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In the jungle of tormented souls
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Oliver Queen
Oliver Queen
One bad day
Autres facettes : Arès
Alias : Green Arrow

Âge : 40 ans

Palpitant : His pretty bird, Dinah Lance

Crédits : u.c.









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Lun 17 Avr - 19:15



In the jungle of tormented souls
ft. Roy Harper



L'extrémité de la branche était noircie plus que de raison, mais ne prenait pas feu. Oliver ne lui en laissait pas le temps, usant de la pointe machinalement pour entretenir les braises et les quelques flammes permettant de réchauffer les mètres alentours. Sa peau à nu profitait de l'aura chaleureuse une dernière fois avant de longues heures, probablement de longs jours. Une perspective qui stimulait une joie calme, apaisée. La jungle, sur cette île, était presque devenue une addiction pour lui depuis des décennies. Même après tout ce temps depuis sa première fois ici, sur Starfish Island, Oliver persistait à la voir dans ses rêves, à en entendre les sons sauvages, à en percevoir les odeurs acerbes, tantôt agressives et mortelles, tantôt doucereuses. Le brouhama des vagues se fracassant sur les rochers des côtes au loin était une agréable mélodie tant cela lui avait manqué, quand bien même il pouvait encore y rester s'il ne prenait pas garde. Malgré tout son amour, son lien indéfectible pour cette île qui avait su révéler cette part de lui enfouie, il ne perdait jamais de vue qu'elle n'en restait pas moins sauvage comme à ses débuts, et donc toujours aussi dangereuse. C'était bien ça l'idée. C'était bien ça, l'intérêt. Le frisson de la vie foisonnante sous chaque feuille, chaque écorce, chaque tas de feuille humide, une vie naturelle omniprésente qui pouvait donner la mort à tout instant, merveilleux paradoxe de connexion à l'état pur. Et de relativisme absolu quant aux affres de l'existence. Seule Mère Nature avait ce pouvoir.

Encore fallait-il savoir l'écouter, ce qui n'était pas donné à tout le monde et Oliver le savait. Son regard s'abstint ainsi d'échouer une fois encore sur le corps inanimé qui dormait lourdement de l'autre côté des flammes. Il avait déjà assez tiqué sombrement sur ce bras absent, arraché, reflet d'une autre absence bien plus douloureuse, invisible, elle, mais destructrice. Non. Ce n'était pas le moment de penser à Lian. Oliver devait rester concentré sur ce qu'il avait à faire à présent qu'il avait fait sortir Roy de prison et qu'il l'avait ramené sur cette île. Il posa la branche à côté de lui et reprit la cosse géante tranchée en deux qui lui servait de petit bol pour y concevoir l'une de ses mixtures. Il acheva de touiller avec ses doigts la terre huileuse mêlée de diverses baies spécifiquement choisies pour n'être toxiques que par ingestion et non contact épidermique. Tout autour, les cris des singes hurleurs, les insectes bourdonnant, les arbres grinçant au gré du vent. Il faisait encore à peu près beau mais un ciel couvert menaçait à l'horizon, annonciateur d'une pluie équatoriale inévitable en cette région du monde.

« Easy, Roy, » lâcha-t-il soudainement en apercevant du mouvement chez son ancien apprenti. Il s'éveillait enfin des mesures soporifiques employées pour le tenir inconscient jusqu'à son arrivée ici. A présent qu'il se réveillait, l'archer vert savait qu'il ne pouvait plus s'attarder. Il se leva et commença à appliquer sur son torse la mixture argileuse ainsi que sur son cou et son visage. Il avait déjà eu le temps d'imprégner son treillis de fortune, seul vêtement conservé tel quel. Bientôt tout son corps y compris ses cheveux, furent recouverts. L'argile servait de camouflage, les baies écrasées et plantes broyées qui y étaient mêlées elles, servaient de repoussoir face aux insectes autant que face aux éventuels prédateurs qui parviendraient à l'approcher à son insu. Aucun grand félin, ni serpent, ne prendrait le risque de mordre du poison aussi abondamment étendu sur une proie possible.

« There's only one way to escape this island quite safely, and I will wait for you nearby. It's up to you to find it. It's up to you to decide wether you wanna use all the plants around here as drugs again to try to kill yourself even more, or wether you try to step up and face your own despair once and for all, » expliqua Oliver en désignant d'un geste les alentours verdoyants, luxuriants de milliers de plantes exotiques et autres animaux venimeux. Il fit quelques pas vers lui et s'accroupit pour le fixer. Seuls ses pupilles bleues détonnaient sur sa silhouette entièrement masquée jusqu'aux paupières même. « Know that if you choose the first... I won't interfere. I will bury you here. Far from her grave so at least try to escape to die near her, as it seems to be your will and plan. »

L'amertume, l'agressivité étaient latentes dans la tonalité sombre de sa voix. La seule idée de savoir que celui qu'il considérait comme un frère, se détruisait toujours, et même plus encore qu'il y avait quelques années, rendait Oliver fou. L'impuissance à pouvoir lui venir en aide était source d'une colère profonde, d'une culpabilité plus terrible encore, qu'il ne savait nullement exprimer comme il faudrait pour apaiser ne serait-ce qu'un peu les tourments du jeune prodige. Alors oui, il se montrait froid, implacable dans sa volonté de tenter le tout pour le tout en le provoquant. Il cherchait le sursaut, qu'il soit par orgueil, par haine envers lui, ou par réelle rédemption, Oliver voulait voir Roy réussir cette épreuve et quitter cette île, ce qui prouverait au moins qu'il ne désirait pas tant que ça mourir.

« But if you decide to confront your sorrow, I will be there for you. I don't care if you hate me. I just will be. The whole island will. You can't cheat here. Wilderness, survival... it reveals who you truly are. What you truly want. Two things you have no idea about today, two things that your fuckin' drugs prevented you from figuring out by keepin' you drown in your grief. » Il observa un instant l'horizon. Les nuages se rapprochaient. Sombres. Très sombres. Avec eux, le rideau de pluie se faisait de plus en plus visible lui aussi au point d'en voir les clapots sur la surface de l'océan au loin. « One last thing, the fact that you lost an arm... doesn't count here. Like I said : nature is neutral. It has no pity whatsoever. It doesn't care about your pain, physical or else. It is just there, between you and the world. Everything is up to you and you only. »

Il se releva, jeta son bol vide et entreprit d'étouffer le feu. Il en balaya les braises pour éviter que Roy ne puisse le rallumer facilement, la pluie arrivant se chargerait de confirmer cette incapacité dans tous les cas. Il lui jeta néanmoins sur le ventre un serpent grillé mangeable, embroché sur un bâton. Il ne voulait pas le tuer non plus d'anémie dès le début de l'épreuve. Un peu de calories ne seraient pas de trop pour commencer. Aussi à peine l'animal mort eut-il échoué sur le toxicomane que l'archer vert avait-il déjà disparu dans la jungle, au milieu de son élément. Pour lui aussi il s'agissait de réussir l'épreuve. Celle d'aider son frère d'arme, son frère de coeur. Celle de faire son propre deuil de Lian, de réussir à accepter cette culpabilité qui le brûlait de l'intérieur depuis ce jour où il avait échoué à protéger ce petit être si cher à toute leur famille, plus encore en sachant à quel point Roy était en souffrance depuis lors. Rien de facile, et avoir deux bras viables ne changeait rien à la difficulté ici. L'île avait pour elle de pousser chaque être à se confronter avant tout, non pas aux prédateurs et maladies, non pas à l'humidité étouffante ou aux hallucinations de certaines plantes ou venins, mais bien à lui-même.



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Ven 21 Avr - 18:46



MAD ENOUGH TO KILL
when this life makes you mad enough to kill
that's rock bottom, when you feel you have had it up to here, 'cause you mad enough to scream but you sad enough to tear@Oliver Queen



Portes s’ouvrent sur d’ardents rayons, loin des néons artificiels du pénitencier dans lequel tu as passé vingt-cinq semaines, trois jours. Yeux peinent à s’habituer au surplus de luminosité, tes sorties dans l’enceinte du bâtiment se faisaient habituellement sur des créneaux d’ombre. Cela faisait bien longtemps que tu n’avais guère senti naturelle chaleur sur ton épiderme, et si pour beaucoup marcher dans la lumière de la liberté avait un goût de paradis, envisager du regard le monde extérieur te donne la sensation d’appréhender les enfers, le bâtiment dans ton dos faisant office de purgatoire. T’étais convaincu de rester à l’ombre des années durant, en théorie, sachant pertinemment que mort serait trouvée lorsque vigilance serait au plus bas, lame de rasoir logée dans une brosse à dents comme fin prononcée de milles entailles. Mais une âme en a décidé autrement, et a organisé ta sortie. Âme anonyme, mais dont tu connais sans nul doute l’identité. Convaincu que tu finiras par trouver salvation par quelconque fatalité, tu profites de ce que cette liberté illusoire te permet, l’accès facilité au remède à tes maux. Taxi a été avancé pour te guider jusqu’au centre de la ville, vers lequel tu te diriges, non sans sans extirper ta casquette de sous ton bras pour l’y loger sur ta chevelure devenue plus longue qu’à l’accoutumée. Dès que tu te retrouves installé sur la banquette arrière, le véhicule se ferme, et toute conscience te quitte.

▮▮▮▮

Voix tristement trop familière résonne dans ta boîte crânienne, au milieu de bourdonnements insupportables. Tu reprends vaguement tes esprits, non sans douleur qui cogne brutalement le front. Paupières peinent à se délier, collées par la sècheresse oculaire. Dire que tu as la tête dans le pâté serait un euphémisme, et qui plus est tu as en horreur cette expression. Tu peines à déceler où tu te trouves, n’observant de ta position allongée qu’un ciel menaçant et des feuillages touffus qui s’agitent au gré du vent qui annonce tempête. Si l’on admettait que tu avais oublié le son de sa voix, nul doute que tu serais parvenu à identifier l’individu à tes côtés, par la simple puissance des mots choisis, mots qui résonnent comme des balles, le tact abattu dès les premiers instants du conflit. T’as un haut le coeur, contrecoup des produits t’ayant plongé dans un sommeil certain, mais aussi de ceux que tu t’injectes régulièrement et dont le manque se fait sentir bien vite. Tu peines à te redresser, pour confronter son regard, le corps essaie mais la force n’y est pas, tu n’es plus que déséquilibre, tant physique que psychique. « You damn basterd, Oliver. », fatalité dans sa voix, autant que dans le conte fataliste qu’il écrit de ses mots, ton visage se tord de subtils spasmes musculaires naissant d’une colère que lui seul pouvait animer aussi rapidement, et efficacement, sainte colère se fait feu dans tes entrailles. « You have no right to mention her. », voix monotone, la mort au fond de la gorge, pas une syllable plus haute que l’autre. Chaque mot est plat. « Always trying to be the hero, even when nobody asked you to. Why couldn’t you just leave me? Is it some kind of a sick challenge you dared yourself to achieve? », t’as l’avant-bras qui se pose en soutien sur ta jambe, le second a bien eu le réflexe d’en faire de même, mais n’a rencontré que le vide.

Les règles du jeu sont prononcées, mais t’as guère envie de jouer. Tu connais les lieux, du moins la localisation. Starfish Island, à n’en pas douter connaissant l’archer, mais cela faisait bien longtemps que tu n’y avais pas mis les pieds. La jungle, ses règles ne s’oublient guère, mais la topographie aussi complexe est-elle… Les pièges sont nombreux, et t’es pas en état de l’affronter. T’es tenté de te rallonger, et d’attendre, songeant que la jungle fait office de beau tombeau, mais l’enfoiré joue la pire carte possible. Dans un acte désespéré - le premier d’une longue série, tu as fait promettre à Oliver, Dinah et Donna, notamment, de t’enterrer aux côtés de Lian. Et t’as rompu déjà trop de promesses. D’un revers de main, tu anticipes et effaces toute larme qui se ferait aventureuse, psyché affligée par le souvenir perpétuel de la petite tête brune, un démon comme tu n’en as jamais connu auparavant, qui te hante jour et nuit depuis ce qui semble être une éternité. Oliver a beau être un enfoiré, il te connait, trop bien pour tenter aveuglément quoi que ce soit. La subtilité est rarement au rendez-vous, mais outre ta volonté momentanée pour tenir promesse, et l’enfer de la jungle, ton pire ennemi reste à venir : le manque.

Affamé, tu tardes pas à te délecter de l’offrande laissée par l’archer, ce dernier s’étant d’ores-et-déjà envolé dans les abysses de la forêt tropicale. Le met n’est pas cinq étoiles, mais tu sors à peine de prison, et t’as jamais été une fine bouche. T’as les doutes plein la tête, le confiance en branle alors que ne fais que ressasser ton handicap. T’essaies de focaliser ton esprit sur les épreuves à venir, mais le brouillard se fait trop épais. Tu conserves le bâton ayant servi à embrocher ton repas, suffisamment aiguisé pour te permettre de te défendre, ou pour écarter les obstacles. Tu t’enfonces dans la jungle, sans toutefois réfléchir à quelconque plan. Tu veux juste te casser d’ici. Tu tardes pas à confronter un marécage, duquel tu t’approches pour récolter de la boue que tu répands sur tout ton corps. Outre la barrière de protection que cela procure contre les moustiques et autres insectes, cela permet également de camoufler ton odeur face aux prédateurs. Tu sais que le regard de l’archer plane sur toi, tu connais l’individu. « I just want to go back to jail, Oliver. I deserve it. I’ve killed people. I crossed the line. And I don’t want to play your sick game. Maybe you’re enjoying it, but I certainly don’t. », lâches-tu le menton relevé vers les hauteurs. La chaleur est intense, l’humidité empêche l’évacuation naturelle de ta sueur, la déshydratation devenant le risque principal. Ta casquette te sert alors de récipient, dans lequel tu entreprends de déverser du gravier, du sable et des algues, si toutefois tu parviens à mettre la main dessus. A ta portée, tu n’as que de la terre, et de la mousse - ce qui pourrait convenir pour un premier niveau de filtrage. « Where were you, when it happened, Oliver? », interroges-tu l’archer, alors que tu t’installes aux abords du marécage, devenant une proie aisée face au premier alligator à l’estomac un peu trop vide. En voilà, une belle fin. En patientant que ce point final ne s’écrive, tu questionnes celui qui autrefois tu considérais comme un frère, devenu un genre d’étranger tant la barrière érigée entre vous est désormais épaisse. Tu le questionnes, par malsain désir de remuer couteau dans la plaie.

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Oliver Queen
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Crédits : u.c.









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Ven 5 Mai - 19:37



In the jungle of tormented souls
ft. Roy Harper



Observer Roy se débattre contre la nature, et surtout contre lui-même, était un vrai crève-cœur pour Oliver. Tapi dans la densité oppressante de la jungle, il observait, invisible, tel une ombre. Il surveillait son ancien protégé, qu'il avait maintes fois tenté de ne plus considérer comme tel depuis qu'il était adulte et indépendant dans tous les pans de sa vie. Mais c'était plus fort que lui, Roy était, et serait toujours, comme un jeune frère, un enfant qu'il avait recueilli tout à la fois. Jusqu'à la fin, Oliver ne pourrait jamais s'empêcher de le considérer comme sa responsabilité, pour le meilleur mais malheureusement davantage pour le pire depuis les dernières années.

La culpabilité le rongeait, il en avait conscience, et pourtant dès qu'il confrontait Roy, tout ce qu'il parvenait à faire sortir, c'était une colère, un agacement tortueux. Peut-être parce qu'au fond, Roy aurait mérité mieux que lui comme mentor, peut-être parce que le voir souffrir le renvoyait constamment à son incapacité à le sauver, à lui offrir une vraie vie heureuse depuis qu'il l'avait pris sous son aile. Il l'avait trouvée, cette paix, sans lui, pour mieux la perdre par la faute de tous ceux qui avaient échoué à protéger la petite. Et voilà qu'il contemplait la déchéance mortifère, cruelle, douloureuse, de ce frère perdu qui se trainait dans la jungle, un bras en moins, en proie aux délires les plus impitoyables. Chaque hurlement, chaque insulte, Oliver les encaissait comme sa propre pénitence silencieuse.

« I don't enjoy this. How can you believe such a thing ?! I loved her too ! WE ALL DID ! » La voix de l'archer venait de nulle part et partout à la fois, à mesure qu'il se déplaçait furtivement pour suivre la progression chaotique du junkie en sevrage forcé. Il lui était impossible de rester muet alors que les tourments de Roy débordaient sur lui.

« Where were you, when it happened, Oliver? » La flèche siffla, frôla le père meurtri qui s'abreuvait comme il pouvait dans le marécage à peine abordé, pour venir se ficher dans l'oeil du caïman qui s'approchait lentement depuis quelques mètres. Probablement que Roy l'avait perçu, ou peut-être que dans ses délires et sa colère il l'avait occulté, voire s'en fichait et attendait sa morsure. Oliver n'avait juste pas attendu de le découvrir. La question posée avait suffit à attiser sa colère coupable pour le pousser à décocher cette flèche. L'instant d'après, il avait déjà changé de position, mais sa furtivité en pâtit au profit de mouvements plus agressifs, trahissant son état, ses nerfs à vif. Il se cachait sans se cacher de toute manière.

« Where was I ? THE WHOLE FUCKIN' TOWN WAS UNDER ATTACK ROY ! I WAS TRYIN' TO HANDLE IT LIKE ANYONE ELSE ! » vociféra-t-il en émergeant brusquement des fourrés pour s'arrêter à vingt bons mètres de Roy. Tout dans sa posture indiquait sa colère. L'envie presque de se battre avec lui, alors même qu'il ne pouvait le faire, que ce n'était même pas envisageable ni souhaitable. Mais il y avait tant de non-dits et d'échecs douloureux. « I SHOULD HAVE PROTECTED HER, IS THAT WHAT YOU WANT ME TO SAY ? THAT I FAILED HER ?! THAT I FAILED YOU ?! WELL HERE IT IS ! I DID ! I FAILED EVERYONE ! BUT DO I LET MYSELF BECOME ANOTHER BURDEN FOR THE ONES AROUND ? NO ! WHY ? BECAUSE I FACE MY DEMONS CONTRARY TO YOU ! I KEEP STANDING UP ! FOR THE MEMORY OF THE FALLEN THAT WE LOVED ! FOR EVERYTHING WE BELIEVE IN ! I STAND UP ! SO ASK YOURSELF THE SAME QUESTION AND FACE IT WITHOUT DRUGS FOR ONCE IN YOUR FUCKIN' LIFE ! » ragea-t-il en le pointant de l'index avec hargne. Une hargne dirigée contre ces substances à la con qu'il s'encaissait sans vergogne.

Oliver n'avait jamais compris l'aspect pathologique des problèmes de Roy. Peu importait que Dinah, Diana, Donna, aient tenté de lui expliquer, il avait intégré les informations, mais ne les acceptait encore qu'à moitié. Alors en bon adepte des solutions chocs, il avait pris le parti de forcer le sevrage de Roy à la dure, sur cette île, pour l'obliger à être "sobre" et "net" et à ne plus fuir mentalement ses tourments. Rester dans le flou des substances ne ferait que le maintenir dans sa déchéance sans jamais faire son autothérapie, et Oliver détestait les situations floues : il préférait quand les choses étaient nettes, quand bien même ce pouvait être douloureux. Que Roy confronte ses souffrances, et qu'il décide de s'en sortir, c'était tout ce qu'il désirait. Mais si cette confrontation lucide devait lui faire accepter sa vraie envie de suicide, au moins le choix serait clair, et non en demi-teinte dans une mort lente sous drogue à moitié assumée. Il finit par repartir vers les arbres autour du marécage, mais se retourna une dernière fois avant, embourbé dans la boue semi-liquide qui lui allait jusqu'en haut des genoux.

« Wether you like it or not, this island will have your mind and body cleared the hard way from drugs, and leave you no choice but confrontin' what you try to avoid. It's either your path to peace that you find, or your deathwish without lying to yourself. Make your choice instead of floating between bullshit and nonsense. Make up your fuckin' mind, then decide what you truly want, because that's what she would have wanted for her father, and I am here for you because that's what she would have wanted me, and ALL THOSE WHO CARE ABOUT YOU, to do. » Le pas ralenti par la vase mais déterminé, Oliver quitta le marécage et disparut de nouveau, se doutant que la haine de Roy à son égard serait attisée de plus belle et qu'il poursuivrait probablement au moins pour cette raison son chemin dans ses pas. Du moins il comptait sur ça en partie. Une dernière fois sa voix résonna depuis les environs.




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