(Colérique) Haine emmagasinée. Prête à exploser. Contre le Batman. Contre l'injustice. Contre ce monde dépravé. (Impulsif) Des poings qui s'abattent, des jointures qui craquent, des os qui se brisent. Tu te sers de ta force brut pour calmer ces démons affamés, pour apaiser tes maux mal soignés. (Arrogant) Sûr de toi et de tes capacités, tu ne sais que trop bien ce que ça t'a coûté, mais tu n'es pas encore parvenu à te modérer. Sale gosse assumé, rebelle invétéré, mouton noir d'une famille déchirée. (Instable) Pilules ingurgitées pour calmer des douleurs fantômes, addiction provoquée suite à un passé tourmenté. Tu es l'inverse d'un courant tranquille, t'es la tempête sur les eaux agitées. (Vindicatif) Obsédé par la vengeance, qu'importe le visage ou le prénom qu'elle prend. Devenue moteur et raison d'exister. Tuer n'est qu'une formalité, loin d'une interdiction à respecter. (Dévoué) Normalité sacrifiée pour le bien commun, pour ces étrangers que tu as fait le serment de protéger. Tu as donné ta vie pour eux, et tu serais prêt à le faire à nouveau si l'occasion se présentait. (Sens de la justice) T'as côtoyé la misère dans les bas quartiers, t'as croisé le regard de gosses livrés à eux-mêmes et avec seule la drogue pour les accompagner. T'as vu des corps d'innocents tomber parce que ceux qui pouvaient faire quelque chose ont préféré des solutions inadaptées. La justice que tu vas prononcer sera implacable, violente et sans possibilité d'y échapper. (Sarcastique) Tu aimes lire, te plonger dans des œuvres littéraire pour calmer ton esprit tourmenté. Lors de tes affrontements, tu aimes te moquer et provoquer avec les mots que tu sais très bien manier. Parfois tranchant, parfois un ton plus léger, tu te sers de cette habilité pour déconcentrer tes adversaires. (Loyal) Tu ne donnes pas ta confiance et ton amitié à n'importe qui, mais quand tu le fais, tu es fidèle et honorable. Des relations précieuses qui sont rares mais qui apportent un peu de gaîté dans un quotidien chaotique. Il est évident qu'il est préférable de t'avoir en ami plutôt qu'en ennemi. (Rebelle) Tu ne crois plus aux lois ni au système judiciaire. Depuis toujours hermétique aux règles et aux ordres, tu peux désormais t'émanciper de toute autorité pour mener ta propre guerre contre le crime. Soldat engagé dans une bataille sans pitié. Le but n'est pas de gagner, mais d'en emporter le maximum avec toi avant la fin.

Jeune athlète formé par Batman, tu as perfectionné ta maîtrise des arts de combat au sein de la Ligue des Assassins. Sous le ailes sombres de Talia Al Ghul, c'est le monde entier que tu as foulé avec arrogance pour devenir l'apprenti de senseis redoutables. Des professeurs qui t'ont appris à te battre, à ne faire qu'un avec l'obscurité, à développer tes réflexes et à parfaire tes connaissances de chaque environnement. Désert, montagne, océan, on t'a poussé à survivre dans les endroits les plus extrêmes de la planète pour que tu deviennes à ton tour un combattant dangereux que rien ne pourrait arrêter.  En d'autres mots, une arme au service de celle qui t'a ramené à la vie en te plongeant dans un puits de lazare. Tu ignores s'il reste encore des traces du liquide verdâtre dans ton organisme, mais il t'a fallu du temps pour apprendre à te débarrasser de la folie passagère qui accompagne chaque résurrection.

À l'encontre du code de Bruce, et sûrement par provocation envers ton ancien mentor, tu utilises aujourd'hui des armes à feu pour venir à bout du crime à Gotham. Discipline que tu as perfectionné elle aussi au fil des ans, te transformant en un tireur implacable et avide d'affoler le compteur des vies de criminels arrachées par tes balles assassines. Parfaitement à l'aise avec peu importe le calibre qui se retrouve entre tes mains, la mort au bout du canon fait toujours mouche quand tu décides de chasser une proie.

Malgré tout le savoir qui t'a été inculqué, tu restes vindicatif et consumé par la haine. Cendres de ta cigarette qui se méprennent avec celles de ta sanité. Impatient et aveuglé par tes propres démons, tu commets souvent des erreurs, n'ayant pas encore acquis la sagesse de tes aînés. Des dommages collatéraux peuvent être à déplorer, des victoires peuvent être amères. Et puis, malgré cet aura que tu cherches à créer, tu restes un homme. Qui saigne. Qui s'épuise. Qui souffre. Qui peut s'écrouler et tomber à genoux.

❯ De quelle Terre provient votre personnage? Si votre personnage vient du multivers, où se situe-t-il sur le spectrum de ses souvenirs?
Tes souvenirs t'appartiennent complètement, aucune échappatoire vers laquelle te tourner. Coincé dans l'ouvrage de ta propre vie que personne ne souhaite consulter. Livre poussiéreux d'une bibliothèque abandonné. Tragique, comique, tu te résumes à une commedia dell'arte que personne n'aimerait voir jouer.

❯ Pseudo : Kill the young ou Outlaw sur Discord.

❯ Pronoms: she/her.

❯ Pays: Allooooons enfants de la patriiiiiie   non, c'est faux, je suis au Canada maintenant  

❯ Avez-vous l'âge de la majorité: Ouais, elle est loin la mienne

❯ Fréquence de connexion : Tous les jours, faut éviter que le bateau se prenne l'iceberg  

❯ Autres comptes : Ocean Master  

❯ Hypothétiquement, acceptes-tu de recevoir un aléa du destin ? Ouais, come at me bitches  

❯ Un dernier commentaire?: Vale sucks 

Cacophonie assourdissante d'une ville crasseuse qui pue les pots d'échappement. Dans une ruelle étroite où personne de sensé n'ose s'aventurer, contre un mur de béton tagué de slogans faussement révolutionnaires, voici le chapitre de ta conception. Un homme, une femme, des coups rythmés aux battements de coeurs agités, puis celui de trop où l'on oublie de se retirer dans le temps accordé. Des crasseux dans une ville crasseuse. C'est l'histoire d'un délinquant et d'une droguée qui tombent amoureux et décident de s’entraîner dans le bas fond du pathétisme de la classe misérable de Gotham. Oui, t'es dur. Parce que c'est pas facile de s'en sortir dans cette bouche de l'enfer, où montrer un signe de richesse rime avec le risque de se faire dépouiller par un clodo qui carbure à l'ivresse. Quand t'as que l'alcool bon marché pour te consoler, tu fais des trucs d'enfoirés. Comme mettre enceinte ta nouvelle conquête qui cache même plus les trous qui parsèment son bras abîmé. Deux déchets de la société qui décident de s'unir, voilà comment t'es né.

Les substances destructrices qui coulaient dans les veines de ta mère t'ont été transmises, t'as à peine eu le temps de hurler qu'on t'a foutu un tuyau dans le nez. Pour t'apprendre à respirer. Comme si, quelque part, tu sentais ce qui t'attendait. Que la vie c'est vraiment surestimé, et que la tienne serait particulièrement détraquée. Bande d'une vielle cassette audio qui déraille. Bruit désagréable d'un disque rayé. Larsen qui donne envie de se percer les oreilles.  Dans le livre de ta destinée y a que des ratures grossières et des pages arrachées, personne n'a voulu se faire chier à s'y attarder. Quand t'es sorti de l'hôpital, cette fois t'as pu hurler autant que tu le voulais. Des hurlements silencieux. Le corps qui se tait et l'esprit qui beugle.  Tu mangeais sous la table avec le chien pendant que tes parents s'engueulaient. Tu ramassais les aiguilles qui traînaient. Puis quand le paternel est décédé en prison, c'est toi qui a endossé les responsabilités. Un flingue entre tes mains de gamin pour chasser les dealers trop pressés de récupérer leurs dettes accumulées. Tu te prenais pour un homme, mais t'as même pas été foutu d'être un enfant rangé, délinquance déjà injectée, telle mère tel fils, tel père tel fils. Puis quand tu l'as trouvée dans la salle de bain, genoux repliées et tête baissée, t'as cru qu'elle dormait. T'es resté à côté à espérer qu'elle se réveillerait. Bien évidemment, ce n'est pas arrivé. Les Todd, le croque mort aurait presque pu vous filer une carte de fidélité.

Mioche paumé qui erre sans but dans le dédale de la ville brisée, frappe dans les cailloux qui traînent sur le bitume. Ils ne sont pas semés pour te faire rentrer, ils sont juste là pour te rappeler ce que tu retrouveras plus jamais. Obligé de rentrer dans le modèle d'une société faussement vertueuse, véritablement dépravée. Un foyer, un geste ou un mot mal placé, aucune famille pour t'adopter, envoyé ailleurs pour espérer te sauver. On rembobine et on recommence. Délinquance de plus en plus marquée. Tu bascules du mauvais côté pour apprendre à survivre dans un monde qui veut t'euthanasier, comme un chien enragé dont on ne peut plus rien espérer. Chaque nuit dans ton lit, tu t'attends à ce qu'on te foute un oreiller sur le nez pour réduire le budget serré.

T'étais prêt à te barrer, déjà habitué au goût métallique dans ta bouche esquintée, envie de voler de tes propres ailes plombées pour mieux t'écraser avant la ligne d'arrivée. Toi t'as jamais été destiné à t'approcher du soleil, tu te casses la gueule bien avant de sentir les rayons te réchauffer. Mais t'as finalement décidé de rester dans cette prison négligemment déguisée. De ne pas fuguer. Parce que tu voulais qu'elle vienne, qu'elle te suive dans ton audace juvénile. Dans ton délire galvanisée par la puberté. Dans cette naïveté pas encore bafouée, cet espoir falsifié que vous aviez encore une chance de vous en tirer. Que la fatalité tu pouvais la tabasser avec ta batte écorchée. Kat, elle a été l'herbe qui repousse sous la cendre. Une raison d'avancer, une raison de continuer, une raison de redouter le coussin qui pourrait t'étouffer.

What if you and I were meant to part ways, only so that we could find each other again.

La fuite a eu l'effet d'un pétard mouillé. La mèche a été coupée avant que vous ne puissiez faire sauter ce système nécrosé. Regret qui continue encore aujourd'hui de te hanter, cauchemar éveillé que le puits n'a pas été capable d'effacer. Ancré dans ton âme, sa disparition est un mystère qui n'a de cesse de te tourmenter. Visage jamais oublié, prénom parfois hurlé durant tes nuits les plus agitées. Elle n'est pas partie, elle t'a été arrachée.

Retour à la case départ sans une moitié pour t'aider à te relever après les coups donnés lors de cambriolages ratés. Tu connaissais sa légende, mais tu ne pensais pas croiser sa voiture sophistiquée dans Crime Alley. Des pneus que t'as essayé de voler, puis une vie qui a complètement changé. Le chevalier noir est devenu ton mentor, peut-être même un père. Pour lui, t'as endossé le costume de Robin. T'as accepté ses vices. T'as renoncé à ta propre liberté. Tu le voyais comme un sauveur, mais t'as vite déchanté. Un crédo qui laissait s'échapper les pires détraqués ? T'as jamais pu t'y plier, encore moins après un événement qui est venu tout chambouler. Un violeur que la justice refuse de condamner, une victime qui finit par se suicider. Tu le retrouves pour laisser son crane s'écraser tout en bas, de l'autre côté de la vitre brisée. Il savait que t'étais pas fait pour rester à tes côtés, mais il s'est acharné et c'est ta vie qui a été sacrifiée sur l'autel de sa quête désaxée.

Trop jeune. Trop arrogant. Trop impliqué. T'as cru que tu pouvais affronter le clown psychopathe sans lui pour t'épauler. Erreur de jeunesse. Erreur de débutant. Il t'attendait, et quand le premier coup de pied de biche a fendu l'air pour s'abattre sur ton corps pas assez préparé, t'as senti et entendu un os se briser. Le premier d'une longue lignée. Victime de la rage d'un demeuré, victime de ta propre audace de gamin qui pensait que tout lui appartenait. T'étais bon dans ce tu faisais, mais pas assez. T'as appris à maîtriser l'art du combat, mais pas assez. T'as appris des nombreux ennemis du Batman, mais pas assez. Tes muscles se sont déchirés dans sa rage frénétique. Le sang a coulé, celui dans lequel tu t'es retrouvé presque noyé. Et puis, ce compte à rebours. Ces chiffes que tu voyais défiler. Un train infernal, toi à son bord, et avec pour terminus ta destination finale. Le plus dur c'était pas de sentir le métal te bousiller, c'était de l'attendre, espérer qu'il vienne te sauver, et ne jamais le voir arriver. C'était de penser qu'après tout ce qu'il a fait pour les autres, il serait capable de le faire aussi pour toi, son partenaire, son acolyte, son fils. Bruce t'a laissé crever. Et quand les chiffres sont tombés au fatidique zéro, t'as souri, ton dernier majeur levé à la vie. L'explosion a emporté l'orphelin, le gamin des rues, le fils abandonné. Ici gît Jason Todd, dont personne ne souviendra jamais.

T'as pas été joliment brisé, t'as été déchiré vivant sans aucune pitié. Et on a décidé de te donner une seconde chance. Tu te souviens du liquide verdâtre dans laquelle t'as été baigné, à la fois renaissance et baptême improvisé. Tu te souviens aussi de ses bras qui t'entouraient, pour te rassurer. Comme la premier fois, t'as eu du mal à respirer. Talia Al Ghul t'a tiré hors de ta tombe fraîchement creusée, et pendant des années, elle t'a enseigné tout ce qu'elle savait. Ninja de la Ligue des Assassins, puis élève de nombreux senseis, tes aptitudes aux combats se sont considérablement aiguisées. Crescendo avec cette colère hurlante qui t'habitait. Une souffrance, une incompréhension : pourquoi il ne t'a pas vengé ? C'est elle qui est venu te l'annoncer. Le Joker est toujours en vie, et le Batman a pris un nouvel allié. Deux coups de poignards plus douloureux que ceux qui t'ont volé ton dernier souffle et laissé atrophié. Tu savais au fond être une arme dont elle se servait, mais ça t'allait, parce que c'est ce que tu voulais aussi. Le confronter à son échec, être la lame qui s'enfonce dans son myocarde à peine fonctionnel, qu'il voit dans tes prunelles toute ta haine.

Un raz-de-marée a décimé ta ville. Le signal pour que tu décides d'y revenir. Nouvel homme, nouvel identité. Red Hood. Celui qu'il portait autrefois. Effet miroir qui témoigne de ton esprit fragmenté. T'as décidé de te venger, mais aussi d'éradiquer ces rats puants qui pensent pouvoir s'imposer. T'es pas la justice, t'es la vengeance, et elle est sur le point d'être matraquée.