(((Introverti)), tu apprécies la compagnie d’autrui sur une courte durée. Trop d’agitation te fatigue aisément. ((Blasé)), voir cynique, il est rare de te voir enthousiaste pour quelque chose. ((Dépressif)) dans le déni, tu as vécu toute ta vie avec une sensation de vide, il serait difficile pour toi d’imaginer le contraire. ((Méticuleux)) aux yeux des autres, tu es en réalité atteint d’un trouble obsessionnel compulsif. Tu ne laisses rien trainer et ne peut t’empêcher de nettoyer les tâches dès qu’elles sont faites. Tu attribues cela à une déformation professionnelle. Tu as également des pensées intrusives régulières que tu as appris à ignorer – il vaut mieux, si tu ne veux pas te blesser… Ou blesser autrui. ((Désensibilisé)), la nature humaine ne te choque plus, bien que quelques scènes atroces arrivent encore à te faire grimacer. ((Empathique)), il te reste encore quelques sentiments humains, néanmoins préfère prétendre être un sociopathe. Tu n’as pas le temps de pleurer pour toutes les familles qui perdent leurs proches – il y en a trop, à Gotham. Tu as tendance à te montrer ((neutre)), ne prenant en général ni partie pour les criminels, ni pour les justiciers, puisque pour toi l’un ne vit pas sans l’autre, et chacun a vécu des événements qui font qu’aujourd’hui ils se trouvent là où ils sont. Tout en comprenant, tout de même, pourquoi le meurtre est une mauvaise chose. La ((déréalisation)), lorsque tu es face à trop violent, t’aide à passer outre et effectuer efficacement ton travail. Tu possèdes un certain ((sens logique)) qui te permet de te sortir de pas mal de situations, ainsi que résoudre au plus vite les problèmes que tu rencontres lorsque tu travailles. Tu peux aisément déterminer les circonstances du meurtre qu’il y a eu dans la pièce, et aurais sans doute pu devenir morphoanalyste au GCPD.

Tu es tout ce qu’il y a de plus simple, humain à la psychologie à la fois fragile, et résistante dans les moments réclamants un sang-froid exemplaire. Pas taillé pour te battre, déplacer des meubles et des corps a tout de même permis à ta musculature de se développer. Tu n’es pas un être totalement inoffensif, comme l’on pourrait croire ; s’il fallait manier une arme pour sauver ta peau, tu le ferais. Tu sais comment les choses fonctionnent à Gotham. C’est une situation que tu préfères pourtant éviter ; tu as l’habitude de nettoyer derrière les autres, et tu en as conclu que tuer son prochain semble créer plus de problèmes qu’en régler. Tu laisses cette tâche à plus compétant.

Toi, tu es doué pour cacher, effacer, jeter, nettoyer, ordonner. Observateur, tu remarques aisément ce qui n’est pas à sa place. Tu es efficace dans ton métier, et met un point d’honneur à donner l’impression qu’un drame n’est jamais arrivé. Tu ne sais plus exactement si être aussi organisé vient de ton enfance, ou si le métier a déformé ton quotidien – ton appartement est impeccable, très bien nettoyé, très bien ordonné, mais les fissures des murs auxquelles tu ne peux rien provoquent ton désarroi.    

❯ De quelle Terre provient votre personnage? Si votre personnage vient du multivers, où se situe-t-il sur le spectrum de ses souvenirs?Tu as toujours vécu sur cette Terre. La théorie du multivers l’intrigue, néanmoins tu n'as jamais eu le temps pour t’en intéresser au-delà de quelques lectures.

❯ Pseudo : Arsène

❯ Pronoms: elle/autres pronoms ok en vrai je m’en fiche

❯ Pays: france

❯ Avez-vous l'âge de la majorité: oui

❯ Fréquence de connexion : dès que possible

❯ Autres comptes :nope

❯ Hypothétiquement, acceptes-tu de recevoir un aléa du destin ?oui

❯ Un dernier commentaire?: je crois pas avoir vu d’autres persos inventés du coup j’ai hésité à venir parce que euh… Anxiété. Aussi j’ai réussi à prouver à FA que je ne suis pas un robot du premier coup et j’en suis fière parce que ça me prend 5min habituellement

((Graph de la fiche : prettygilrlavatars (tumblr)))

[tw suicide]

Tu n'étais pas né dans les beaux quartiers de Gotham, néanmoins n’avait jamais pu te plaindre de la situation, ayant réalisé, en découvrant la misère qui régnait en ville, que tu avais été bien plus chanceux que d’autres. L’appartement était assez grand pour toi et ta mère, joliment décoré. Ton père n’avait été guère présent des années durant ; militaire, il était forcé de se rendre régulièrement à l’étranger. Une sœur plus âgée venait également vous rendre visite, lorsqu’elle n’était pas occupée par ses cours à l’autre bout des Etats-Unis. Votre relation n’était pas houleuse, pas inexistante non plus, mais tu ne l’avais jamais considéré comme une béquille sur laquelle tu pouvais t’appuyer en cas de besoin. Elle devait avoir ses raisons, de ne rentrer que rarement à la maison. Tu n’avais jamais pu lui demander.

Elle ne rentra définitivement pas lorsque, à tes douze ans, un drame qui te marqua et te changea se produisit. Ta mère avait toujours été une femme que tu admirais, et ce fût dans ses bras que tu étais toujours consolé. Ce que tu ignorais, était que tes embrassades ne pouvaient soigner tous les maux. Sa dépression avait été silencieuse et, trop jeune, tu ne réalisais pas pourquoi elle semblait changer un peu plus chaque jour. Quand elle avait cessé de s’alimenter convenablement, tu avais pensé qu’elle faisait un régime. Quand elle passait trop de temps au lit, tu avais pensé qu’elle était fatiguée d’élever seule un enfant. Quand tu revins des cours et trouvas son corps au milieu du salon, le plafond tapissé d’un rouge sombre, tu compris qu’elle n’avait jamais été heureuse.

La voisine eu la bonté de te garder chez elle, le temps que l’appartement soit nettoyé, et que ton père rentre de l’armée. C’était un homme assez rude, strict, comme l’on pouvait s’y attendre avec la voie professionnelle qu’il avait choisi, mais bon et aimant. Il fût dévasté en apprenant la mort de sa femme. D’un accord commun, vous ne parliez pas de la tâche incrustée dans le bois du parquet ; qu’il avait caché d’un tapis aux motifs hideux. Il n’avait pu rien faire pour l’impact de balle au-dessus de vos têtes, alors tu évitais le plus souvent possible de lever les yeux au ciel. Son comportement changea progressivement ; il alternait entre la pitié pour son enfant ayant perdu tôt sa mère, et une sorte de rancœur que tu ne parvenais pas à comprendre. Comme s’il te pensait responsable de son décès, comme si tu aurais dû tout faire pour l’éviter.

Tout était devenu obligation avec lui. Voir un psy. Ranger, nettoyer, ordonner. Faire tes devoirs. Les journées se ressemblaient. L’anxiété grandissait. Il avait fallu cinq années pour qu’il finisse par s’adoucir, présente ses excuses, mais le mal avait été fait.

A chacune de tes angoisses, tu avais trouvé des solutions qui devinrent prison. Le besoin d’avoir ta vie sous contrôle t’enchainait à une routine, provoquant un profond désarroi dès lors que tu étais dans l’impossibilité de la respecter. Ton père commençait déjà à parler d’indépendance, de départ de l’appartement familial ; tu n’avais même pas encore atteint l’âge légal, mais partir loin de cet endroit qui avait salie tes souvenirs te convenait. Tu avais enchainé les petits boulots, ceux qui demandaient de savoir ranger, nettoyer, ordonner. Ce fût presque naturellement qu’à vingt-quatre ans tu devins nettoyeur de scènes de crime, dans l’espoir d’offrir un quotidien plus aisé aux victimes de drames.

Progressivement, à force de côtoyer la mort et la folie gothamite, tes valeurs devinrent floues ; quelques années plus tard, tu étais réputé dans des milieux criminels pour faire disparaitre les preuves. Depuis que l’eau avait emprisonné les citoyens dans cet enfer, tu ne parvenais plus à reprendre le contrôle de ta vie, maudit par l’impression d’avoir été toi aussi englouti par les flots, sans possibilité d’un jour regagné la surface. Tu ne savais plus qui tu étais réellement, ce qu’il y avait à penser de ta situation, mais tu te devais de survivre comme les autres. Peu importe comment.