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Only the dead have seen the end of war. (ft. Arès)
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Kent Nelson
Kent Nelson
One bad day
Autres facettes : Nia Nal
Alias : Doctor Fate

Âge : 115 ans, mais il fait tout juste la soixantaine

Palpitant : Marié depuis déjà de nombreuses décennies

Crédits : Alcara (avatar)









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Mar 2 Mai - 11:20

Only the dead have seen the end of war.
Arès & Kent Nelson
« Tu es sûr de ton coup? » La question arracha un sourire à Kent, et il se tourna lentement vers son épouse, qui le regardait avec un brin d'inquiétude dans le regard. Même maintenant, après toutes les aventures qu'il avait vécu, tous les combats ou il avait triomphé, Inza continuait toujours à s'inquiéter à chaque fois qu'il partait en mission. Certes, elle s'inquiétait peut-être un peu moins, mais elle s'inquiétait toujours. C'était bon signe. Le jour ou elle serait résignée à l'idée de voir Kent risquer sa vie, ils auraient un problème. Mais Inza était Inza. Même si ça faisait presque un siècle qu'ils se connaissaient et autant de temps qu'elle connaissait le quotidien mouvementé de son mari, il y avait toujours cette lueur d'inquiétude à chaque fois qu'il devait partir pour un voyage qui pouvait s'avérer dangereux. Il avait beau être le sorcier le plus puissant qui soit, ça ne changeait rien pour elle.
« Tu étais moins inquiète la dernière fois ou j'ai du affronter Bertok-Raaf. » Répliqua Kent en affichant un sourire en coin « Figure-toi qu'un démon qui possède des gens pour en faire des tueurs en série m'inquiète moins que.. lui. Et ça n'était pas ton premier rodéo avec cette saleté. » Elle marquait un point. Aussi néfaste que puisse être Bertok-Raaf, elle n'était pas bien haut placée chez les démons, quand bien même elle était la nièce de Trigon. Le vieux sorcier voulait juste qu'on lui rappelle à quel point ce qu'il comptait entreprendre pouvait être risqué. Mais il n'avait pas trop le choix. Ses visions devenaient de plus en plus fréquentes et étaient toujours aussi funestes. Et il manquait d'indices pour les interpréter correctement. Avant de se résigner à utiliser des méthodes plus radicales – et dangereuses – pour percer le voile du futur, Kent préférait voir si d'autres que lui n'en savaient pas plus sur ce qui se tramait.

Mettant fin au sort de localisation qu'il venait de lancer, Kent se détourna du miroir posé devant lui et quitta la pièce ou il se trouvait, Inza quelques pas derrière lui « Tu ne pourrais pas aller voir Nimue plutôt? Elle aussi passe son temps à voir l'avenir. Parfois même mieux que toi. » « Elle a ses propres problèmes à gérer actuellement. Mais tu préfère peut-être que j'aille consulter sa sœur? Morgaine est aussi bonne prophétesse que Nimue. » Inza ne dit pas un mot, mais son regard en disait long. Elle n'aimait guère la pique que venait de lui lancer son mari « Ne t'en fait pas, je ne m'attarderais pas plus longtemps que nécessaire. Et de toute façon, il est loin d'avoir toute sa puissance. » « Il reste un dieu. Le dieu de la guerre. Qui massacre des gens comme s'il était dans un jeu vidéo. Tu l'as bien vu dans le miroir. » « J'aime à penser que je suis plus coriace qu'un soldat armé d'une mitraillette. » Lança Kent avec ironie. Il était Doctor Fate. Le sorcier le plus puissant qui soit. Il saurait tenir tête à Arès si jamais le dieu de la guerre se montrait un peu trop prompt à la violence. Et Zeus l'avait privé de la majorité de ses pouvoirs le jour ou il l'avait banni de l'Olympe et condamné à vivre sur Terre. Alors oui, il restait dangereux, mais Kent aurait été bien plus inquiet s'il avait eu à faire face à un dieu de la guerre au sommet de sa puissance.
Quelques instant plus tard, Kent avait quitté l'abri impénétrable qu'offrait sa Tour et se retrouvait dans les paysages froids et désolés de Kasnia. L'endroit parfait pour un être comme Arès. Petit pays situé dans les Balkans, ancien état satellite du bloc soviétique pendant la Guerre Froide, sa situation s'était salement détériorée suite à l'effondrement de l'URSS et des guerres civiles éclataient régulièrement dans le pays, pour tout un tas de raisons idéologiques, politiques ou religieuses. Parfois, le pays se stabilisait assez longtemps pour qu'ils tentent d'envahir leurs voisins. Kent ignorait totalement pourquoi les kasniens pouvaient bien se battre cette fois ci. Mais ça, Arès s'en fichait. Il se moquait bien du pourquoi. Il laissait les querelles des hommes aux hommes. Tout ce qui l'intéressait, c'était de se battre.

S'élevant rapidement au-dessus du sol, Fate prit de la hauteur, afin d'avoir la meilleure vue possible sur la ville en ruines qui s'étendait une vingtaine de mètres plus loin et qui servait de champ de bataille. Ne restait plus qu'à trouver Arès dans tout ce chaos. Fermant les yeux, le sorcier étendit son esprit dans toutes les directions, passant d'un combattant à l'autre en un éclair. Arès pouvait posséder n'importe quel apparence, alors Fate pouvait difficilement faire confiance à ses seuls yeux. Mais ils ne pouvait pas dissimuler son esprit. Même banni et avec des pouvoirs diminués, son esprit restait celui d'un dieu. Et contrairement à celui d'un humain, c'était dur de passer à côté. Et justement, il finit par le repérer, dans ce qui avait du être il y a longtemps un théâtre, mais qui n'était plus qu'une ruine qui peinait à tenir debout.
Se dirigeant donc dans cette direction, Fate ne se formalisa guère des cris de stupeur qu'il pouvait provoquer quand un combattant l’apercevait, pas plus que de la balle qui rebondit sur sa poitrine sans même une égratignure. Tombant à travers un trou du plafond, le sorcier arrêta sa chute à quelques centimètres du sol, juste à côté du dieu en disgrâce. Les autres hommes qui combattaient avec Arès se tournèrent vers lui avec des intentions clairement inamicales, mais d'un geste de la main, il les envoya dans un champ à une dizaine de kilomètres de là. Puis il posa son regard sur l'homme qui était vraisemblablement Arès. Il n'y avait pas à dire, même s'il ne possédait qu'une partie de ses pouvoirs et qu'il était condamné à une existence mortelle, il dégageait un quelque-chose. Une aura. Ne se formalisant pas plus que ça sur ce détail, le sorcier lança d'une voix forte « Arès. Il faut que nous parlions. » Une entrée en matière simple, mais efficace. Il venait de faire le plus facile. Le plus compliqué restait à venir.
code by exordium.




Arès
Arès
One bad day
Autres facettes : Oliver Queen
Alias : Lance Buchanan, Mars, Laran, Teikhesiplḗtēs

Âge : Des millénaires

Palpitant : Aphrodite l'âme soeur, bien d'autres sont des passades










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Dim 7 Mai - 20:19


only the dead have seen
the end of war
ft. Doctor Fate




« Qu'est-ce qu'on fait d'eux Sergent ? » Le Sergent Buchanan sauta de son perchoir, une vieille carcasse de voiture carbonisée, fit quelques pas en direction des trois prisonniers amochés agenouillés en ligne au milieu de son escouade regroupée en cercle. Il tira sur sa cigarette de fortune avant de la jeter négligemment de côté. Ses rangers s'écrasaient dans la boue de cette ruelle dévastée, alors même que le conflit persistait au loin dans la ville d'à côté. Ils venaient de prendre ce village à eux seuls, lui et son escadron de la mort, lui et ses chiens de guerre embauchés pour percer les lignes ennemies et répandre le chaos et la désolation. Arrivé au milieu, il pivota lentement en toisant chacun des hommes sous son commandement, tous éprouvés par les batailles menées depuis des jours, mais tous assoiffés de sang et d'adrénaline. « Est-ce que ce ne serait pas l'heure d'une petite histoire comme on les aime hein ? » scanda-t-il en crachant par terre. L'escadron approuva haut et fort, ricanant d'avance. Le rituel des "petites histoires du Sergent" allait commencer. « 480 avant votre bon pote Jesus-Christ, les Perses avancent comme une ombre sur le monde grec. Ils perdent bataille sur bataille, les voilà à deux doigts de l'anéantissement. Pourtant, la bataille de Salamine a renversé l'issue de la guerre et permis aux grecs de repousser l'envahisseur pourtant en surnombre. Qu'ont fait les grecs et les spartiates pour retourner la faveur des Dieux à leur avantage ? » interrogea-t-il, espérant que peut-être quelqu'un aurait un peu de culture dans ses rangs. Mais non. Pas dans les siens.
« Ils ont... ils... ils ont sacrifié les prisonniers au Dieu de la Guerre, » fit une voix tremblante derrière lui. Buchanan se retourna, un sourire en coin mauvais aux lèvres. « Exactement. » « PITIE J'VOUS EN SUPPLIE EPARGNEZ-NOUS ! GARDEZ-NOUS EN PRISON PITIE ! » « Vous n'avez pas l'droit ! La Convention de Genève interdit de tuer les prissoniers ! » Il vint saisir la nuque du prisonnier ligoté pour le regarder dans les yeux.

« La Convention de Genève ? Tu crois qu'ils ont un quelconque pouvoir dans un endroit pareil ? Comme si vous l'aviez respectée en brûlant le village d'à côté avec les gens dedans hein, » ricana-t-il en désignant les alentours, à savoir un tas de ruines enfumées. Non pas qu'il en avait quelque chose à faire en vérité. « Autrefois non plus on ne tuait pas les prisonniers de guerre, à l'exception des sacrifices à l'égard des dieux. Sache que la guerre a ses propres conventions. La première de toutes... seuls les forts survivent. Sache que tu t'es bien battu. Tu as tout mon respect, soldat. » Il avait prononcé ces derniers mots à l'oreille du condamné, juste avant de planter son poignard de combat dans ses entrailles et de l'éventrer jusqu'au cou d'une traite. Il laissa le corps retomber et quitta le centre du cercle, laissant à ses hommes le soin de finir les deux autres de la même manière. Le sang appelait le sang, et sa meute de guerre se motivait plus encore. Il n'avait même pas besoin d'user complètement de ses subtils pouvoirs d'influence sur leur métabolisme pour exciter leurs sens carnassiers et violents. Cependant, son aura naturelle, et l'énergie divine qui émanait de lui, influait naturellement sur des coeurs dédiés et voués à la guerre. Ces individus étaient prêts à le suivre jusqu'aux Enfers.

« Allez les gars ! On va reprendre cette foutue ville ! A présent les Dieux sont avec nous ! » « AHOU ! AHOU ! AHOU ! » scanda l'escadron en imitant une meute de loups. Bien sûr ils ne croyaient pas aux Dieux, mais la perspective de suivre un chef zélé comme Buchanan les enthousiasmait. Ce genre de choses forgeait l'appartenance, la cohésion. Ils remontèrent dans les véhicules militaires en tirant à tout va, fonçant droit vers la ville à reconquérir comme s'ils allaient dans un parc d'attraction. Les mercenaires qui n'avaient rien à perdre étaient les plus sauvages et les plus fous. Arès les appréciait bien sûr plus que d'autres soldats, plus posés, plus respectueux des règles. Non. Ici, à Kasnia, c'était Disneyland pour des gars comme eux, et pour un profiteur de l'ombre comme lui.

Ils se jetèrent dans la bataille, mitraillant à tout va, avançant avec méthode paradoxalement à leur état d'esprit bourrin. C'était des soldats entrainés, et Arès naviguait au milieu de ses troupes comme un poisson dans l'eau, sous son apparence légèrement modifiée pour coller à l'ethnie dominante de ce coin du monde. Bientôt ils se reprirent un théâtre en ruines et y campèrent leurs positions pour canarder tous ceux cherchant à les en déloger.

Mais voilà qu'une onde imperceptible pour le commun des mortels, mais limpide pour un Dieu, fut perçue par le Guerrier. Il canardait toujours à couvert derrière un trou de mur écroulé depuis l'estrade, partageant avec ses camarades le frisson de la guerre. Bientôt les cris, les balles détournées, au loin, confirmèrent ses suppositions. Le Docteur fit une entrée fracassante comme seuls les individus de sa trempe savaient en faire, déboulant sans autre forme de procès au milieu du théâtre à travers le toit. Quelques instants plus tard, toute son unité se retrouvait expédiée à bonne distance et le théâtre ainsi vidé de ses occupants redevint silencieux, quand l'extérieur demeurait en proie aux bombardements et tirs multiples. Mais Arès avait quitté sa position pour se rapprocher du centre du théâtre. Il s'assit au bord de la scène, comme blasé par avance de cette visite. Il posa son fusil mitrailleur sur le parquet à côté de lui et porta enfin son regard sur le magicien cosmique. Il savait que ce dernier avait littéralement sanctuarisé le théâtre pour converser avec lui sans être dérangé. Il l'annonça d'ailleurs rapidement ainsi, avec toute sa supériorité à peine voilée.

« J'espère pour toi que mes hommes sont toujours vivants. » Sortant un son paquet de clopes de sa poche de chemise, il en tapa une nonchalamment sur le parquet avant de la porter à ses lèvres et de l'allumer. Menace sous-jacente. Même s'il traversait les guerres comme on change de chemise, Arès respectait les soldats de tous bords selon ses codes de guerre. Et son unité méritait de vaincre, ou de périr en combattant. Pas en étant dévastée par un claquement de doigt de la part d'un être d'un autre niveau que le leur.

« J'ai presque cru que tu ne viendrais jamais, » reprit-il, faisant savoir indirectement ainsi qu'il avait pressenti que tôt ou tard Fate viendrait le trouver en cette époque. Comme certaines visions n'étaient pas toujours claires, Arès n'avait simplement pas eu assez de précisions pour savoir quand exactement dans les mois récents. « Comment va ta tendre épouse, Fate ? Tu devrais éviter de la négliger pour moi, les femmes sont promptes à trouver des amants lorsqu'elles sont délaissées... » s'amusa Arès. Vieux souvenir d'un Dieu forgeron trop occupé à frapper le fer pour voir que son épouse abandonnée avait trouvé consolation ailleurs. Dans les siens.

« Que me vaut le "plaisir" de ta visite ? » reprit-il en tirant longuement sur sa cigarette, le rouge cendré illuminant un instant ses iris d'un feu tout aussi sombre. Au fond de ces derniers, l'ombre d'une puissance déchue, de violence et d'éclairs mêlés de feu. Il y avait bien des raisons qui pouvaient amener Fate ici face à lui. Arès ne le craignait pas, malgré son évidente vulnérabilité face à la puissance incroyable du magicien protecteur. Mais le Dieu en avait tellement vu et vécu, il était mort et ressuscité tant de fois, et plus encore, il vivait tellement pour le frisson de la mort y compris la sienne, que peu de choses l'atteignaient réellement. Cependant, il ne souhaitait pas pour autant mourir pour rien. C'était douloureux, et long pour revenir. Or il avait des guerres à mener.




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