“Everything's changed. Men fall from the sky, the gods hurl thunderbolts, innocents die. That’s how it starts. The fever. The rage. The feeling of powerlessness. It turns good men cruel.”
Une mission normalement sans accroc, c'était ce qui était promis à Slade avec ce contrat. Un milliardaire sur un bateau, une fête qui battait son plein et des coffres remplis d'or, de dollars et d'objets en tout genre. Mais la dernière partie n'était pas ce qui intéressait l'assassin, non, le Terminator était bien après la vie du fameux milliardaire, un quelconque magnat des nouvelles technologies que son concurrent voulait voir mourir, l'homme étant le seul obstacle au rachat en bonne et due forme de sa société. Rien de bien nouveau pour Slade, mais quand on se renseignait sur quelqu'un, qu'on traquait ses mouvements et qu'on cherchait le moment idéal pour frapper, on finissait par en savoir souvent plus qu'on le voulait, comme l'historique de recherche du bonhomme contenant un nombre impressionnant de sites d'escort, à croire que tout cet argent n'attirait pas assez de femmes à son bras. La soirée actuellement en cours était l'occasion parfaite pour frapper, suffisamment de monde pour qu'il puisse être proche de la cible, un service de sécurité trop occupé à sécuriser le bateau pour sécuriser leur protégé et bien entendu un couverture idéale, celle d'un serveur. Le yacht du milliardaire avait un angle mort malheureux, une baie contenant des jets skis, normalement fermée, mais ouverte ce soir pour les invités. Les trois engins à moteur s'agitaient d'ailleurs joyeusement au dessus de lui pendant qu'il entamait son approche.
Revêtu d'une combinaison étanche, emporté par un propulseur de plongée et traînant derrière lui un sac scellé avec soin contenant sa tenue de serveur, Slade surveillait chaque mouvement suspect dans l'eau, il n'avait aucune intention d'affronter la faune marin après tout, non pas qu'un quelconque prédateur marin puisse lui faire du tort longtemps, mais il ne voulait pas perdre de temps. Le moteur s'arrêta et il ancra l'engin à un rocher avec une corde avant de détacher le sac et d'entamer sa remontée, les jets skis étaient loin et le drone de reconnaissance ne donnait qu'un seul garde dont personne ne remarquerait l'absence avant qu'il ne soit trop tard. Son détendeur militaire empêchant toute bulle d'air de remonter, il finit par atteindre son premier objectif, la lueur des lampes de plafond dessinait la silhouette du garde. Ses mains se saisirent des jambes de l'homme qui n'eut pas le temps d'émettre le moindre son avant d'être entraîné dans l'eau ou Slade préparait déjà un injecteur qu'il enfonça dans son cou, délivrant un puissant somnifère, de quoi l'assommer jusqu'au petites lueurs du jour. Il se hissa ensuite avec ses deux colis sur son point d'entrée, précipitant le malheureux dans un espace de rangement, il se débarrassa de sa tenue de plongée avec rapidité, déballa le sac et enfila son camouflage, un pistolet équipé d'un silencieux rangé dans un étui en dessous de son aisselle, il était paré. Il camoufla l'équipement en le mettant dans le même rangement que là ou il avait mis le garde un peu plus tôt et fit son entrée dans le premier couloir.
-Wintergreen, je suis entré. Localise la cible sur le bateau, commence par le pont supérieur.
Toute bonne chose a une fin, quelle mentalité pathétique se dit Craddock une nouvelle fois sans avoir pu garder le compte depuis sa mort. Les bonnes choses il est d’avis qu’elles n’ont aucune fin mais plutôt des pauses raisonnables pour permettre à ce qu’on aime de se reposer et se renouveler. Cambrioler Gotham est cette chose en l’occurrence et le spectre a choisi de s’en éloigner, de toute façon pour un fantôme, la seule chose que l’on puisse réellement avoir c’est du temps… le reste est illusoire. Attiré par les rumeurs d’une soirée donnée par un milliardaire sur son yacht, James s’est laissé tenté par l’idée d’hanter la petite fête dans le but ultime de la ruiner. Il aime montrer aux gens qui ont tout dans la vie que n’importe quoi peut leur être pris et qu’ils ne sont pas au-dessus de tout, ce qui est au-dessus de tout c’est la mort. Et puis au passage il va en profiter pour cambrioler les bijoux qu’il aura trouvé, aspect qui n’a pas pour qualité de le déplaire non plus dans cette morcelle de chaos.
Coast City, ville d’opération principale de la Green Lantern, c’est tout près de son port que se déroule ladite célébration. Cette ville qui a un potentiel gâché dans le rayon du crime, avec un super en collant qui s’amuse à patrouiller l’espace bien trop souvent, c’est étonnant qu’il n’y ait pas une plus grande scène des vices par les rues de la grande côtière. Craddock se surpris même à penser que s’il devait quitter un jour Gotham pour de bon, il viendrait alors se poser ici et y mettre du désordre, la seule chose qui y manquait tragiquement.
L’Anglais disparait dans un portail au sol aux reflets d’un mauve sinistre avant de réapparaitre sur le bateau avant même que les invités n’arrivent. Une fois rendu sur place, il entend quelques personnes parler et se diriger vers sa position, il devient donc invisible et les invités commencent à débarquer sur le pont principal, une grande quantité de serveurs viennent alors aussitôt à leur rencontre avec des plateaux d’hors d’œuvres et de coupes de champagne.
"Déconcertant comme jamais, il n’y pas d’environnement plus loquace que des festivités de rupins, surtout quand on y ajoute de la piquette."
Une fois le bateau immobile, le spectre ne prend pas deux minutes qu’il s’infiltre sans efforts dans la cabine du capitaine qui a rejoint la foule sur le pont. Il remonte l’ancre et verrouille la porte de l’intérieur en prenant soin de la bloquer en poussant un siège de métal sous la poignée.
"Ils veulent une soirée mémorable ? Tout le monde se souvient du Titanic… non ?"
Par suite de cela, le fantôme se promène un peu sur le pont supérieur avant de tomber nez à nez devant le milliardaire ayant organisé l’évènement. Un large sourire se peint alors sur l’expression toujours invisible du criminel. Aussitôt, il possède le corps de l’hôte et se rééloigne de la cabine du capitaine pour retourner faire la fête, il l'entend se débattre pour le contrôle mais il est trop tard pour lui.
Slade Wilson
One bad day
Autres facettes : BaneAlias : Deathstroke
Palpitant : Il y as des choses que même un homme cesse de poursuivre passé un certain âge
Slade aimait que tout se passe selon le plan, il mettait toujours un luxe d'effort dans la préparation de chaque opération, de chaque assassinat, une habitude qui datait des forces spéciales. Le guerrier qui se prépare n'a pas à craindre l'ennemi car il as déjà prévu ce qu'il allait faire, adapter sa stratégie était bien plus facile quand on avait tout les paramètres. Cette recette avait fait son succès auprès de commanditaires de tout bords et il n'en déviait jamais, ce n'était pas pour rien que sa réputation à elle seule lui permettait souvent de projeter la peur dans le cœur de ses cibles. Car toute personne qui savait qui il était savait aussi de quoi il était capable, ce qu'il avait accompli, Slade avait toujours été un prédateur, seuls ses employeurs avaient changés au fil des années.
Ce soir ne serait pas différent, le drone piloté par Wintergreen avait beau voir que le bateau était désormais à la dérive et privé d'ancrage, le loup était déjà dans la bergerie et aucune lubie d'aucun homme aussi riche soit-il ne le sauverait de la balle que Slade lui réservait. Les richesses de cet homme pouvaient bien sombrer avec lui, sa vie se terminait ce soir. Le mercenaire nota toutefois ce comportement étrange de la part de sa cible, mais l'alcool et les probables stupéfiants qu'il consommait sans doute ce soir n'étaient pas connus pour être bons pour le jugement et le sens commun de qui que ce soit. Il entendit d'ailleurs que Wintergreen avait repéré leur homme, et Slade se mit en mouvement, passant rapidement en cuisine pour se saisir d'un plateau de flutes à champagne afin de parfaire son déguisement de simple employé.
Naviguant désormais entre les convives et les membres de la sécurité, son plateau se vidait rapidement, il ne pouvait qu'espérer que ce dernier tienne jusqu'à ce qu'il ait atteint l'objectif. Totalement détendu et assuré de son coup, il repéra bien vite le visage du futur macchabé dans la périphérie de sa vision. Il était proche, mais pas encore assez, il risquait de toucher quelqu'un d'autre avec la foule présente. Il devait se replacer, et c'est avec un calme olympien qu'il se dirigeât vers les escaliers extérieur menant au pont supérieur. Prendre un peu de hauteur était toujours une bonne chose, mais son chemin était barré par un des gorilles de sa cible, il déposa donc le plateau sur une table et s'approcha l'air de rien. Il n'avait que quelques secondes pour agir après avoir fait son premier mouvement.
Son coude percuta la tempe du malheureux qui s'écroula, un de ses pieds le balayant au sol pour accentuer la chute, sa main libre se saisit de son arme pendant qu'il tirait depuis son dos le masque orange et noir si caractéristique de sa personne. Il monta quelques marches et pointa son arme sur sa cible désormais impossible à rater, le temps semblant s'étirer sous le coup de l'adrénaline, un effet amplifié par ses réflexes surhumains. Sans dire un mot et sans cérémonie supplémentaire, alors que les premiers convives remarquaient ce qui se passait, il appuya sur la détente deux fois, une balle dans le cœur et une balle dans le crâne, bien suffisant pour envoyer n'importe qui ad patres.
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