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| Vale Falcone | You should see me in a crown Vale Falcone One bad day Autres facettes : Y'Mera Xebella Challa Âge : 26 ans ‡ Le quart d'un long siècle à peine franchi, les années qui esquissent sur la svelte ces marques indélébiles d'une vie qui n'en est plus vraiment une. Et le temps qui s'écoule, l'existence qui s'effiole douloureusement.
Palpitant : Vénus indomptée, indomptable. Vénus qu’on ne saurait prendre au sadisme de l’amour lancinant, qu’on peine déjà à soumettre à sa volonté le tumulte des émotions nécrosées. Nerfs d’acier qui encage ce myocarde pour ne point le voir s’échapper, animosité de laquelle on anesthésie ces palpitements qui voudraient se rebeller, il n’y a point de place pour l’affection dans cette vierge de fer cadenassée.
Crédits : Code signature: Wiise | Icons et avatars: Moonsthetic
| Ven 7 Avr - 12:01 | |
| Vale Falcone Ft. Phoebe Tonkin "Watch me make 'em bow one by one" |
ID card ❯ nom complet: Katalina ‡ Appropriation jalouse du prénom Catherine, dérivé de Katharos, douce ironie mélodique prenant la forme d'un voile de pureté jeté sur un visage luciférien. Une dénomination aux sonorités suaves, à l'accent caustique. Souvenir lointain d'une époque révolue. Révérence à la femme de jadis, injure impardonnable à celle d'aujourd'hui.
Falcone ‡ Vérité tue, secret avarement gardé de la concernée n'en sachant rien. Un sifflement menaçant, de gracieuses lettres attachées se succédant harmonieusement pour désigner l’une des plus redoutables familles italiennes de Gotham. Bannière trouée, éclaboussée par les guerres, lacérée par l'héritière déshéritée.
❯ alias: Vale ‡ Roulement blasphématoire des langues, fatalité qui se pose sur le bout des rares s'y osant en murmures déchirés, condamnation s'épanchant sur les lèvres teintées de noir, noir d'un poison qui remonte létalement les veinules et serpentine jusqu’aux cœurs poignardés des victimes sur le passage laissées.
❯ âge : 26 ans ‡ Le quart d'un long siècle à peine franchi, les années qui esquissent sur la svelte ces marques indélébiles d'une vie qui n'en est plus vraiment une. Et le temps qui s'écoule, l'existence qui s'effiole. Vaguement. Douloureusement. Mosaïque de cicatrices, chef d'oeuvre balafré, écarlate, les hivers passés ayant d'ores et déjà glacé le sang qui brûle tes veines alors même que tu n'as su en apercevoir le moindre flocon.
❯ date et lieu de naissance : Gotham - 31 octobre 1996 ‡ Teint au hale dissimulé, iris d'un cuisant soleil au zénith, parfum aux arômes de romarin, pulpeuses vineuses rappelant délicieusement cet enivrant nectar de Toscane. Le regard est de braise, la répartie, de ce feu qui incendie les êtres. Oui, elle s'échappe en discrétion des pores, l’Italie, capte même l'attention des yeux attentifs, pourtant c'est dans la chancissure et les ordures de Gotham que le moïse fut bercé. Un enfant des bas-fonds, une âme aux premiers cris échappés un soir d'horreur, de mauvais présage. ❯ lieu d'habitation: Gotham ‡ Lieu de perfidie, refuge de la criminalité débauchée où les effluves d'essence et de poudre détonée décapent les alvéoles encrassées. C'est en son sein, en ses rues délabrées, en ses recoins peu recommandés que Méduse guette. Étendues à la chasse ouverte, terrain de jeu aux règles à en faire capituler Sade, tombeau des perdants qui s'effondrent en pierres fracassées.
❯ Occupation : Make it last until they can't bare the pain no more ‡ Envoyée de l'apocalypse, funeste compagne de la faucheuse, oiseau de malheur dont les serres arrachent les derniers souffles des grands martyrs. Là où les perles se posent, les hurlements s'élèvent. Là où les ailes s'étendent, le silence s'en suit. La torture pour art, la mort pour inspiration, et les corps pointés par l'autorité pour canvas à travailler.
❯ État civil/Orientation: Alone on earth as in hell ‡ Vénus indomptée, indomptable. Vénus qu’on ne saurait prendre au sadisme de l’amour lancinant, qu’on peine déjà à soumettre à sa volonté le tumulte des émotions nécrosées. Nerfs d’acier qui encage ce myocarde pour ne point le voir s’échapper, animosité de laquelle on anesthésie ces palpitements qui voudraient se rebeller, il n’y a point de place pour l’affection dans cette vierge de fer cadenassée. Les sentiments sont exorcisés, excommuniés, et les charmes, eux, ces lueurs de lubricité à l'égard du sexe masculin qui teintent les prunelles de la harpie désintéressée, ne sont qu’une dague de plus à aiguiser. Une énième arme de laquelle user.
❯ Affiliation : Black Mask's gang ‡ L’enfer pour étendard, la haine pour porte-voix. Le genoux se plie, la tête se baisse, pour mieux serrer des poings, grincer des dents. La loyauté est incontestée, inculquée, martelée à force de jours, de mois, d’années à y être conditionnée. Et le résultat se veut convaincant, satisfaisant. Elle obéit, ne répond qu’au masque des abysses, la poupée désarticulée, brisée, morcelée, aux stigmates d’une enfance désastreuse passée emprisonnée.
❯ Alignement : Lawful evil ‡ Destin tragique, scellé, rédemption hors de portée. Sous les braises incandescentes d'une ville gangrenée, l'infamie danse pour ce règne qu'on tient à appuyer. Malins, rapaces, démons à écraser. Les vices et le chaos à satisfaire – peine perdue que rien ne saura sauver.
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Rorschach test And when her halo broke, she carved the two halves into horns. Gorgone. Calamité des hommes. Fleur du mal parmi les jardins d'Eros, fléau de chair et d'os. Charogne. Carcasse déshabitée dans laquelle ne saurait s'élever les flammes émaciées d'une quelconque sensibilité. Humanité. Meurtrière de tout ce qu'il y aurait à vouloir y naître de bon, à y subsister. Il est de ces yeux desquels il vaudrait mieux se détourner, de ces puits au-dessus desquels l'on ne devrait jamais s'aventurer. Sous risque d'y basculer. Dans la noirceur. L'obscurité. Vide interstellaire qu'ils y ont laissé lorsqu'il en eurent fini de toi, tonneau des Danaïades qui, depuis, ne s'est plus jamais gorgé, qu'importe le sang à jarres versé, qu'importe les larmes à flots transvasées. Dépossédée de soi, aujourd'hui, tu n'es plus que l'ombre d'hier, les ténèbres de demain. Un fantôme qui erre dans son purgatoire en recherche constante d'une distraction pour échapper à sa perpétuité. Insatiable. Indomptable. On t'a sortie de ta prison, mais quelque part, c'est comme si tu y étais restée, alors tu t'acharnes. Tu t'évertues à te perdre pour mieux te retrouver. Dans cette violence, ces suppliques, cette douleur. Schéma reproduit pour être le seul à avoir connu. Tu tues, parce que c'est ce que tu sais faire de mieux, ce qu'on t'a appris, ce pourquoi on t'as sculptée. Tu hais, tu maudis, parce qu'après des années à s'oxyder, se décomposer, c'est devenu plus facile que d'aimer. Ou de pardonner. Pouvoirs et abilités Cadeau empoisonné. Rose fanée aux épines dans l'épiderme enlisées. Capacités inimaginables acquises, mais à quel prix, sinon celui de ta propre sanité? De cette jeunesse passée recluse entre quatre murs d'une cellule capitonnée? De ces esquarres à jamais tatouées sur tes poignets enchaînés? De ce passé au sceau immortalisé sur ce qui pourrait en suivre, ce qui en a précédé? En proie aux ombres, à merci des évènements, la gamine est devenue femme, candeur est devenue dépravation, et de l'osbcurité, l'âme perdue dans les limbes, les mains désormais tâchées d'ébène, s'est révélée Vale.
Sense distortion: Reality is nothing but a matter of perspective
Et si l’existence, l’essence même de ce qui constitue ce monde, n’était en vérité qu’une pure question de perception? Si tout ce qui fut, est, demeure, n’était en fait qu’un simple produit d’une imagination en réaction aux stimuli? Sont-ils non seulement physiques, ces passants lobotomisés aperçus au coin d’une rue? Brisent-elles assurément le silence, ces exclamations entendues? Et qu’en est-il de ces caresses frissonnées? De ce goût corsé qui prend à la gorge lorsque s’écoule la dernière gorgée d’un whiskey bon marché? Si concrétude ne puit leur être contestée, alors en serait-il de même de ce qui est vu, entendu, éprouvé, goûté lorsque, sur les sens d'un individu, il devient possible de s'imposer?
Tu ne donnes pas cher la peau de ceux qui osent en douter. Vipère au venin hallucinogène, boîte de Pandore dotée de volonté, d'un regard inadvertant, d'un contact visuel hasardeux, du moment où les fenêtres de l'âme se croisent, c'est tout leur monde que tu peux faire d'un scindement des cils chavirer. Il t'est certes impossible de déconstruire les fondements de la réalité, mais tu possèdes néanmoins le don d'influer sur les sens selon tes expériences passées. L’odorat, l’ouïe, la vision, le toucher et le goût, l'équilibrioception ou encore la thermoception, tant d'exemples parmi d'autres que tu mallées selon ton gré sans la moindre pitié. Une vile bénédiction. Une précieuse malédiction. Une façon de projeter les vécus et survécus, d'y noyer les infortunés au fin fond de ta misère tirés. Quitte à en avoir l'eau viciée à ras les poumons, quitte à toi-même replonger dans des épisodes n'ayant cesse de te hanter. Séquelles partagées. La douleur à l'unisson. La terreur au diapason.
Memory construct: Live. Feel. Rewind. Repeat.
Encore, le pire à venir. Encore, l'inconcevable tardant à se révéler. Abomination qui n'en finit plus de surprendre, d'horrifier. La possibilité de remonter les souvenirs six pieds sous terre oubliés, de faire sauter les broquettes, d'exhumer les traumatismes de jadis durement surmontés. Les secrets d'une vie entière qui s'offrent aguicheusement à portée, que tu effleures du bout des doigts sans jamais pouvoir t'en emparer. Oui, tu peux braver la ligne du temps, funambule prête à se perdre dans les méandres de ces relents térébrants, à traîner les consciences sur le chemin de ces ellipses démentielles, mais la vue, toujours, se brouille. L'ouïe, toujours, s'assourdit. Et alors n'en reste plus que ces ressentis, ces émotions canalisées laissant songer à ce qu'elles pourraient bien signifier, refléter. Dissimuler. Incomplète finalement, l'oeuvre, malgré tout ce qu'elle aurait déjà à promettre.
From time and space ❯ De quelle Terre provient votre personnage? Si votre personnage vient du multivers, où se situe-t-il sur le spectrum de ses souvenirs?
Terre-V. Elle et ce monde s’appartiennent. Promis l’un à l’autre, sans échappatoire dans ces univers où la vie aurait pu lui être plus douce. Aucun souvenir avec lequel se conforter, aucun mirage à apercevoir pour s’apaiser.
Hidden skills ❯ Superpouvoirs
2 ❯ Dextérité à l'arme blanche 2 ❯ Sports de combat 3 ❯ Techniques de torture 1 ❯ Résistance à la douleur 1
The mastermind behind the screen ❯ Pseudo : Moonsthetic ❯ Pronoms: Elle ❯ Pays: Nul autre que le pays du ❯ Avez-vous l'âge de la majorité: ...Depuis trop longtemps déjà. ❯ Fréquence de connexion : Errance permanente sur le forum 7/7. With great powers come great possibilities responsabilities. ❯ Autres comptes : Y'Mera Xebella Challa ❯ Hypothétiquement, acceptes-tu de recevoir un aléas du destin ? Si on se montre assez fou pour s'y oser, absolument. Ma vengeance sera terrible. ❯ Un dernier commentaire?: Jason sucks
Dernière édition par Vale Falcone le Mar 23 Mai - 0:34, édité 48 fois |
| | | Vale Falcone One bad day Autres facettes : Y'Mera Xebella Challa Âge : 26 ans ‡ Le quart d'un long siècle à peine franchi, les années qui esquissent sur la svelte ces marques indélébiles d'une vie qui n'en est plus vraiment une. Et le temps qui s'écoule, l'existence qui s'effiole douloureusement.
Palpitant : Vénus indomptée, indomptable. Vénus qu’on ne saurait prendre au sadisme de l’amour lancinant, qu’on peine déjà à soumettre à sa volonté le tumulte des émotions nécrosées. Nerfs d’acier qui encage ce myocarde pour ne point le voir s’échapper, animosité de laquelle on anesthésie ces palpitements qui voudraient se rebeller, il n’y a point de place pour l’affection dans cette vierge de fer cadenassée.
Crédits : Code signature: Wiise | Icons et avatars: Moonsthetic
| Ven 7 Avr - 12:04 | |
| Once upon a deadly time "Some children are simply born with tragedy in their blood." Blanc
Tel la sclère aux ruisseaux injectés des nuits d'éveil Tel le plumage charbonné, piqué, ecchymosé de l'encagée colombe Tel les bandages en lambeaux imbibés de vermeil Tel ces longs silences entre les croches des gouttes qui tombent, et tombent... Et tombent. À la façon des doigts frêles du triste vieillard en songes remémoré, tous les dimanches, sur son instrument fatigué. Tombent. Au rythme de ces portées liturgiques, par coeur apprises, par coeur jouées. Cantiques dont tu entends toujours, lourdement, les blanches écorchées. Péniblement, les noires étouffées. Tombent. Religieusement. Largo, pianissimo. Hommage à la mémoire des beaux jours, en souvenir des doux jadis. Un hymne au nom de ces tableaux à la peinture écaillée, lointains antiques que l'on ne voudrait oublier. Elles sont réminiscence abstraite d'hier pour mieux échapper à aujourd'hui, remembrance de ces empreintes usées qui s'éteignent en mélodiques tremblements contre les touches avieillies. Tombent. Chutent. Percutent. S'écrasent comme elles s'écrasent elles aussi, ces perles rubis naissant aux commissures des taillades engorgées, longeant tendrement les chairs, s'élançant en réverbérations pour rejoindre les lacs souillés sur la pierre. Chant cassant. Silence des maux. Mélopée jetée contre les murs, ricochée dans la pénombre de ton sombre inferno. Elles sont ces dièzes qui broient ta psyché bien trop jeune alors, bien trop fragile. Celles-là mêmes qui te ramènent sans peine à ta captivité incomprise. Seconde après seconde. Goutte après goutte. Dièzes maudites, dièzes à en haïr si tôt déjà la musique. Dièzes qui, malgré tout, demeurent le seul refuge possible de la gamine en proie au tragique. Enchaînée. Recroquevillée dans la marre de son humanité; une lugubre sérénade pour bercer ce qu'il lui reste d'une innocence bafouée. Sweet child, poor child. Joyau céleste à la céruse maculée, astre naissant de sa lueur dépouillée. Angelot aux ailes rognées, échoué sur cette Terre déglinguée. Toi n'ayant rien demandé, rien choisi. De cette vie, de ce patronyme maudit duquel tu paies pourtant l'injuste prix. Toi qui, depuis des nuits, gis. Croupis dans le recoin d'une cellule décrépie. Laisses les notes résonner dans l'espoir d'apaiser ton être meurtri, d'anesthésier l'esprit. Le cœur à l'agonie, l'âme à l'étroit, le corps blotti dans l'embrassade de tes graciles petits bras. Chère enfant, douce enfant: I know. Je sais combien tu souffres. Combien ce monde t'effraie. Avec ses crépuscules sans pastel, ses aurores sans soleil. Ses ignobles croque-mitaines aux longs gants blancs, aux sourires menaçants. Ô combien elles semblent figées dans l'espace-temps, ces heures interminables passées à suffoquer. Hurler. Cauchemarder. Éveillée. Oui, je sais. Que tes douze printemps ne sauraient te suffire à survivre. À comprendre l'hideur des hommes, l'infâmie des guerres. Ce dont ils sont capables pour les remporter, l'étendue de leur amère cruauté. Après tout, comment pourrait-il en être autrement? Alors qu'on t'a niaisement poussée à croire qu'ils étaient bons? Qu'ils avaient noble fond? Rejeton d'une paumée qui n'aura point voulu te mettre en garde contre la dure réalité, d'une sainte mère leucotomisée qui t'aura élevée, droguée à la religion depuis le biberon. Talitha éconduite par l'idole de sa jeunesse ne sachant guère mieux que d'enfoncer sa progéniture dans la même incurable déraison: Rien ne sert de craindre, car Dieu sera là. Dieu sera toujours là. Lorsque tu seras au plus bas, Dieu te protégera.But tell me, where is your god now? Ou était-il lorsque la botte du malin s'annonça à votre porte ? Le souffle battant les persiennes, les griffes s'invitant dans les cadres. Stroboscope de lumière qui t'aveugle, mitraille de sons qui te hante. Coussins criblés, mobilier écartelé, placards éventrés. Quoi donc le retenait-il lorsque la svelte de ta génitrice se fracassa contre le carrelage fraîchement lustré? Que la petite chose, dans la lessive cachée, priait pour qu'on vienne les délivrer? De ses hyènes possédées, des flammes arabesques qu'ils ont derrière eux laissées? Fillette oubliée, aux poumons encrassés, qui passa dangereusement proche d'y rester. Ou était-il? Ou est-il, là maintenant? Can he not hear you? Will he not help you? Fidèle agenouillée, n'ayant plus que ses mains écorchées, ses genoux contusionnés, son front balafré contre sol plaqué pour implorer. Dévouée désemparée, brebis égarée, la patte cisaillée gouttelant son lie-de-vin sur ces plaines étrangères aux terres brûlées. Agnelle apeurée, esseulée, bouée de pêchés, en quête désespérée de son berger; n'y a-t-il donc personne tout là-haut pour t'écouter? Tandis que l'on te tire vers les tréfonds du pandémonium, que se referme sur ta carcasse l'ossature de ta prison. Tu pries, comme on te l'a si bien appris. Tu pries. Encore et encore. Inlassablement. Indiscontinûment. Tu pries. L'Élu, l'Omnipotence, sa miséricorde, sa clémence. Tu pries à perte de mot, perte de soi. Alors pourquoi? If not him, then who? Une mère inhumée? Un père absent? Une justice grignotée par la vermine? Un héroïsme latent? Mais qui? Qui viendra? « Jason... »Incandescence dans le riss. Nitescence dans l'abysse. Finalement, un dernier murmure, une maigre esquisse mélancolique. Des iris dont la simple souvenance des tisons cautérise tes plaies à vif. Si personne, alors lui. Certainement, assurément lui. Lui qui te l'a promis. Rebuts que vous étiez, casse parmi les décombres d'existences dynamitées. Pupilles délaissés, entassés dans ces lits défoncés. Bouches bruyantes, bouches trop nombreuses - dispendieuses - à nourrir pour le profit famélique qu'ils auraient à en tirer. La fatalité qui ne saurait heureusement tarder à les en débarrasser. Ni plus ni moins qu'un orphelinat pour soulager un système gangrené, un foyer où incinérer les restes des familles par la faucheuse démantelées. Jason, lorsque tu n'espérais que fondre dans les plans monochromes d'un récit décoloré. Éphèbe cabré, morcelé, éparpillé, du coin des corridors admiré. Mosaïque chaotique aux secrets profondément enfouis, aux éclats savamment dissimulés. Vitrail terni, jeté, par lequel l'univers t'apparaissait soudainement si vaste. Si beau. Tous les deux, vous pouviez partir. Fuir. Tout reconstruire. Surtout, ne jamais revenir. Quelle utopie. Tu t'en rappelles si bien, de cette nuit. La bise glaciale sur tes joues endolories. Le sifflement du mistral enterrant les pleurs, les protestations, les cris. Son nom que tu suppliais. La chaleur de son étreinte qui s'envolait. Ces silhouettes vous arrachant l'un à l'autre, le déchirement lancinant d'une destinée sitôt retrouvée, sitôt perdue. Comment tu t'es débattue. À t'en tordre les poignets, à t'en claquer le myocarde. Parce que tu voulais vivre, Kat. Grandir. Ensemble. Sourire. Ensemble. Alors tu t'es battue. Jusqu'à l'épuisement. Jusqu'à trébucher. T'engouffrer. Dans l'hiver. Le noir. Le froid. Le poids de la neige contre tes paupières abaissées, pétales de givre s'épanchant en larmes comme si tu n'avais pas déjà suffisamment pleuré. Tu jurerais, sur les cieux, sur ta vie, d'encore en ressentir la brise sur tes traits endormis. Au point d'en avoir la lèvre qui tremble, les yeux qui rougissent. Des grelottements. Des soubresauts. Au point d'avoir le goût saumâtre dans la gorge, d'éclater en sanglots. Tu le sais, tu le sens, tu y crois, d'une foi inébranlable à t'en faire excommunier, à t'en faire mériter la croix. « Jason viendra. »Truth is, you're all alone now. Aren't you? Car Jason ne viendra pas. Car nul ne viendra pour toi. Qu'ainsi, lentement, l'aiguille moissonnera-t-elle les semaines, les mois, les ans, tissera-t-elle au fil du temps les âges. Éden devenu géhenne, cachot devenu tombeau. Bourgeons de jeunesse fanés par myriadaires avant même d'avoir éclos, chérubin vicieusement scalpé de son halo. Condamné, l'apostat, à renaître et à jamais mourir dans le tourment, tel un phénix qui jaillirait de ses cendres; toujours un peu plus effacé, un peu moins vivant. Non. Ni dieu, ni homme, ne te sauvera d'Arkham. Morbide Notre-Dame de Gotham, cathédrale de l'horreur, demeure du vice. Lieu de culte où l'on baptise ses suppôts dans les affres de l'éternel précipice. On t'y soumettra sans que quiconque s'y oppose, à ce pain rassis, à ce vin tourné, à ces cierges assoupis en cloques sur la carne, à ces textes sacrés immortalisés sur l'échine flagellée. Treize années que tu y feras pénitence. Pour racheter le crime de tes gènes exécrables. Nourrir l'ambition démesurée de certains, servir le dessein malsain des autres. Plus d'une effroyable décennie. D'aussi longtemps qu'ils auront joui pour te briser. De bien moins qu'ils auront pris pour y arriver. Et pourtant. Pourtant tu l'as combattue, cette vérité selon laquelle on ne viendrait jamais te chercher. T'as lutté, craché au visage du deuil jusqu'à ce qu'on t'y force à coups d'indéniables réalités. Un an. Deux ans. Cinq ans. Dix ans. À chaque fois, un clou qui s'enfonçait douloureusement. Christ sur son piédestal crucifié, prostré, n'attendant que le passage de la grande Dame pour s'évader. Sans surprise, elle non plus n'est jamais venue te visiter. Et un soir, les fondations ont simplement craqué. Les épaules se sont affaissées. La tête s'est baissée. Tout s'est écroulé. Funérailles précipitées, cercueil de ce à quoi tu aspirais, de qui tu étais, qu'on s'est vite empressé de sceller. Au diable l'épitaphe, les louanges funéraires. Il n'y aurait point eu de place pour toi de toute façon dans leurs cimetières. Project Vale Supplice de Tantale. Châtiment de Prométhée. Esclave abandonnée à son mal, fervente servante du capital vénéré. La colère, dans toute sa véhémence, son âpreté; voilà celle qui t'anime désormais, toi, la poupée disloquée. La fameuse qui tire impitoyable tes fils d'acier entremêlés. Pantin imprévisible qu'on tarde encore à manier, vipère sournoise dont il vaut mieux se méfier. Ouroboros déchaîné. Venimeux qui se mord la queue, s'empoisonne sulfureusement à sa propre haine débridée. Les jours passent et se ressemblent, comme ces rats que l'on t'amène pour nourrir tes élans carnassiers. Malheureux, misérables dans les mauvaises grâces tombés. Qu'importe qui ils sont, ce qu'ils ont fait. Tu ne poses pas de question, puisque la réponse t'intéresse peu, ta pitié depuis lors exorcisée à la sueur bénite des victimes défigurées, jugée par ces ténèbres dans leurs yeux vitreux. Oui, les jours passent et se ressemblent. Sauf que. « Vale, tu as de la visite. »Fêlure dans le refrein, aléa du destin. Un reflet dans le miroir. Surgi de l'ombre, un spectre. Un masque. Noir
Tel l'iris dilaté au regard impavide Tel les nuées tonnant au-dessus des mondes Tel l'humanité balancée dans le vide Tel les croches effroyables de ces gouttes qui tombent et tombent... À jamais, n'en finiront de tomber
Dernière édition par Vale Falcone le Dim 21 Mai - 19:45, édité 30 fois |
| | | Hal Jordan One bad day Autres facettes : Richard Grayson - Jaime Reyes Alias : Green Lantern
Âge : 36 ans déjà, bientôt 37
Palpitant : En couple depuis un bon moment avec la femme de sa vie, la seule et unique. Caroline Ferris
Crédits : panicstation
| Sam 8 Avr - 15:48 | |
| Hello Mista Falcone Hâte d'en apprendre plus sur ce nouveau personnage ! Bon courage pour l'écriture ! |
| | | Tracy Trevor One bad day Autres facettes : - Alias : Je n'en ai pas encore, certains voudraient que je n'en ai jamais.
Âge : 37 ans ᯽ Les années passent mais bientôt, elles ne passeront plus de la même façon.
Palpitant : Libre et vide ᯽ Il attend de se remplir. Peut-être bien que je suis un peu trop occupée ailleurs ?
Crédits : Avatar : Proserpinegraphics ᯽ Gifs : may0osh.
| Sam 8 Avr - 15:52 | |
| Très belle femme, quel charisme On risque de se croiser sous une autre peau |
| | | Arthur Curry One bad day Autres facettes : Roman Sionis Alias : Aquaman
Âge : 39 ans
Crédits : avatar ; Moonsthetic
| Sam 8 Avr - 16:04 | |
| Oh toi, j'ai tellement hâte de lire cette fiche et de rp avec toi. Je sais déjà que la fiche sera impériale. Bonne écriture |
| | | Invité Invité
| Sam 8 Avr - 18:55 | |
| Comment j'ai dévoré ce début de fiche d'une traite, je crois que je suis sous le charme encore félicitations pour ce superbe forum que vous avez créé, j'espère que tu vas en profiter à fond avec ce personnage qui s'annonce déjà du TONNERRE évidemment, je réserve un lien (enfin si tu veux bien quoi ) |
| | | Clark Kent Symbol of hope Autres facettes : - Alias : man of steel, the last son of krypton, angel of metropolis... just your superman, nothing more, nothing less
Âge : ((37 y.o.)) autant d'années d'un héritage dépassant l'entendement et d'un équilibre longuement cherché avant de pleinement s'en épanouir au travers une double vie qui ne s'arrête jamais.
Palpitant : ((you're my world, lois lane)) curiosité intriguée, coeur intrépide aux allures indomptables, confrontation entre deux amoureux de la vérité étant fait pour se connaître, se rencontrer, s'épanouir et s'aimer... aucune réalité ne peut exister sans que clark aime sa loïs
Crédits : brainster (avatar) & in-love-with-movies (gif) & julia (gif) & fuckyeah-clois (gif) & julia (gifs sign) & ross (code sign)
| | | | Jason Todd Damned prince of Gotham Autres facettes : Orm Marius (Ocean Master) Alias : Red Hood. Ombre qui s'abat pour broyer ses proies. Vigilante sans pitié. Homme névrosé. Fils abandonné.
Âge : 27 années d'enfer et de damnation. Jeunesse broyée, adolescence arrachée, renaissance brisée.
Palpitant : Cœur nécrosé qui parvient à peine à s'agiter. Si tu n'en avais pas besoin pour respirer, tu l'aurais déjà fait amputer.
Crédits : wicked game (avatar)
| | | | Timothy Drake One bad day Autres facettes : - Alias : Red Robin (anciennement Robin)
Âge : vingt-cinq ans.
Crédits : sadja
| Dim 9 Avr - 7:05 | |
| Bienvenue à toi ! Félicitations pour l'ouverture |
| | | Invité Invité
| Dim 9 Avr - 7:09 | |
| Valérie I swear si JayBro devient une loque à cause de toi j'deviendrai ton pire cauchemar, tu refuseras de dormir (après s'il est heureux, on négociera, mais fais pas (trop) ta bitch ) |
| | | Donna Troy One bad day Autres facettes : star sapphire Alias : TROIA | vestige d'une guerre, survie d'un peuple. le nom qui n'a pas été choisi par hasard et qui prend tout son sens au fil des années
Âge : 5 THOUSAND YEARS | l'éclat impacte toujours autant sa peau d'une éternelle jeunesse, pourtant c'est son âme qui présente les stigmates du poids des années
Palpitant : PERFECTLY ENDOMMAGED | transpercé par la flèche, trempé dans les remords, à jamais confié à l'archer rouge qu'elle ne cessera jamais de vouloir retrouver
Crédits : cpoilfaitdestrucs (av), me (aest ) me (crack), adastra (code sign)
| Dim 9 Avr - 9:08 | |
| ce plaisir de te retrouver aussi tellement contente de pouvoir suivre vos aventures à jason et toi, vous connaissant ça va être épique . bienvenue à ta maison maman de nous tous, et merci pour tout ce que vous avez fais pour nous . |
| | | Harvey Bullock One bad day Autres facettes : - Alias : Donut
Âge : 51 ans
Crédits : Obaseb
| Dim 9 Avr - 11:49 | |
| Une Falcone. Il y a une Falcone sur ce forum. Jason a intérêt à trouver un plan B pour la désamorcer, parce que moi je passe mon tour sur ce coup là S'empare d'un mégaphoneIl y a une Falcone qui rôde dans Gotham!!! Planquez les flics, les Jason et les enfants!!! Sinon tu passes quand au Copper's Burger de Gotham? Jason m'a invité, mais je refuse de manger tout seul avec lui sans garde du corps approprié. |
| | | Kara Kent One bad day Alias : Kara Kent est déjà un alias, son véritable nom reste à ses yeux Kara Zor-El, réminescence d'une planète disparue. Elle répond aussi au nom de Supergirl.
Âge : 20 ans
| Lun 10 Avr - 7:07 | |
| Bienvenue avec la Falcone! Hâte de voir ce que vous nous prévoyez avec Jason et de venir te voir avec mon prochain compte! ^^ |
| | | Invité Invité
| | | | Oliver Queen One bad day Autres facettes : Arès Alias : Green Arrow
Âge : 40 ans
Palpitant : His pretty bird, Dinah Lance
Crédits : u.c.
| | | | Cassandra Sandsmark One bad day Autres facettes : - Alias : ⊰ Wondergirl, est-ce là un pseudonyme faisant clairement référence à celui de sa demi-sœur et héroïne de toujours : Wonder Woman. Cet héritage lui ayant été légué par Donna Troy, essaie-t-elle d'incarner au mieux cette identité qui lui est chère.
Âge : ⊰ La période d’adolescence commençant à atteindre sa fin, vient-elle toucher la vingtaine du bout des doigts, la blonde. Si parmi les Amazones ne reste-t-elle finalement qu’une bambine à leurs yeux, là n’est-il point réellement le cas chez les humains qui la considèrent assez mature pour être l’actrice de son propre destin. {19 ans ↬ 13/06/2003.}
Palpitant : ⊰ Du côté de ses amours, la vie de la demi-déesse n'est-elle point réellement fleurissante pour le moment. Libre comme l'air, son cœur semble-t-il encore être épargné de toute tentation, faisant ainsi d'elle une célibataire confirmée. De plus, ne porte-t-elle pas de préférence particulière vis-à-vis de son orientation sexuelle, homme comme femme, se sait-elle attirée par les deux sexes sans forcément mettre l’accent sur l’un d’entre eux.
Crédits : vellichorstuff' (avatar) - esterexpsito' & inglorious' (gifs) - archivebaddies' (icons) - Astra' (signature)
| | | | Teth-Adam One bad day Alias : BLACK ADAM ⭍ nommé ainsi par les kahndaqi. leur champion, l'homme en noir.
Âge : 5000 Y.O ⭍ physiquement, il laisse transparaitre la quarantaine. en réalité, il est âgé de 5000 ans.
Palpitant : HEART OF STONE ⭍ veuf depuis la mort de sa femme, souvenir beaucoup trop douloureux qui le hante encore après tous ces millénaires.
Crédits : (c) Romy. (avatar). ; (c) ANAPHORE (signature). ; (c) tumblr (gifs/images).
| | | | Vale Falcone One bad day Autres facettes : Y'Mera Xebella Challa Âge : 26 ans ‡ Le quart d'un long siècle à peine franchi, les années qui esquissent sur la svelte ces marques indélébiles d'une vie qui n'en est plus vraiment une. Et le temps qui s'écoule, l'existence qui s'effiole douloureusement.
Palpitant : Vénus indomptée, indomptable. Vénus qu’on ne saurait prendre au sadisme de l’amour lancinant, qu’on peine déjà à soumettre à sa volonté le tumulte des émotions nécrosées. Nerfs d’acier qui encage ce myocarde pour ne point le voir s’échapper, animosité de laquelle on anesthésie ces palpitements qui voudraient se rebeller, il n’y a point de place pour l’affection dans cette vierge de fer cadenassée.
Crédits : Code signature: Wiise | Icons et avatars: Moonsthetic
| Sam 6 Mai - 22:04 | |
| L'histoire est terminée, je demande un délai pour le reste |
| | | Jason Todd Damned prince of Gotham Autres facettes : Orm Marius (Ocean Master) Alias : Red Hood. Ombre qui s'abat pour broyer ses proies. Vigilante sans pitié. Homme névrosé. Fils abandonné.
Âge : 27 années d'enfer et de damnation. Jeunesse broyée, adolescence arrachée, renaissance brisée.
Palpitant : Cœur nécrosé qui parvient à peine à s'agiter. Si tu n'en avais pas besoin pour respirer, tu l'aurais déjà fait amputer.
Crédits : wicked game (avatar)
| Sam 6 Mai - 22:30 | |
| Non Je veux mon rp Sinon, ton histoire: - Spoiler:
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| | | Jason Todd Damned prince of Gotham Autres facettes : Orm Marius (Ocean Master) Alias : Red Hood. Ombre qui s'abat pour broyer ses proies. Vigilante sans pitié. Homme névrosé. Fils abandonné.
Âge : 27 années d'enfer et de damnation. Jeunesse broyée, adolescence arrachée, renaissance brisée.
Palpitant : Cœur nécrosé qui parvient à peine à s'agiter. Si tu n'en avais pas besoin pour respirer, tu l'aurais déjà fait amputer.
Crédits : wicked game (avatar)
| Mar 23 Mai - 16:48 | |
| Bienvenue à la maison | J'ai de la chance. Enormément de chance de t'avoir pour partenaire. Chacun de tes mots, chacune de tes phrases, tout est d'une beauté sans nom. C'est à la fois poétique et profondément viscéral, et je reste admirative de ce mélange incroyable. Jamais je n'avais vu une plume aussi belle. J'ai lu ta fiche plusieurs fois, mais à chaque fois ça me fait le même effet. Elle frappe. Elle tape où ça fait mal. Vale est magnifiquement brisée. C'est un personnage complexe mais beau que tu vas interpréter à la perfection. Tellement d'émotions se dégagent de cette histoire. Tu fais mouche every. fucking. time. J'en suis jalouse. Mais aussi impatiente de construire cette nouvelle épopée épique et déchirante avec toi bravo partenaire, le trône est à toi. |
Et maintenant... Félicitations ! Tu peux maintenant faire tes premiers pas dans le monde de Gods & Monsters. Nous partons du principe que le contexte, le règlement, les mécaniques et les annexes ont été correctement lus, ils sont primordiaux pour la suite de tes aventures parmi nous. En parlant d'aventures, tu peux commencer par remplir avec soin ton profil, puis aller poster une fiche de liens pour permettre aux membres de tisser des relations avec ton personnage. Si ce n'est pas déjà fait, je t'invite à aller lire l'annexe sur les Lexcoins, un système de point qui va te permettre d'accéder à des avantages, comme un rang ou la création d'un scénario. Ensuite, puisque c'est quand même utile pour garder le contact avec tes camarades, on te conseille d'aller créer tes réseaux sociaux et ton téléphone. Pour finir, n'hésite pas à te joindre à nous dans les jeux pour passer un bon moment de détente (et potentiellement gagner des Lexcoins).
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