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Nothing is impossible with you ⚜ ft Carol
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Hal Jordan
Hal Jordan
One bad day
Autres facettes : Richard Grayson - Jaime Reyes
Alias : Green Lantern

Âge : 36 ans déjà, bientôt 37

Palpitant : En couple depuis un bon moment avec la femme de sa vie, la seule et unique. Caroline Ferris

Crédits : panicstation









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Ven 28 Avr - 12:28

Nothing is impossible with you

All of my doubt suddenly goes away somehow
One step closer
I have died every day waiting for you
Darling, don't be afraid
I have loved you for a thousand years
I'll love you for a thousand more
@Carol Ferris


Hal s’était levé aujourd’hui avec un objectif. Aujourd’hui, il voulait faire quelque chose de spécial. Aujourd’hui, il voulait marquer le coup. Ce n’était pas une journée spéciale à proprement parler. Ce n’était pas une date à se souvenir. Mais il le voulait. Tout ce qu’il voulait, c’était rendre la journée incroyable pour la femme de sa vie. Jordan n’était pas le genre de personne à exprimer son amour, loin de là. C’était même quelque chose de compliqué pour lui. Vieux jeu, il était de l’équipe de ne rien montrer. C’était plus simple, mais aussi plus viril. Mais tout ça n’avait juste aucun sens quand il était aux côtés de Caroline. Il ne pensait plus à rien, il ne voulait pas se cacher, il ne voulait rien de plus que son bien.

Elle était sans aucun doute la meilleure chose qu’il lui soit arrivé. C’était même une certitude. Elle était bien plus importante que son anneau. Elle représentait tout pour lui. Et s’ils avaient pris autant de temps, à se séparer pour se mettre à nouveau ensemble, tout ça n’avait plus d’importance. Hal avait mûri. Hal avait grandi. Jordan avait changé pour elle. Pour être quelqu’un plus proche de ce qu’elle méritait. Il savait bien qu’il ne la méritait pas. Elle était bien trop de sa portée. Mais le destin voulait les choses autrement. Et il savait à quel point il était chanceux de ce côté-là. C’était avec ce genre de pensée qu’il arrivait le matin même sur la plage. Il se tenait au loin, voyant l’endroit. Inondé par un soleil chaud, qui ne donnait qu’une envie, d’aller se jeter dans l’eau plus loin. Mais pour le moment, il avait bien d’autres choses à penser. L’homme voulait faire une surprise à sa petite amie. Ce terme semblait si dérisoire compte tenu de la durée de leur relation. Ils approchaient de la vingtaine d’années ensemble.

Mais Jordan étant Jordan. Il voyait la suite comme quelque chose d’infaisable. Quelque chose qui lui faisait peur. Mais tout ça faisait partie de son évolution. Ce qui lui semblait être totalement impossible hier ne l’est plus aujourd’hui. Il n’était pas encore de là à vouloir lui demander sa main dans la minute, mais l’idée lui tournait dans la tête, elle était bien présente.

Aujourd’hui, il n’était pas à son travail, il était en repos. Et plus que d’aller patrouiller, il était là, sur une plage de Coast City. À préparer une surprise. Il avait réussi à louer l’endroit pour la soirée, et non sans mal. Avoir de la famille qui travaillait encore dans la ville lui permettait d’obtenir ce genre de chose. Puisqu’il n’était pas aussi fortuné que la femme, l’homme ne pouvait pas s’offrir les choses sans faire attention. Mais pour ce soir, rien n’avait de trop gros prix. Il venait passer son après-midi à préparer l’endroit. Installant comme des petites tentes, avec en son centre, un feu de camp, des cousins au sol pour leur permettre de s’installer, avant de laisser les emplacements pour la nourriture vide, prêt pour plus tard.

Il avait commandé chez un très bon traiteur local, allant chercher le tout une vingtaine de minutes avant le grand moment. Il avait juste prévenu la femme de se faire belle ce soir. Sans lui dire pourquoi. Il se doutait qu’elle comprendrait rapidement, mais il voulait tout de même faire les choses jusqu’au bout.

Le soleil commençait tout doucement à tomber, il était temps pour Harold de se changer. Pour l’occasion, il avait choisi une chemise plutôt souple, avec un bas assez classe, ce qui changeait de son bombers couplé d’un pantalon marron. Jordan n’était pas l’homme le plus à l’aise dans ce genre de tenue, mais c’était un moindre mal à payer. Il ne se mentait pas à lui-même, une pointe d’anxiété montait avant de disparaître avec un petit souffle. Il vérifiait que tout était prêt, avant d’aller à l’accès de la plage, pour partager sa localisation à Caroline. Il venait s’asseoir sur un petit muret en marbre, tout en attendant la femme qui partageait sa vie. Impatient de la voir, de pouvoir l’embrasser et de lui faire découvrir la soirée qu’il lui avait préparée.


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AVATARS : prettygirlrlavatar ; vilet-chuckey


Carol Ferris
Carol Ferris
One bad day
Autres facettes : troïa
Alias : STAR SAPPHIRE | alter ego choisie parmi toutes les humaines depuis la galaxie lointaine. héritière du pouvoir ancestral de l'amour.

Âge : THIRTY FOUR | âge décisif, maturité atteinte, carrière bien établie, il serait peut-être temps de songer à d'autres projets.

Palpitant : JORDANTAKEN | cœur pris depuis son enfance, les pauses n'ont jamais eu raison de leur union.

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Dim 30 Avr - 6:34



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@Hal Jordan & Carol Ferris

Elle rêve, Carol. Elle s’accroche à cette toute petite minute pour laisser son esprit se perdre ailleurs. Pour envisager une alternative où le monde ne serait plus si dérisoire et dans lequel il ferait bon vivre. Dans une réalité où l’Amour qu’elle transporte avec elle, ne serait plus ce mélange d’amertume en union avec la compassion mais bien une bienveillance dans on intégrité. Pensée naïve pour la Terrienne en dichotomie avec les pensées plus strictes de l’Alien. Mais de cet intermède, elle en a besoin la directrice. Pour se rappeler son humanité, pour éloigner un peu cette tendance à rechercher le chiffre pour la prospérité de son héritage, pour oublier le poids des responsabilités. Bien trop rapide pour envisager des idéaux, Carol revient dans sa propre réalité, suit des yeux les divers camemberts représentant des statistiques qui ne lui plaisent que trop peu. L’incidence de son père tend un peu trop à l’éloigner de valeurs qu’on aurait pu lui inculquer. Patriotisme trop présent, exacerbé dans un totalitarisme mené bien trop rondement à son goût, par la corporation adverse : Luthor. « Non, je suis désolée papa, mais il est hors de question que nous nous engagions là-dedans. » Regard acerbe, voix qui ne laisse présager aucune bonne augure, elle défie son père depuis son siège. Carl n’hésite pas à hausser le ton à son tour, lui rappeler qu’ils appartiennent à un même pays, et donc une même communauté. Mais rien n’y fait. Elle ne peut pas accepter d’aller à l’encontre de ses principes, d’apporter du confort dans une flotte aérienne qui pourrait faire plus de mal à la population que du bien. « Tant qu’il ne nous y obligera pas par un décret, je refuserai. » Parce qu’elle a droit à ce poids-là, Carol. Malgré le rôle des administrateurs, elle est en mesure de se battre pour son équipe. Chose qu’elle est prête à réitérer à perpétuité.

Réunion terminée, pas décidé, les talons claquent le sol de façon énergique pour se réfugier jusqu’à l’entrepôt. Elle ressent le besoin de se réconforter parmi la ferraille, là où son regard pourrait croiser le bolide qui sait la calmer. Elle sait, pourtant, que son grand blond est en repos aujourd’hui. Toutefois, il dispose de cette capacité, malgré lui, à lui redonner courage là où elle pense l’avoir perdu. Se battre est une activité constante, un aléa qui puise dans son énergie qu’elle ne peut recharger que grâce à lui. Ses iris ne tardent pas à reconnaître l’avion de chasse, flanqué de ces signes distinctifs. Sourire accroché sur le recoin de ses lèvres, l’odeur lui rappelle sa passion, leur passion jusqu’à ce que son attention ne soit détournée en direction des présents dans l’espace. Elle les salue sans vergogne Carol, serre les mains, prend des nouvelles, interroge sur des manières de penser car elle sait que c’est ainsi que son entreprise peut avancer. Glaner des informations, connaître le terrain, tout ceci est une aubaine pour l’avenir. Les minutes défilent, son téléphone tinte. Contact qui s’affiche avec l’apparition d’un sms. Son cœur s’enflamme comme à chaque fois, elle s’écarte pour en prendre connaissance et sourit davantage devant l’invitation. A présent, elle ne pense qu’à leurs retrouvailles.

Le taxi s’arrête au lieu de rendez-vous. Vêtue d’une robe fleurie jusqu’à la cheville, la brune inspire l’air iodé ainsi que les rayons de soleil qui s’incrustent sur sa peau. Ce dernier termine pourtant sa course, mais ne l’empêche pas de profiter de ce moment présent. Instant qui illumine les étincelles de son regard, enivre ses lèvres d’un sourire heureux alors qu’elle reconnaît la silhouette du jeune homme un peu plus loin. D’un geste instinctif, elle arrange ses cheveux et emboîte le pas pour retrouver celui qu’elle avait recherché toute la journée. « Bonsoir Space Ranger. » Elle ne lui laisse aucune occasion de se défiler, ses lèvres rejoignent les siennes dans un élan passionné. « Tu sais que tu m’as manqué aujourd’hui. » L’aveu est sincère alors que ses iris se perdent dans ce regard qu’elle connaît par chœur. Sourire à jamais incrusté sur ses lèvres, elle admire pendant quelques secondes les traits de Harold comme si elle y recherchait quelque chose en particulier. Ou plutôt comme s’il était le seul à pouvoir l’ancrer à nouveau, à lui permettre de sentir la force lui revenir. Il ne l’était pas, il l’est tout simplement. « T’as profité de ta journée de repos ? » Et c’est là qu’elle dévie son regard pour le porter aux alentours. Découverte du cadre, prise de conscience des occupations du jeune homme pour la journée. « J’ai loupé l’anniversaire de quelqu’un ? » L’interrogation porte à croire qu’elle reconnaît inévitablement son erreur si tel est le cas. Sa mémoire cherche et ne lui apparaît rien de particulier.

« T’aurais pu me le dire. Je serai venue plus tôt pour t’aider. Ça a dû te prendre un temps fou. » Même si elle sait au fond d’elle qu’il lui aurait difficile de se détacher de son poste. Néanmoins, elle aurait essayé pour lui éviter toute charge de travail supplémentaire. Sa curiosité s’interpelle au moment où elle assimile les quelques détails qu’elle entrevoit. « Attends… » Elle le quitte, élance sa démarche fluette en direction d’une tente et vérifie les coussins jonchés à même le sol d’une manière bien trop intimiste pour que cela soit à partager pour un groupe. Elle s’arrête, Carol, son visage s’illumine, sa peau se couvre d’un léger frisson au moment où la conscience la touche en plein cœur. Dos à Hal, elle ressent son être la transporter vers ce sentiment qu’elle ne connaît que trop bien. Main qui remonte au niveau de ses lèvres, effleure doucement cet épiderme pour étouffer le ravissement. La surprise la submerge.


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Mar 2 Mai - 20:13

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Hal Jordan se tenait, là, assis sur ces quelques pierres en marbres, attendant la femme de sa vie. Ni plus, ni moins. Carol était tout simplement sa moitié. Le nier ne servait à rien, il l’avait compris, elle l’avait comprise. C’était une évidence aussi puissante que des règles basiques. Hal se savait attiré par cette femme depuis déjà très longtemps. Il se souvient de ses premières sensations, ces sensations qui lui retournaient l’estomac. Ce genre de moment où ses mains tremblaient. Alors que Jordan n’était pas quelqu’un de stressé. Très loin de là. Mais Caroline, était la seule à réussir à provoquer ce genre de chose chez lui. Tantôt, au début de leur relation, Harold avait cette vision futile, cette vision qu’elle était sa faiblesse. Ce genre de comportement puéril, celui qui laisse à penser que tenir pour quelqu’un, lui révéler ses sentiments, ses peurs, ses passions et envies. N’était rien d’autre que d’avoir une faiblesse, d’avoir un point d’attaque. Mais Jordan était idiot, si bête à cette époque.

Caroline Ferris était tout l’inverse. Elle n’était pas sa faiblesse, encore moins quelque chose qui ne lui apportait pas de force. Elle était sa force. Le courage que l’anneau trouvait dans Hal était puisé par une volonté sans faille. Hal l’avait compris que depuis quelques années, s’il avait une volonté de fer ainsi, elle n’y était pas pour rien. Elle était comme sa batterie, sa bouffée d’air, sa raison de se réveiller le matin, d’aller risquer sa vie dans l’univers. Sans elle, il ne savait pas ce qu’il ferait, il ne voulait pas y penser. C’était pourquoi ces minutes d’attentes lui semblaient si longues, qu’elle paraissait être des heures entière. Mais la brune était dans son champ de vision. Son cœur se serrait. La vue de celle qui un jour il pourrait appeler sa femme lui apportait tant de joie, de calme mais aussi de réconfort. Pourtant, l’homme ne l’avait pas vu que depuis quelques heures, tout au plus.

Il n’avait pas le temps de lui dire quoi que ce soit, que la dame venait le prendre de court, pour venir lui prendre un baiser, ce que l’homme lui rendait sans se faire prier. Tout était bien plus fluide maintenant, Hal avait appris à s’ouvrir à elle. Il n’était plus seul dans ce monde, Caroline en faisait partie. Puis, il souriait lorsqu’elle venait lui annoncer qu’il lui avait manqué. Il venait prendre d’abord la brune par ses épaules, pour venir avec beaucoup de douceur la placer contre lui. Serrant sa personne favorite contre lui. Il venait l’enlacer, sentir le souffle de la femme, sentir sa peau dans son étreinte, il savait qu’il ne rêvait pas, qu’elle était bien dans ses bras. Puis, sans la lâcher, il venait lui souffler, avec une voix plutôt joviale. « C’était une belle journée, les vagues étaient au rendez-vous, le temps aussi » disait-il, alors qu’il lâchait petit à petit son emprise, pour se tourner en même temps qu’elle vers le reste de la plage. Il laissait tout d’abord son bras autour d’elle, essayant de cacher le coucher de soleil avec la seconde, en terminant sa phrase au même moment.

Lorsqu’elle lui demande si elle a loupé l’anniversaire de quelqu’un, Harold faisait une grimace de la tête, sans lui donner une réelle réponse, laissant plutôt la femme dans le doute, situation qu’il trouvait plutôt drôle. Plutôt que de lui révéler la surprise, il lui laissait le temps d’aller comprendre ce qui se passait réellement. Il la laissait partir, la suivant juste doucement, marchant à un rythme plutôt lent, un sourire immense venait orner son visage. Il n’attendait que le moment où Caroline comprendrait. Lorsqu’elle lui disait qu’il avait pu lui dire pour qu’elle aide, il reconnaissait bien son amour.

Lorsqu’elle s’avançait pour finalement comprendre, Hal venait réduire la distance avec elle, pour l’attraper dans son dos, se placer juste après elle, il venait faire quelques pas de dance, rien de compliqué, seulement pour bouger de gauche à droite, tout en lui disant, en posant sa tête sur son épaule. « J’ai plutôt l’impression que l’invitée est pile à l’heure » Avant de laisser quelques secondes, profitant de l’instant avec elle. Il ne méritait pas Caroline. C’était une évidence pour lui. Il est était bien trop chanceux pour avoir ne serait-ce que le droit de côtoyer une femme aussi incroyable qu’elle. Il s’était pris le chou avec elle durant de nombreuses années, avait dû se planter plusieurs fois avant de comprendre l’importance de cette dernière. De comprendre à quel point elle représentait pour lui.

D’un coup si vif, si rapide, que la bague n’avait pas le temps de montrer une once de couleur laissant deviner l’utilisation de cette dernière, la radio s’allumait pour laisser place à une musique plutôt romantique, une musique qu’il savait que la dame aimait. Cet instant spécial, il voulait le partager avec elle, tout d’abord, mais il voulait rendre sa soirée inoubliable. Comme elle l’avait fait avec sa vie. Il venait lui souffler ensuite. « Pour commencer en douceur la soirée, m’accorderez-vous cette danse, Miss Ferris ? » Disait-il, en venait la faire tourner doucement, d’une main pour ensuite se présenter à elle, l’invitant à faire quelques pas avec lui. Elle ne le savait pas encore, mais ce début n’était rien comparé à tout ce que l’homme avait prévu. Bain de minuit, balade dans le ciel,   assister à la naissance d’une étoile. Quoi qu’il arrive, cette soirée était destinée à qu’une seule chose. À sa femme.


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Dim 7 Mai - 11:17



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@Hal Jordan & Carol Ferris

Le poids des responsabilités s’estompe naturellement, s’oublie au profit de ce bien être qui l’envahie. Comme à chaque fois qu’ils se retrouvent, comme à chaque fois que l’occasion profite des instants présents pour lui rappeler combien elle l’aime. Son visage dessine du bonheur qu’elle ne retient plus, qu’elle lui partage par le biais de ce sourire sincère. L’attitude rappelle les habitudes qu’ils ont construis depuis tant d’années. La rassure par cette étreinte qu’elle ne veut plus quitter. Persuadée que le monde s’est arrêté pour leur laisser l’occasion des retrouvailles intacte. Elle inspire son bonheur, Carol, le déplace jusque dans son cœur, qui accueille ce sentiment sans vergogne. Porte déjà franchie depuis des années, le seuil n’est même plus marqué pour laisser place à leur foyer. Paupières closes à son tour, la brune inspire l’odeur du grand blond, serre davantage son étreinte pour s’imprégner de sa force. Le sourire se dessine sur le recoin de ses lèvres aux rythmes de ses confidences. Elle en comprend aussitôt les activités qu’il avait probablement dû mener. « J’en conclue que tu as surfé. » Son nez rejoint tendrement son cou, respire l’odeur iodée déposée par halot sur sa peau réchauffée. Son sourire s’agrandit encore, ses lèvres se déposent sur sa convoitise avec douceur avant de s’en dégager pour prendre état de l’environ.

L’impression d’avoir raté un évènement important la guette. Glisse depuis ses veines pour frayer un chemin jusque dans un sentiment de culpabilité. Elle ressasse, Carol. Essaie de trouver à quelle occasion puisse correspondre la journée. Mais rien ne l’interpelle. Rien si ce n’est cette mine moqueuse qui apparaît sur le visage de son compagnon. L’expression l’oblige à fouiller un peu plus dans sa mémoire, y puise de nouvelles preuves qu’elle aurait oublié en raison de sa profession. Finalement, elle se déporte et élance son caractère entreprenant pour trouver elle-même des réponses. Découverte qui l’assaille, qui lui fait prendre conscience de l’élaboration d’une surprise à son égard. Son cœur s’emballe, l’émoi grandit depuis l’intérieur alors que la conscience touche du doigt les efforts qu’il a élaboré pour elle. Le rosé de sa bague vacille légèrement, transporté par cette émotion délicate, bercé dans une reconnaissance qui anime son amour. « Waow, Hal c’est… » Ses iris brillent devant l’émotion, sa respiration se saccade en suivant le même rythme qu’il lui impose par ses mains sur ses hanches. Elle n’y croit pas, Carol. Ou plutôt, elle réalise la chance qu’elle a de pouvoir partager sa vie aux côtés de celui qui sait la surprendre. Perdue dans ce havre de paix et de bonheur, elle glisse doucement depuis sa position pour se trouver à nouveau face à lui. Ses yeux se perdent encore dans son regard enivrant, transmettent cette reconnaissance dont elle profite à chaque seconde durant. La musique résonne à peine. Réalité qui la rattrape à cet instant et lui offre l’opportunité d’adopter ce regard amusé qu’il lui connaît par chœur. « Est-ce que tu as organisé tout ça pour m’annoncer que tu as crashé le F-15 ? » Tentation trop grande pour la laisser s’échapper. Elle rit, Carol, de sa fausse moquerie. Fausse, car elle ne sait jamais vraiment ce qu’il peut lui préparer. Néanmoins, elle oublie rapidement cet intermède pour se laisser à nouveau guider par le rythme de cette danse improvisée.

« Je ne te savais pas doué dans le domaine de la danse. » le commentaire lui échappe dans un timbre joueur, bercé par cette émotion chargée de surprise et de joie. « Comme quoi, tu ne cesseras jamais de me surprendre Hal Jordan. » Ses mains se placent tantôt sur son torse, tantôt dans sa main. Leurs doigts s’entremêlent pour ne jamais avoir à se séparer. La bague continue d’osciller. Prône un peu plus ce sentiment engagé et complètement adulé pour lui. Le vert de ses yeux doit forcément virer au rose, mais elle ne s’en soucie pas, Carol. Elle préfère perdre son horizon dans celui de son amant afin d’y inscrire l’engagement qu’elle lui offre sans retenue. « Je ne sais pas ce que j’ai pu faire pour te mériter, mais merci pour cette surprise. » Confidence qui s’achève sous l’impulsion d’un nouveau baiser. Echange tendre, doucereux, qui renferme une évidence sacrée. Les pas l’invitent à arrêter pour mieux suivre la cadence. Elle se laisse entraîner, fredonne cette musique qu’elle ne connaît que trop bien. Combien de fois lui avait-t-il demandé de l’arrêter ? Et voilà qu’il cède le premier en lui accordant cette danse.


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Hal Jordan
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Lun 8 Mai - 19:07

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Hal souriait, il lui en fallait peu pour qu’un immense rictus se forme sur son visage. Simplement la vue de sa future femme. Lorsqu’elle lui disait qu’il avait surfé, il lui répondait que oui. Les vagues étaient plus bonnes aujourd’hui. Lui permettant de passer un plutôt bon moment, loin des problèmes, juste à faire attention à ne pas tomber de sa planche. C’était un moment à lui, quelque chose qu’il devrait faire plus souvent. Avant qu’elle n’avance un peu plus, découvrant la surprise de l’homme. Surprise qu’il voulait réaliser à la personne qui partageait sa vie. Quelque chose de spécial pour elle. La voir ainsi. Surprise, contente, remplis de bon sentiment. Le monde valait tout ça. Toutes ses journées, tous ces troubles, tout le mal par lequel il était passé en valait le coup. Juste pour ce simple sourire. Ce simple visage qui se tire, ces expressions qui voulaient dire le monde pour lui. C’était aussi simple que cela.

L’homme sourit, il laisse même échapper un petit rire suite à la phrase de sa copine. Terme qui semble si vieux, presque plus à jour. Mais elle le connaît que trop bien. Tantôt dans sa vie, Harold savait que lorsqu’il cassait quelque chose, ou avait fait une énorme bêtise. Venir la bouche en cœur et faire les yeux doux à la magnifique brune étaient une solution. Mais le Jordan de cette époque était bien trop jeune, bien trop inconscient de se rendre compte de la chance qu’il avait que la dame passe l’éponge. Avec l’âge, il a compris plus de choses. Il ne l’utilise plus tout d’abord, et ne lui réserve que pour des occasions, n’utilisant plus pour quelque chose, mais uniquement pour lui faire plaisir. Il lui répondait par un sourire qui voulait tout dire. Un sourire qui se voulait communicatif. Ou peut-être qu’il avait déjà celui que la dame lui faisait. Il ne savait pas tellement, mais il n’en avait que faire. Lorsqu’il avait venait la faire pivoter, il venait ajouter. « Je suis pas doué, je suis exécrable » disait-il.

Il rigolait, elle savait à quel point Harold n’était pas doué pour la danse. Mais il pouvait bien faire des efforts. Il n’avait pas le temps pour prendre des cours, d’apprendre des pas de danses alors que ce temps pouvait être investi autre part. Mais il ne se mettait aucune pression. Bien au contraire. Il savait que tout irait pour le mieux. Quand il était avec elle, rien n’était impossible. Tout était si naturel, si simple. Que même ces quelques pas qu’il lui avait promis semblait venir sans y réfléchir. Caroline vient lui faire une confession. Quelque chose qui valait aussi de son côté. Qu’avait-il fait pour mériter Caroline Ferris ? Lui qui pensait souvent que les héros n’avaient pas le droit au bonheur. Souvent trop pris par le boulot, ou les drames. Ici, tout allait pour le mieux. Pour son plus grand plaisir, et celui de la dame qui se trouvait collée à lui. Il venait lui rendre son baiser, avec toujours autant de passion malgré les années.

Une flamme était née lorsqu’il avait passé l’âge de comprendre ce qu’était l’amour. Chez certaines personnes, l’amour était quelque chose qui n’avait pas de forme. Un sentiment qui allait et revenait, qui prenait la forme de certaines choses. Avant de changer. Chez Jordan, l’amour représentait sa femme. Son amour avait un visage, depuis le début c’était elle. Il n’avait jamais connu d’autres amours que Caroline. Il ne peut pas imager ce mot sans elle. Il ne le veut pas. Alors, lorsqu’il commençait à faire quelques pas, tantôt avec sa main dans son dos, une autre fois tenant ses deux mains. Il essayait de suivre un rythme qui n’était pas chaotique, il essayait de faire au mieux. Des pas qui étaient fluides. Pour finir sur une danse un peu moins mouvementée. Comme un slow. Mais lorsqu’ils étaient en pleine embrassade, il ne se rendait pas compte qu’il faisait décoller tout doucement, de peut-être un ou deux mètres la femme de sa vie. Ils continuaient de tourner, doucement dans les airs. Le soleil s’était presque entièrement éclipsé, laissant le feu les asperger de sa douce lumière. Le couple venait se reposer tout doucement, avec tellement de douceur qu’ils auraient très bien pu ne jamais se rendre compte du bond. Il restait quelques instants dans les bras de Caroline, avant de reculer sa tête pour l’avoir face à elle.

« Je t’aime » disait-il, sans aucun filtre. Fut une époque où ces quelques mots étaient bien trop compliqués à dire, à lui partager. Mais plus maintenant, s’il fallait le dire dix fois, Jordan le ferait. Il venait appuyer doucement son front contre celui de la femme. Son âme était connectée à elle. C’était bien plus que deux corps qui s’attiraient, que deux cœurs qui s’aimaient. Hal était persuadé qu’importe les vies où il se trouvaient, dans chacune d’elle, Caroline serait présente avec lui. Deux âmes-sœurs. Il lui laissait quelques secondes pour apprécier le moment avec lui, avant de lui proposer la suite de la soirée. « Choisie ta place » lui proposait-il. Il n’y avait pas vraiment de différence, mais c’était elle la reine de la soirée, pas lui. Avant de lui dire. « J’ai fait préparer un de tes plats favoris ! » Il venait sortir des plats, ainsi que pas mal d’autres choses, comme de l’assaisonnement, des sauces, ou encore des accompagnements. Il venait poser le tout sur la petite table qui séparait les deux. Finissant d’amener la nourriture, il venait enfin remplir son verre, avant de lui dire. « j’avais hésité avec un autre endroit, que je garde confidentiel puisque ça gâcherait la surprise de la suite de la soirée, mais c’est réellement magnifique ici, avec le soleil qui finit de se coucher. » Il terminait, il était quasiment accroupi, aux côtés de sa plus vieille amie, celle qui était devenue la personne la plus importante dans sa vie. Il terminait par venir poser une main sur son épaule, caressant tendrement la dame, pour ensuite venir s’installer à sa place.



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Ven 19 Mai - 9:40



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@Hal Jordan & Carol Ferris

L’arrêt du temps est total. Ou plutôt, il vient de stopper toute tentative d’extirpation possible les concernant. Subjuguée par la surprise, enivrée par cet état qui la consume avec aisance, elle se perd, Carol, dans les bras d’Harold. Le déhanché n’en devient que plus attendri, attentionné, il la ramène vers cette plénitude qu’elle ne ressent que lorsqu’ils sont ensemble. Le monde peut s’écrouler, elle veut l’oublier, car ce qui lui est le plus important se trouve juste ici, à ses côtés. Ses lèvres de poupée accrochent de manière permanente ce sourire qu’ils partagent. Elle ne veut plus s’en séparer, ne désire plus quitter ses bras, qui lui offre ce foyer duquel elle y intègre sa place. Bassin contre bassin, elle se laisse glisser aux grès des désirs du jeune homme, inspire avec douceur cette odeur qu’elle imprègne jusque dans son cœur. Carol fredonne, laisse glisser ses mains pour tapoter avec amusement sur le creux des reins de son pilote. « Pourquoi exagérer ? Je trouve que tu bouges bien, au contraire. » Bien sûr, elle le charrie, bien sûr, elle cherche à le rassurer sur cette vérité. Pour elle, Harold est capable de tout réaliser. Même s’il pense le contraire, même s’il pense être ridicule. De ses yeux verts, Carol songe et admet le contraire.  La mélodie résonne jusque dans son cœur, transmet des messages desquels ses pieds glissent à nouveau pour se laisser entraîner. Ils rient ensemble. Partagent cet instant présent comme s’ils n’auraient plus l’occasion de le faire. Et pourtant, elle rêve, la brune, qu’ils continuent à le faire encore et encore.

Lovée contre son torse, un soupir de satisfaction lui échappe alors que ses paupières se closent docilement. Entraînée dans cette spirale, ou plutôt, pilotée dans ce firmament calme, elle ne peut envisager une vie sans lui. Leurs destins sont liés à jamais, gravés depuis toutes ces années pour ne laisser rien ni personne les frotter pour les effacer. Mérite d’une vie antérieure, Carol n’arrive toujours pas à comprendre les raisons pour lesquelles, Harold s’est intéressé à elle. Mais en agissant de la sorte, il lui a délivré le plus beau des cadeaux, à savoir partager son existence avec lui. Confidence à peine partagée, ses lèvres recherchent sa rêverie contre les siennes. Partagent l’ivresse dans laquelle son cœur se fond depuis les tourbillons qu’ils effectuent. L’émotion n’en devient que plus importante, écarlate au point de laisser la bague révéler ses lueurs les plus vives. Voilà qu’ils se surélèvent, qu’ils tournoient doucement sur les rythmes doucereux de la musique. Les joues rosissent, les iris dévoilent une constellation qui indiquent à quel point le bonheur est une chose acquise depuis longtemps. Ses doigts s’accrochent, caressent dans cette même douceur l’avant-bras du jeune homme, dessinent des formes arrondies, jusqu’à ce que leurs pieds ne touchent à nouveau le sol.

L’aveu la transperce, anime un peu plus les battements de son cœur, ravive le rose depuis ses joues. « Je t’aime aussi. » qu’elle rétorque aussitôt non sans laisser fuir le sourire qui était apparue au fil de ses mots. Elle connaît les difficultés par lesquelles il avait eu à passer pour oser délivrer une telle confidence aujourd’hui. Et c’est ce qui rend le sentiment encore plus grand. Immense, comme l’océan qu’elle s’empresse de retrouver dans le bleu de ses yeux alors que son front rejoint le sien sans aucune retenue. Les secondes, les minutes, elle ne sait exactement le temps qui file, mais le retient un peu plus par le biais de ses caresses contre sa nuque. Malheureusement, la séparation doit s’effectuer, mais non sans le relâcher complètement. Sa main glisse, jusqu’à retrouver la sienne, avant que sa silhouette ne suive le départ vers le lieu dévoilé. « Mmmh… » Elle sourit à nouveau Carol, alterne son regard entre l’espace et Hal avant de finalement déclarer forfait pour prendre place. « Mais dites-donc Space Ranger, j’en croirai presque que tu vas m’annoncer une grande nouvelle. » Ses yeux suivent chaleureusement les moindres mouvements qu’il effectue, s’attardent à quelques occasions sur certaines parcelles de son corps, avant de finalement se reposer sur le plat qu’il venait tout juste de déposer. Dos tourné, il ne peut pas voir qu’elle trempe son auriculaire pour goûter le met. Mais bientôt, voilà qu’elle est prise en flagrant délit alors que son doigt traîne dans sa bouche. « Ch’voulais favoir fi f’était épicé. » Regard complice, elle finit par lui tendre son verre pour l’aider au service. « C’est parfait. D’autant plus qu’on a la chance de ne pas avoir de vent, ni même un seul nuage à l’horizon. » Ses yeux dérivent vers cet horizon justement, admirent les quelques rayons lécher encore la surface de l’océan. « Merci. » relance-t-elle alors qu’elle laisse sa rêverie revenir sur le visage du jeune homme.

« A nous ! » son verre se lève délicatement, cherche le tintement significatif de ce toast. Son regard plonge dans les profondeurs du sien. « Surtout à toi et à cette magnifique surprise. » commentaire qu’elle ne peut taire. Désir de vouloir le remercier encore et encore pour cette attention si particulière. Elle sourit à nouveau, tend sa main libre afin qu’il puisse trouver ce même refuge qu’elle maintient dès qu’il est avec elle. Ses lèvres trempent à peine sur le liquide carmin, ses papilles reconnaissent presqu’instinctivement ce goût mielleux et fruité qu’elle adore. « Excellent choix. » soulève-t-elle en serrant doucement ses doigts contre les siens.



(c) oxymort



Hal Jordan
Hal Jordan
One bad day
Autres facettes : Richard Grayson - Jaime Reyes
Alias : Green Lantern

Âge : 36 ans déjà, bientôt 37

Palpitant : En couple depuis un bon moment avec la femme de sa vie, la seule et unique. Caroline Ferris

Crédits : panicstation









Nothing is impossible with you ⚜ ft Carol Empty
Dim 4 Juin - 20:17

Nothing is impossible with you

All of my doubt suddenly goes away somehow
One step closer
I have died every day waiting for you
Darling, don't be afraid
I have loved you for a thousand years
I'll love you for a thousand more
@Carol Ferris


Harold restait bien un humain, c’était certain. Il était faillible comme tous. Il avait des défauts, énormément même. Mais toutes ces imperfections, elles étaient toutes gommées par Caroline. C’était aussi simple que cela. Sans chercher plus loin, sans se prendre la tête, sans rien. Plus le temps avançait, et plus l’homme avait même appris de cette dernière. Elle l’avait changé, elle avait réussi à faire en sorte que cet homme apprenne de nouvelles choses. Comprenne certaines choses. C’était difficile, la tâche était bien loin d’être réussite. Mais elle n’avait jamais baissé les bras. Toujours là, qu’importe la puissance du vent, qu’importe la puissance de la marée. Toujours à ses côtés. Il ne pouvait que la remercier et pour ce faire, il s’était juré de la chérir comme il ne l’avait jamais fait. Alors quand il annonçait qu’il était mauvais à la danse, la femme venait le corriger, tout en le rassurant comme elle savait si bien faire. Et tout à coup. L’idée d’être mauvais, de paraître ridicule, tout lui semblait si futile. Simplement être avec elle, partager ces quelques pas, c’était uniquement ce qui lui comptait. Il profitait un maximum de ce moment avec elle avant de lui avouer son amour.

Mots qu’elle lui rendait. Tout était bien plus simple, bien plus fluide. C’était le jour et la nuit quand on remontait un peu plus loin dans leur relation. Mais c’était probablement l’une des meilleures décisions aussi. L’entendre prononcer ces mots venait non seulement réchauffer son cœur, mais ajouter une petite sensation agréable à ce dernier. Quelque chose qui lui donnait l’envie de ne jamais lâcher l’étreinte. Mais elle ne s’en allait pas bien plus loin. Et puis bien même si un jour les deux se perdaient, Harold savait qu’elle le retrouverait. Ils étaient liés, unis. Rien ni personne ne pourrait briser ce lien. Et de son côté, Jordan savait très bien que s’il fallait remuer l’univers, secteur par secteur, il le ferait. Mais Caroline était bien dans ses bras et nulle part autre.

Jordan lui montrait la suite de la soirée, le dîner. Le pilote souriait à la phrase de sa femme. Elle n’avait pas besoin de raison pour avoir un traitement qui lui était digne. Elle le méritait. Et si un jour Harold devait se trouver des raisons pour le faire, c’était qu’il avait échoué à être à la hauteur. Après l’avoir aidé à s’installer, l’homme restait debout pour commencer à servir, amenant tout ce qui pouvait servir. Il n’avait pas le temps de finir la préparation qu’il voyait du coin de l’œil Ferris goûter avant de s’expliquer, ayant du mal à communiquer. Il pouffait à la scène. Ce côté innocent le rendait d’autant plus amoureux qu’il ne l’était déjà. Il venait attraper une bouteille avant de commencer à la servir. Tout en ajoutant. « Et alors ? Ça l’était ? » Finissait-il alors qu’il venait reposer cette dernière. Il lui confiait qu’il avait hésité avec l’endroit, mais n’en disant pas plus pour ne pas lui gâcher la suite. « Tout est parfait ! » Disait-il, à la fin de sa description.

Puis il perdait pendant une ou deux secondes, son sourire, son visage devait être figé, il ne savait pas vraiment, mais il avait encore ce regard amoureux, ce regard qui voulait tout dire. Celui qui ne trompait pas. Avant de lui sourire à nouveau à ses remerciements. Puis, il venait claquer doucement son verre dans le sien, tout en disant. « À nous ! ». Il venait sourire en coin aux rajouts qu’elle effectuait. Harold se sentait si bien, rien ne pouvait venir ruiner ce moment qu’il passait avec elle, il n’avait pas besoin de plus. Tous les problèmes de la Terre, tous ceux de son secteur paraissait bien assez loin. Il venait lui attraper sa main pendant la discussion, tout en goûtant avec elle. « J’étais certain que ça allait te plaire ! Il est vraiment bon ! » Puis, après avoir profité du moment, Harold lui proposait de commencer à déguster ce qu’elle avait devant elle. Tout en lui disant que s’il lui fallait quoi que ce soit, il lui donnerait. Qu’il ne voulait pas qu’elle ait le besoin de se lever, ni bouger. C’était sa soirée. C’était sa reine. Comme tous les jours, mais d’autant plus ce soir. « J’avais vu que tu avais bien aimé la dernière fois qu’on en avait mangé, alors je me suis dit que ça valait le coup de tenter en plus ambitieux ! Avec encore plus de saveurs ! » Il attendait qu’elle en prenne une réelle bouchée avant d’attendre ses retours. Puis, il discutait tout en savourant son plat. Puis dans la discussion, il se souvenait qu’un de leurs collègues de travail lui avait annoncé qu’il allait être papa. Harold, si réticent à ce mot, était plutôt du genre à faire exploser la conversation en temps normal, ou l’éviter. Mais sans se rendre compte, ses filtres laissaient passer l’information. Il venait lui dire. « Oh ! Tu savais que Wilbur allait être papa ? Ça m’a tellement fait bizarre quand il me l’a dit. Quand tes amis depuis des années t’annonces ce genre de choses ! Tant mieux pour lui, mais la claque ! » Puis, il faisait une petite pause avant de reprendre. « Tu t’imagines avec un garçon ou une petite fille ? ». Caroline savait que le sujet était quelque chose d’assez compliqué avec lui, mais ici, à la grande différence des autres fois, Harold était l’instigateur. Malgré lui. C’était venu d’une manière plutôt fluide, tellement fluide qu’il ne l’avait pas remarqué. Qui l’aurait cru ? Jordan discutant de quelque chose de la sorte ?



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