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i might even mistake you for a romantic (zatanna & constantine)
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Ven 21 Avr - 15:56


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La magie n’est rien d’autre que l’art de convaincre la réalité de faire un tour sur elle-même et de se remodeler selon de nouvelles règles. Si John pensait avoir réussi à atteindre un relatif niveau de compétence en la matière, et avoir rencontre certains des meilleurs a ce jeu des plus dangereux, il lui semble bien, tout a coup, avoir rencontre la maitresse la plus absolue dans les arts arcaniques… sous la forme d’une maison.

Etonnant, pas vrai ? Et encore. Ça n’est que le début. Accroche-toi a tes chaussettes, cher lecteur ; ou décroche-t-en, et accepte la perte totale de repères comme le fait John Constantine, alors qu’il déambule dans les couloirs interminables, interchangeables, jamais immuables, de la Maison du Mystère.

Depuis combien de temps erre-t-il dans les entrailles de cette bâtisse extraordinaire, guide par rien d’autre que sa curiosité et un émerveillement trop rare dans la vie de ce cynique accompli ? Il serait bien incapable de le dire : chaque horloge, chaque pendule a l’air réglée sur l’heure d’une dimension ou d’une autre, et le temps lui-même semble avoir suspendu toute logique entre ces murs. John s’aventure à ouvrir une porte, et tombe sur une salle remplie de miroirs du sol au plafond ; il la referme, la rouvre quelques instants plus tard, et découvre à la place une serre trois fois plus grande que la pièce qu’il vient d’abandonner, inondée de soleil alors que la grisaille règne au dehors. Un sourire un peu beat aux lèvres, John ne peut s’empêcher de se demander quels autres trésors (et malédictions) cette fameuse maison peut encore renfermer… et décide qu’il serait bien dommage de poursuivre l’aventure tout seul.

Ca fait un moment qu’il songe à la recontacter, de toute façon. Disparu des radars depuis presqu’un an (plusieurs fois disparus de sa mémoire – une amnésie sacrément contrariante qu’il aura surement bien du mal à lui expliquer), alors qu’elle s’épuise sans doute à empêcher Gotham et le monde de sombrer totalement dans le chaos. Elle a toujours été pleine d’abnégation et de courage comme ça, Zee. Venant du gang en cape et collants, autant de bonne volonté lui donne envie de lever les yeux au ciel. Venant d’elle, il ne peut pas s’empêcher de ressentir cette bouffée de fierté et d’admiration dans sa poitrine.

… John Constantine souffre peut-être d’un problème d’objectivité.

Anyway. John retrouve sans grande difficulté le chemin de ce qu’il imagine être le salon principal (après un détour par une bibliothèque particulièrement fournie et une archive ressemblant a une salle de musée dédiée a l’antiquité égyptienne) et s’affale sur un confortable canape face a une table basse, sur laquelle il étale son vieux matériel de divination. Damn – voila une éternité qu’il ne s’est pas prêté à ce jeu-là, tiens. Voyons… la Maison du Mystère est présentement dissimulée par un sort d’invisibilité quelque part aux abords de Gotham City. A moins que Zee ne soit en vadrouille avec ses nouveaux potes superhéros, même ses compétences un peu rouillées en la matière devraient réussir à lui envoyer le message qu’il compte lui faire passer. Un sourire malicieux aux lèvres, John retrousse ses manches, se penche au-dessus de la carte de la ville, et, marmottant une incantation dans sa barbe tout en laissant ses pensees s’envoler vers la plus celebre magicienne du pays, éparpille les cendres de sa clope sur le papier jauni. La magie, ce n’est rien d’autre qu’une question de conviction. Alors, s’il croit très fort que la prochaine fois que Zee posera les yeux sur un amas de poussière quelconque, elle y verra un message, et aura l’intime conviction que quelque chose l’attend a un endroit bien précis… la magie devrait opérer.

Simple, non ?

Quand au message – John vient de terminer sa relecture d’un vieil ouvrage d’Arthur Conan Doyle trouve abandonne sur un banc de la ville. Pourquoi ne pas faire un clin d’œil au vieux maitre, hein ?

“ Got something to show you. Come at once if convenient. If inconvenient, come all the same.
- J. Constantine.”


 
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Zatanna Zatara
Zatanna Zatara
One bad day
Autres facettes : Kory Anders
Alias : Zatanna - Zee, Princesse du Prestige

Âge : 33 ans

Palpitant : Malgré une relation complexe, son cœur ne bat que pour un seul homme.

Crédits : templeofthesevenstars (ava)









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Lun 24 Avr - 7:06

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Together we look about as good as lace frills on a battle axe. @John Constantine


Zatanna est complètement euphorique depuis le début de la journée. Cela fait maintenant plusieurs mois qu’elle essaie d’obtenir un artéfact très spécial. Il n’est pas des plus puissants, mais il correspond tout à fait à ce dont elle a besoin. Depuis quelques mois, des présences étranges hantent la ville de Gotham, comme si le raz-de-marée et le fait que la ville soit complètement coupée du monde avaient provoqué un éveil chez les morts et les esprits. L’artefact était un simple miroir en apparence, mais un miroir spécial malgré tout. Il permet de voir les esprits lorsque l’on regarde dedans. C’est un objet qui appartenait à un sorcier maintenant décédé que le père de Zatanna avait connu autrefois, un homme légèrement paranoïaque qui avait mis au point cet objet pour se sentir plus en sécurité. La rumeur dit qu’il serait mort le jour où il aurait finalement rencontré un esprit se reflétant dans le miroir.

En théorie, rien ne prouve que ce miroir marche réellement mais Zee a développé une tendance à collectionner ces objets et artefacts plus tordus les uns que les autres. Avec ces rumeurs qui courent dans les rues de Gotham, elle se doit de vérifier. Une chose est certaine cependant, le miroir est empreint de magie, ça ne fait aucun doute. L’une des ses connaissance semblait avoir une piste sur cet objet depuis quelques temps. Nombreux sont ceux que Zee a contacté pour l’aider à trouver tout un tas d’objets qui pourraient lui être utile – ou non. Elle aurait préféré d’autres artefacts plus utiles que ce miroir mais les choses avançaient, alors elle était de bonne humeur.

Depuis qu’elle était parvenue à trouver une solution à la malédiction de son père, rien ne semblait pouvoir arrêter la jeune femme. Elle s’était mise en tête que davantage de choses pouvaient être accomplies à condition d’avoir le bon matériel en main.

Elle s’arrêta un instant, se rappelant qu’elle avait des tâches plus urgentes à faire à présent. La réception de cet objet avait permis à la jeune sorcière de faire une pause, mais il y avait toujours tout un tas de problèmes à régler à Gotham. Elle allait enfiler sa veste lorsqu’elle remarqua quelque chose d’assez inhabituel. Shadowcrest était un lieu immense et presque vide si l’on ne comptait pas la présence de Zatanna et des quelques servants qui y demeuraient encore. Si une chose était certaine pourtant, c’est que le ménage était toujours fait correctement, magie ou non. Elle fronça les sourcils et s’avança vers ce tas de poussière qui avait visiblement été oublié le matin-même. Elle allait s’en débarrasser avant de remarquer que le tas de poussière comportait un message. Elle se baissa légèrement pour essayer de lire ce qui était inscrit et un sourire en coin étira ses lèvres.

« John, John, John… »

John Constantine avait disparu de la vie de Zatanna depuis un bon moment maintenant, elle n’était même pas capable de se souvenir exactement si elle devait compter en mois ou en années. Mais c’était une chose normale. Depuis qu’ils se connaissaient, il n’y avait jamais eu de constance et c’était bien là l’une des raisons pour lesquelles leur relation n’avait pas fonctionné. Et là, il réapparaissait soudainement, prétendant avoir quelque chose à montrer à la jeune femme. La curiosité de Zee était telle qu’elle ne pouvait décliner cette invitation. Elle enfila alors sa veste, attrapa le miroir qu’elle fourra dans sa poche et décida que le reste de ses tâches attendraient un peu.

« Ekat em ot Nhoj Enitnatsnoc. »

Tout en prononçant ces mots, elle ouvrit un portail qui la mena directement à Constantine, bien qu’elle n’ait aucune idée d’où il se trouve. Le portail se referma aussitôt derrière elle et devant elle se dressait un salon très peu différent de celui de Shadowcrest dans le genre avec un énorme canapé dans lequel elle y trouve John, complètement affalé.

« It’s been a while, John. »

Un sourire aux lèvres et les bras croisés, elle ne sait jamais trop comment entamer les retrouvailles avec ce personnage.

« I know we’re a bit different than the common mortals, but you know that I have a phone, right ? It’s a good thing that the servants at the manor forgot to clean this part of the house, they tend to be cleaning quite thoroughly. »

Elle s’installe dans un fauteuil qui fait face au canapé et à la table basse. Elle observe un instant la pièce puis John puis la table.

« What did you wanna show me ? I have things to do, I hope it will be quick. »

Comment vas-tu John ? Ça fait longtemps, où étais-tu passé ? Une personne normale avec une relation normale aurait sûrement posé ces questions. Et même si ça la démange, Zatanna décide de ne rien demander de tout cela. Si elle peut expédier cette entrevue, elle sait qu’elle s’en portera mieux.



CODAGE PAR AMATIS
AVATARS : kitsunetsukibi ; nocreativejuiceleft


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Lun 1 Mai - 13:10


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Il y a pire environnement dans lequel attendre des nouvelles d’une magicienne. Sitôt son message envoyé, John s’affale dans le canapé d’un des (trop nombreux) salons de la Maison du Mystère, ses yeux inspectant attentivement chaque centimètre carré exposé à sa vue, et rapidement ? Il en vient à la conclusion qu’une vie entière ne serait pas assez pour identifier et analyser chaque objet, artefact, et babiole présente dans cette pièce. Un gigantesque musée de bizarreries sans queue ni tête, au milieu desquelles se trouvent sûrement une demi-douzaine d’objets susceptibles de causer la fin du monde une fois, deux fois, peut-être trois. Pas étonnant que ce pauvre Dr Occult ait fait la tronche en lui cédant les clés de la maison… et en même temps, cette étonnante baraque est-elle vraiment plus en danger entre ses mains, celles de quelqu’un qui préfère de loin garder ces trésors pour lui, savamment rangés dans leurs boites, qu’entre les mains de quelqu’un qui s'amusait à en utiliser toutes les ressources à la moindre contrariété ? Ha. Vous avez quatre heures. Un sourire accroché aux lèvres, John jette un coup d'œil à sa montre - combien de temps avant que Zee ne s'aperçoive de sa prise de contact, et combien de temps avant qu’elle n’accepte de faire le déplacement ? Les paris sont ouverts. John attrape un livre posé sur la table attenante, et se plonge dans sa lecture, attendant, patiemment (ou impatiemment), que la maîtresse de la magie ne daigne le gracier de sa présence. Ça fait bien longtemps, après tout. Trop longtemps, peut-être. Et s’il en dit plus, s’il s’autorise à penser plus, il pourrait bien se prendre lui-même en flagrant délit de sentimentalisme. Voilà qui serait bien problématique.

Ça fait combien de temps exactement, que leurs routes ne se sont pas croisées ? John tente de compter sur ses doigts, abandonne en moins de cinq secondes, tente de sonder ses souvenirs et de les agencer dans un ordre qui paraît à peu près logique et pas trop casse-gueule. Il abandonne très vite aussi ; des souvenirs en dents de scie, des épisodes réguliers et pas forcément bien ficelés les uns aux autres. Peut-être que ça fait deux mois. Peut-être que ça fait deux ans. La migraine guette toujours, ces derniers temps, quand John essaye de réorganiser le déroulé de sa vie récente et moins récente. Avec un soupir, il décide, sagement, d’abandonner la partie, et de se fier au regard déçu ou plein de remontrances que lui adressera Zee lorsqu’elle (si elle) arrivera.

Il en vient presque à somnoler, bercé par les étranges murmures parcourant les murs de la Maison, lorsque l’irruption soudaine (mais guère abrupte) d’une nouvelle énergie magique et terriblement familière le tire de sa torpeur, immédiatement réveillé avec alerte sous l’effet d’une aura qu’il ne connaît que trop bien et qui ne manque jamais de faire un peu flancher son vieux coeur tout aigri (voyez ? sentimentalisme). “Phone? And where would be the fun in that?” Il notera de remercier les employés de Shadowcrest, alors. “Hello to you too, love. Been a while indeed.”

Ca fait un bail, et pourtant, c’est comme si elle n’avait pas changé. Le même charisme alors qu’elle s’impose dans la pièce comme la star du show (qu’elle est), le même regard qui souligne les attentes qu’elle nourrit à son égard (rien de glorieux), et la même étincelle dans les yeux qui pétille subtilement de malice et de curiosité quand bien même elle tente la carte du détachement. John la regarde, et se trouve bien incapable de reprimer le sourire qui nait au coin de ses levres. Mince alors. C’est qu’elle lui a manqué, la magicienne qui parle à l’envers.

John se redresse sur son canapé et, dramatique à l'image de ces magiciens de scène qui forment son cercle a elle, ouvre les bras pour embrasser l’espace autour de lui, désignant d’un grand geste le salon et la maison dans leur impensable entièreté. Allons, elle n’a pas pu rater le coche, quand même ? “This. All of this - all this bloody house, is what I wanted to show you, Zee. You must have felt when you got here, didn’t you?” L'énergie si particulière qui y circule, plus ancienne que quoi que ce soit qu’il ait jamais rencontré, et plus plurielle, aussi, un patchwork impossible de chaque magie de la planète, et peut-être au-delà encore. John se leve de son canape, et laisse ses bras retomber a ses cotes, incapable de totalement reprimer l’emerveillement enfantin qui, brievement, vient rajeunir ses traits de quelques annees de fatigue existentielle. “This house is known as ‘the House of Mystery’. Earned it during a poker game against Dr Occult. They say it’s not really a house, more of a very ancient entity that took the shape of a house in order to satisfy its curiosity for mankind… over the centuries, many a magician have passed down the key to one another, endlessly adding to its collection of magical rooms and artifacts… and now, it’s mine.” Les yeux pétillants d’une excitation presque enfantine, John tourne à nouveau le regard vers Zee. “I was thinking the mistress of magic might wanna take a look around with me. If you’ve got time in your no-doubt busy schedule, in-between the stage and the capes…”


 
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