plus, en la voyant si abattue, si affaiblie soudainement, courbée sur le canapé. Désemparée. Il devait résister. Se blinder.

« It’s not… It’s not just a nightmare [...] » Elle était sincère. Oliver le sentait. Il le savait quand elle mentait, l'inverse étant tout aussi vrai d'ailleurs. Mais comment croire ce qu'elle lui disait. Même si la magie existait, que les pouvoirs et les univers parallèles étaient désormais connus au moins de la Ligue et de quelques autres, cela restait improbable, et surtout incohérent. Pourquoi elle, pourquoi ces visions, eux deux n'appartenaient pas à ce monde mystique. Qui pouvait chercher à infliger ces visions à Dinah ? Et pourquoi ? Petit à petit Oliver accepta la possibilité qu'elle disait donc vrai, encaissant la suite de ses explications.

Face à l'abattement, et la fatigue physique de surcroît, l'archer pivota et se laissa tomber assis par terre contre le pied de la table de soin. Un bon moyen aussi de s'empêcher de craquer et de la rejoindre sur le canapé pour la consoler. Ne pas se faire amadouer était la clef. C'était toujours trop facile. Il tenait toujours sa compresse sur son flanc mais ses pensées étaient désormais entièrement dévolues à l'analyse des révélations. Il sentait le sang qui battait ses tempes avec violence jusqu'alors, faiblir petit à petit. Parfois des relents de colère surgissaient encore, trouvant insensé toutes ces paroles, pensant à une moquerie, une fourberie, pour mieux retomber comme un soufflet face à l'absence de raison d'un mensonge aussi élaboré.

« I didn’t want to leave you! Why would I do that? » « Well maybe because you already did it dozen of times before... » marmonna-t-il dans sa barbe de manière à peine audible. Il tentait de scotcher la compresse avec le sparadrap pris au-dessus sur la petite table. Il avait du mal au premier abord à réagir sur le sujet le plus central, sur les cauchemars et les enjeux, en lutte interne face à un sujet si improbable et qui le dépassait, trop perturbé d'avoir été si brusquement bridé dans sa colère qu'il estimait légitime aussi. « What we have isn’t perfect, but we finally made it work. [...] »

Elle poursuivit, et finalement il capitula intérieurement quand elle avoua ses sentiments. Le silence s'imposa pour de longues minutes pendant lesquelles le justicier ne savait tout simplement plus quoi penser. Il laissa retomber sa tête contre la barre métallique, le regard vide face à lui, oscillant entre incompréhension, refus de croire, et considérations analytiques plus froides et ce qu'elles pouvaient impliquer. Bien sûr il l'avait entendue sangloter en parlant, il avait entendu ses larmes dans sa voix sans besoin de les voir, refusant de la regarder pour ne pas céder. C'était trop facile. Lui dont le coeur fondait à chaque fois qu'il la voyait blessée, vulnérable. Lui qui lui pardonnait toujours malgré ses fuites cruelles, comme le coeur faible qu'il était.

« For once, you are the idiot here... » Sa voix brisa le silence, faiblement, mais sûrement. Il fixait le mur face à lui. « Of course i'm gonna die. And not of old age. How can you expect something else with the life I live ? The life we live... I mean... We're rogue ones, Dinah. We perfectly know what risks we take everytime we go outside fightin' morons. You have your battle cry but except that, you're just as human as I am. Come on, we can't send tanks through walls with our bare hands, can't fly at the speed of sound, I might have eagle eyes for sure but clearly they can't shoot lasers and you don't seem to be an invincible amazonian goddess able to dive into a volcano and get out of it without a burn. » Cynique, son ton l'était devenu au fur et à mesure, relancé par sa sourde colère de devoir lui expliquer de telles évidences tout en sachant qu'elle le savait très bien. Il y voyait encore une manière de fuir, dont elle n'avait peut-être même pas conscience elle-même. Il laissa un instant de flottement, des fois qu'elle lui révèle encore quelque chose qu'il ignorait depuis des années. Il s'attendait à tout avec elle, si secrète, même s'il estimait être peut-être celui avec qui elle en avait le moins. Du moins, il l'espérait. Mais plus que tout, sa colère était au fond, toujours bel et bien présente, elle avait juste changé de raison.

« For the likes of us... more than anyone else, our violent lives will probably have violent ends. Actually, I don't expect it to end in any other way. Dyin' from some common shitty illness, or just because i'm gettin' too old to walk some stairs without losing my breath ? Clearly not my plan. I would have remained a simple golden boy enjoyin' life otherwise. So, sorry to tell you that, but if I must die, it won't be because you're around and because universe has some shitty plans with nightmares. It will be because, like you said, i'm an idiot, who can't help goin' outside runnin' and fightin' other idiots with just a bow and a bunch of arrows. » Il lança sèchement le petit ciseaux qui avait servi à couper le sparadrap dans la cible au loin, comme l'ustensile médical auparavant.

Il jouait les idiots, mais il avait toujours été lucide sur sa vie, et ses dangers. Des dangers qui allaient en empirant d'ailleurs à mesure qu'il cotoyait des méta-humains surpuissants. « Deep down you perfectly know all of this, and it pisses me off, just like I know it will be the same for you because you and I are the same. We'll die on the streets we protect, that's what we signed up for because we fuckin' sadly fit nowhere else. We just expect it to be as late and as useful as possible. So when you tell me you do this to protect me ? Guess what, i'm not interested in livin' a full-length life if it's without you. And believe me, with or without you around, nightmares or not, i'll be dead one day like any common human who pushes his luck too far. You'd be the biggest fool to believe I will still dodge bullets when I'm ninety years old. »

Des faits cruels, mais indiscutables. Survivaliste oui, mais avec les limites que son humanité imposait tout de même. Surtout, il avait fait exprès. Exprès d'éluder le principal. Elle l'avait avoué, elle l'avait dit. Qu'elle l'aimait. Et son coeur depuis lors, luttait pour céder, tentait de réduire sa colère envers elle au silence. Mais il avait refusé de se laisser faire au moins le temps de quelques instants pour lui déverser son ressenti, alors même qu'il avait tout autant envie de la prendre dans ses bras pour la consoler de son chagrin. Il lâcha un soupir de capitulation, ayant lutté trop longtemps.

« I love you too... You know I love you too more than anything... which clearly is my biggest problem because I never learn when it's about you... That's why you fuckin' drive me crazy messin' around like this all the time ! » finit-il par avouer à son tour en la regardant, agacé par le pouvoir qu'elle avait de le malmener, mais totalement fou d'elle tout à la fois pour ça. Sa tête se rabaissa néanmoins bien vite. « But I just... I just have the feeling that it's not enough... » Le couperet sombre tomba de nouveau.
« You say you wanted more but how can I believe you... When every excuse poppin' along the road, instead of lookin' for some solution, you just keep choosin' to run away... wether it is because of me, because of you, or because of this kind of universe bullshit, serious or not you should know I don't care... You just keep puttin' some distance... and we go nowhere... You know, call me romantic fool, maybe I am, but it was very clear to me since the very beginning. You will always be my only one, you will always be my pretty bird... » Mais il ne changerait pas. Et elle ne changerait pas. « ...but maybe I should stop believin' I can keep you in a cage you don't want. Maybe you should stop believin' that you could fit in it too... » Oui. Peut-être que parfois, l'amour, aussi puissant pouvait-il être, ne suffisait pas. C'était en tout cas la conclusion à laquelle l'archer était parvenu, après deux décennies de fuites et de retours dans cette boucle infernale. Celle d'un déni commun sur leur capacité à pouvoir finalement rester bel et bien ensemble sans stagner indéfiniment dans leur cercle vicieux destructeur.



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Mer 24 Mai - 11:58

one more night
“The horror – the horror was for love. The things we do for love like this are ugly, mad, full of sweat and regret. This love burns you, maims you, twists you inside out. It is a monstrous love, and it makes monsters of us all.” @Oliver Queen

« I left, but you never stopped me. Made me wonder if you even cared that I was gone. » C’est facile de cracher son venin. Plus facile que d’avouer la triste, la terrible vérité. Dinah se doutait bien qu’Ollie ne la croirait pas, ou du moins ne la prendrait pas au sérieux. Il était trop cartésien pour ça. Il avait beau côtoyer des dieux et des êtres venus d’ailleurs, il n’en restait pas moins profondément humain, dans une ville aux problèmes bien humains eux aussi. Il n’avait pas grandi, comme elle, dans une ville où le naturel côtoyait le surnaturel en permanence, où l’impossible était possible à chaque coin de rue. Et puis, surtout, Ollie était borné. Du genre à ne croire que ce qu’il voyait, et tant pis si mille et une autres preuves existaient. Il aurait peut-être mieux valu que Dinah soit comme lui, peut-être que ça leur aurait évité quelques déconvenues, ils n’en seraient pas là. Mais elle n’était pas comme lui et ne le serait jamais. S’il avait été à sa place, il aurait certainement vu les choses autrement. Même lui, ça ne l’aurait pas laissé indifférent. C’était le genre de choses qu’il était tout simplement impossible d’ignorer, peu importait combien on le voulait. Du coin de l’œil, elle le voit glisser au sol, mais elle n’esquisse aucun geste pour le rejoindre. S’il avait voulu être près d’elle, il serait venu s’asseoir sur le canapé. Elle se contente donc de fixer le mur en face d’elle, attendant que le couperet tombe. Elle imaginait sans peine les rouages tourner dans son esprit, partagé entre compréhension et incrédulité. Évidemment, Ollie reste fidèle à lui-même et, en plus de mettre les deux pieds dans le plat, passe à côté de ce qu’elle essaie de lui faire comprendre depuis qu’elle a vidé son sac. Si ça ne la surprend pas, ça l’attriste.

Abattue, elle enfouit de nouveau son visage entre ses mains, un long soupir lui échappe. « Ollie, for the love of God… » Elle n’était pas idiote. Pas naïve, non plus. Évidemment qu’elle n’avait rien de commun avec Wonder Woman – et heureusement, car elle n’aurait probablement pas su faire preuve de la même retenue que l’Amazone. Pour autant, ça ne l’empêchait pas de vouloir être un minimum prudente et de se raccrocher à l’espoir que, peut-être, la vie avait autre chose à leur offrir que des rixes nocturnes et des myriades d’hématomes au petit matin. Si Dinah se battait, ce n’était pas uniquement pour offrir aux autres la possibilité d’une vie meilleure. Eux aussi y avaient droit. « You really missed the mark on that one, Queen. Don’t you think the last thing I want to hear right now is how you plan to die fighting in the streets? Bloody hell, just because there’s a high probability doesn’t mean it has to happen! It doesn’t have to be this way! Don’t you ever want something else? Something different? Don’t you ever get tired? Because I do. You have no idea how much I do. » Dinah secoue la tête, passe une main dans ses cheveux encore trempés et emmêlés par la pluie. « You’re not even consistent with yourself! You don’t want to live a full-length life without me, fine. But you don’t plan on stopping even if I’m around, so what’s the plan? Dying in my arms so you get to be happy one last time before you bite the dust? Well, thanks for that, I’ll just add it to my never-ending list of traumas! » Elle n’était pas sûre qu’il réalise les bêtises qu’il était en train de lui dire. Elle venait de lui avouer qu’elle était morte de peur à l’idée qu’il lui arrive quelque chose et qu’il meurt sans qu’elle ne puisse rien faire dans ses bras, et lui ne trouvait rien de mieux à lui dire que ça ? Il avait forcément dû prendre un coup sur la tête, elle ne voyait aucune autre explication. « No one is saying that you should still be shooting arrows fifty years from now, or that you need to die of good old age in a luxurious nursing home. But maybe, being a little cautious and not tempting Death itself every time you go outside would be a nice compromise! You don’t have anything to prove to anyone, Ollie. Even with all that power, I really doubt Superman runs headfirst into danger every chance he gets. » Mais peut-être que Superman n’était pas une tête brûlée comme lui. De toute évidence, Green Arrow n’était pas le plus responsable des héros de la Ligue de Justice.

Son cœur loupe un battement et elle se décide enfin à le regarder. Dinah a comme un terrible pressentiment, celui qui annonce quelque d’inévitable, comme un point de non-retour. « You just explained yourself why I keep leaving and coming back. I want more, but maybe you don’t, Ollie. You may be a romantic fool, but that crusade of yours… It’s always going to come between us, isn’t it? I may be missing something, but I just don’t know how we can meet in the middle. What if I wanted to stop? What if I wanted to just… settle down someday? Would you do it if I asked you? » Elle ne pose pas la question, parce qu’au fond, elle n’est pas sûre de vouloir connaître la réponse. Elle n’est pas sûre de savoir ce qu’il veut vraiment, elle n’est plus sûre de rien. Et c’est bien le problème. Un petit rire nerveux lui échappe, étouffé par un sanglot qui remonte dans sa gorge. « Well, damn, Ollie, are you breaking up with me? » Malgré l’immense royaume des possibilités qui s’étendaient devant eux, elle n’avait pas envisagé cette possibilité. Ce serait pourtant un juste retour de bâton, se disait-elle. Il fallait qu’elle se ressaisisse, sans quoi il ne resterait plus grand-chose d’elle une fois la conversation terminée. D’un geste plein d’agacement, elle essuie ses larmes et se relève presque brusquement. « Cage or not, it doesn’t matter, Ollie. Whether you like it or not, you clipped my wings a long, long time ago. And I don’t blame you for it, I really don’t. I suppose a golden cage is nice, once in a while. » Elle lui fait face, bien droite sur ses jambes pourtant tremblantes. Elle meurt d’envie de s’agenouiller à côté de lui pour l’enlacer, l’embrasser, lui dire combien il lui a manqué et continue à lui manquer… Mais elle n’en fait rien, elle se contente de baisser les yeux. « If you want me to go, I’ll go. You’re right, none of this is fair. I never meant to hurt you, Ollie. I mean it. So if you think it’s best for you that we go our separate ways once and for all… Just say it. I’ll leave and you’ll never have to see me ever again. You deserve to live your life the way you want to, and I’m just holding you back. God knows it’s not what I want, but for once, I’ll… I’ll respect your decision, even if it breaks my heart. » Il était et resterait le seul à avoir ce privilège-là, celui de faire ce que bon lui semblait du cœur qu’elle avait passé tant d’années à préserver avant de finalement le lui servir sur un plateau d’argent. Si quelqu’un avait le droit de le réduire en miettes, c’était lui et personne d’autre.

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